Interventions et prises de position

Vous trouverez ci-dessous les dernières prises de position de Jean-Pierre Sueur.

carrier2Jean Carrier, ancien élu municipal d’Orléans, nous a quittés. Je tiens à saluer très respectueusement sa mémoire. Ancien réfractaire et maquisard, engagé volontaire, Jean Carrier fut toujours fidèle aux valeurs du gaullisme auxquelles il avait adhéré dans la Résistance. Après avoir été, à l’initiative de René Thinat, adjoint au maire d’Orléans, il a bien voulu, au nom des valeurs sociales qui étaient les siennes, participer à l’équipe municipale que je conduisais en 1989, au sein de laquelle il fut conseiller municipal délégué chargé de la commission municipale de sécurité.
Je garde le souvenir du discours très émouvant qu’il fit, en sa qualité de doyen d’âge, le soir où je devins maire d’Orléans.
Il avait dit : « Nous sommes de chétifs individus dans la République, amants passionnés de la liberté, mais nous devons être aussi incorruptibles, car nous aurons à gérer la confiance des Orléanais ».
Jean Carrier avait été régisseur de l’Office HLM d’Orléans de 1971 à 1978. Il était titulaire de la Croix de guerre et de la Croix de combattant volontaire de la Résistance. Simple, chaleureux, dévoué, il aura su servir avec cœur notre pays et notre ville d’Orléans.
Jean-Pierre Sueur
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Dans un article publié dans le numéro de juillet 2012 de La lettre du trombinoscope, Jean-Pierre Sueur, comme il l’a souvent fait au Sénat, prend fermement position contre la généralisation des partenariats public-privé (PPP).
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Jean-Pierre Sueur a récemment interpellé Thierry Repentin, nouveau ministre délégué à la formation professionnelle et à l’apprentissage sur la situation des apprentis et de l’apprentissage. Il s’est appuyé sur une enquête réalisée par la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) qui vient d’être rendue publique. Cette enquête montre que si pour de nombreux jeunes l’apprentissage permet de trouver un emploi stable rapidement, l’entrée en apprentissage reste encore trop souvent un véritable parcours du combattant. Pour les jeunes de milieux modestes, trouver une entreprise où réaliser sa formation est une mission plus que difficile puisque selon cette enquête, 14,3% des jeunes seulement affirment qu’il est facile de trouver un maître d’apprentissage. Le second obstacle tient aux conditions de vie et de travail des apprentis : selon la même enquête, 54,2% des jeunes considèrent que les apprentis n’ont pas de bonnes conditions de travail et seulement 18,3% d’entre eux affirment qu’ils sont correctement rémunérés. Le troisième obstacle tient, selon la même enquête, au fait que la grande majorité des jeunes affirme que les apprentis n’ont pas le sentiment d’être entendus par leurs employeurs (60,5%) et par la société (68,3%). Cet état de choses a pour conséquence qu’aujourd’hui, toujours selon la même enquête, plus de la moitié (53,8%) des jeunes tentés par l’apprentissage y renoncerait. Cette situation est préoccupante autant pour ces jeunes, dont une grande part vient grandir les rangs des jeunes précaires sans qualification, que pour notre économie qui perd ainsi des savoir-faire et des capacités de travail et d’innovation dont elle a grand besoin. Jean-Pierre Sueur a demandé à Thierry Repentin quelles dispositions il compte prendre pur répondre aux constats et préoccupations dont témoignage l’enquête publiée par la JOC.

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Le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, a été auditionné sur la politique de l’immigration par la commission des lois du Sénat, sous la présidence de Jean-Pierre Sueur.

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Jean-Pierre Sueur a interpellé Sylvia Pinel, ministre de l'artisanat, du commerce et du tourisme. Il a évoqué l'importance que revêtent les entreprises spécialisées dans les "métiers d'art" pour notre développement économique et leur contribution au maintien et à la création d'emplois hautement qualifiés. Il lui a demandé de bien vouloir lui confirmer l'engagement pris par le président de la République selon lequel le crédit d'impôt pour les métiers d'art actuellement en vigueur et qui constitue un soutien précieux à la pérennité et au développement de ces entreprises sera maintenu au-delà du 31 décembre 2012. Il lui a demandé également quelles dispositions elle compte prendre, en lien avec les services fiscaux, pour rompre avec les interprétations très restrictives qui ont trop souvent été faites des dispositions relatives au bénéfice de ce crédit d’impôts.

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