cochereauC’est avec une grande émotion que j’apprends la disparition de Jean-Marc Cochereau. Nous lui devons beaucoup. Jean-Marc Cochereau faisait corps avec la musique. Il vivait intensément chaque concert qu’il dirigeait. Son amour de la musique était indissociable de son profond attachement aux musiciens et aux êtres humains. Il savait créer instantanément avec le public une communication chaleureuse et enthousiaste. Il est mort, comme Molière, en exerçant son art. Il fut pendant une quinzaine d’années un directeur du Conservatoire d’Orléans brillant et attentif, pleinement engagé. Il avait hérité de son père, immense organiste, la passion de la musique qu’il portait en lui. Il la fit généreusement partager, aux jeunes de notre région d’abord, aux musiciens de l’orchestre d’Orléans ensuite et aux publics du monde entier auxquels il a offert de magnifiques concerts, contribuant au rayonnement de notre culture.
Il nous quitte beaucoup trop tôt.
Merci, Jean-Marc.

Jean-Pierre Sueur

>> La République du Centre, 12 janvier 2011

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