Ces six mois de suspense insoutenable sur le remaniement ont accouché, pour l’essentiel, d’un jeu de « chaises musicales ». Valait-il la peine que cela dure aussi longtemps, que les concurrences soient si exacerbées, les rivalités si vives, pour que cet interminable feuilleton se termine par aussi peu de changement, si l’on excepte un côté « garde rapprochée » sans doute plus marqué. Même Premier ministre, mêmes ministres, même politique… On aurait pu penser – ou espérer – qu’un « signe » aurait été envoyé aux Français qui, ces derniers mois, ont beaucoup exprimé leurs désaccords et leurs inquiétudes sur les retraites, l’emploi, l’avenir des jeunes. Mais rien ! On prend (à peu près) les mêmes et on recommence…
JPS
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