Imaginons qu’un lycéen ait déclaré : « J’ai un instinct meurtrier à l’égard du proviseur et de sa bande ».
Il serait convoqué devant le conseil de discipline, c’est qu’il ne se soit pas rapidement excusé et que nombre de conseillers généraux de sa majorité croient devoir faire tant d’efforts pour défendre l’indéfendable.
Il est des propos qui ne sont pas des « petites phrases » parmi beaucoup d’autres.
Le comble, c’est qu’Éric Doligé se compare à Zola !
C’est un peu… excessif.
Emile Zola écrit dans sa célèbre lettre « J’accuse » : « Ah ! Le néant de cet acte d’accusation ».
Le néant, en effet.

Jean-Pierre Sueur

 

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