Retour sur le 27 mai.

pantheon

Nous avons vécu, ce mercredi 27 mai, un moment fort lorsque les quatre cercueils couverts de drapeaux tricolores de Jean Zay, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Germaine Tillion sont apparus, alignés, devant le Panthéon.
Le président de la République a ouvert son discours en déclarant qu’en ce jour, « la France avait rendez-vous avec le meilleur d’elle-même. » Son discours, qui évoquait en détail les quatre héros de la Résistance qui étaient honorés, était dense, juste. Il disait la vérité, une vérité d’hier qui doit nous guider pour aujourd’hui et pour demain (vous trouverez ci-dessous le lien vers l’intégralité de ce discours).
Ce qui m’a frappé, c’est la ferveur et l’émotion des élèves de l’école Jean Zay, des lycéens du lycée Jean Zay et des collégiens du collège Geneviève de Gaulle-Anthonioz des Bordes. On dit parfois que notre histoire n’intéresserait pas les jeunes. Quelle imbécillité. Il suffit de la leur apprendre, de la leur expliquer, de leur montrer combien elle éclaire le présent. Et je tiens à féliciter les enseignants des établissements que j’ai cités – et, bien sûr, tous les autres.
11336931 908345525912004 6681595631187237046 oNous avons mesuré ce jour-là que la République est le bien commun de tous ceux qui se sont battus pour elle, qui ont résisté pour elle. Nous avons mesuré – c’est, en effet, une allusion à l’actualité – que la République est le bien commun de tous les Français. Nous sommes tous des républicains. Ou plutôt, nous devons chaque jour œuvrer pour la République. Nous devons être vigilants à l’égard de ceux qui voudraient oublier et dévoyer les valeurs qui la constituent. La République est, certes, un héritage. Mais cet héritage, nous devons le faire vivre. Nous devons continuer d’avancer sur le chemin qui a été frayé par tant de sacrifices.
Vive la République !

Jean-Pierre Sueur

>> Le discours de François Hollande au Panthéon
Dans la presse :
>> La République du Centre
>> Mag Centre
>> Apostrophe 45

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