Lors de la crise grecque, midi, soir, et toute la nuit s’il le fallait.
Je regrette que la même mobilisation et la même célérité ne soient pas mises en œuvre pour apporter les réponses qui s’imposent devant les drames, les détresses, les tragédies liées à l’immigration.
Lorsque des êtres humains sont prêts à tout quitter et à investir toutes leurs économies pour payer des passeurs et traverser les mers au péril de leur vie dans le dénuement le plus complet, ils ne le font pas par plaisir !
L’Europe qui est un espoir, une référence, ne peut pas ne pas agir. Elle doit se mobiliser. Tous les pays doivent se mobiliser ensemble, de manière coordonnée.
La Jordanie, le Liban et la Turquie ont accueilli plus de trois millions de réfugiés. L’Europe compte 500 millions d’habitants. Il est sûr qu’elle peut et doit faire mieux.
Il faut bien sûr appliquer les lois, fixer des règles. Mais face à la détresse de ceux qui fuient la guerre, les tortures, les persécutions et la mort, la première règle est celle de l’humanité. Elle doit nous appeler à prendre des mesures courageuses.

Jean-Pierre Sueur

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