C’est avec tristesse que j’apprends le décès d’Henri Rivière.

Henri Rivière était le leader charismatique incontesté de la CFDT au Centre hospitalier régional d’Orléans (CHRO). Sous son impulsion, la CFDT y fut d’ailleurs, durant plusieurs décennies, largement majoritaire. J’ai très souvent dialogué avec lui alors qu’en tant que maire d’Orléans, j’exerçais les fonctions de président du conseil d’administration du CHRO. Il était un syndicaliste déterminé. Il défendait avec fougue les personnels de l’hôpital et surtout ceux du bas de l’échelle – les « basses catégories » comme on disait ! Mais tout en étant déterminé, « Riton » – c’était son surnom – était d’une prodigieuse humanité. Si bien qu’il était respecté de tous, depuis le directeur général, les médecins jusqu’à tous les membres du personnel. Il a fini sa vie, vendredi dernier, dans son hôpital. Il avait écrit un livre-témoignage – qu’il faudrait republier  – qui s’appelait CHRO, mon amour.

Après sa retraite, Henri a continué à s’engager, et à faire preuve d’un constant dévouement à La Ferté Saint-Aubin où il résidait. Il fut conseiller municipal dans l’équipe de Philipe Froment. Il milita au Parti socialiste et dans un grand nombre d’associations. Il ne manquait jamais une occasion de « servir ». Ses obsèques auront lieu mardi 23 mai à 10 h 30 à l’Espace Madeleine-Sologne à La Ferté. Je pense particulièrement à sa « grande famille » de l’hôpital qui perd un être cher, ainsi qu’à Marie-Claire et à tous ses proches.

Jean-Pierre Sueur