Jean-Pierre SUEUR a indiqué son accord avec cette création. Il a toutefois insisté sur " l'indépendance qui devrait être celle du titulaire de cette haute autorité ", préconisant que celui-ci soit nommé " avec l'accord des 3/5e du Parlement, ce qui supposerait l'assentiment de la majorité et de l'opposition, quel que soit le contexte politique ". Jean-Pierre SUEUR a fait valoir que cette proposition qui n'a pas été retenue, " avait été faite à la fois par Nicolas SARKOZY et Ségolène ROYAL lors de la dernière campagne présidentielle ".
Il a insisté en outre sur le fait que ce contrôleur général devrait " avoir une large liberté d'investigation et pouvoir procéder à des visites inopinées sans se voir opposer des impératifs de sécurité ou liés au secret défense, - auquel il devrait être astreint lui aussi ".
Il a enfin insisté sur le fait que ce contrôleur devrait, pour être efficace, " se voir doté de moyens suffisants. Il aura en effet pour mission de contrôler 5 500 lieux privatifs de liberté ". Il a cité l'exemple de l'Angleterre " où la personne qui a cette responsabilité s'appuie sur un réseau de 41 contrôleurs qui dépendent d'elle ".
Thème : JUSTICE