Je l’ai déjà écrit. Si minuscule qu’il soit, le virus de la Covid-19 vient ébranler nos certitudes prométhéennes. Cette pandémie ne doit toutefois nous conduire ni au nihilisme ni au renoncement. J’ai la certitude que la science et la médecine gagneront la partie.
Encore faut-il les y aider.
Je n’ignore rien des jeux politiques. Je sais que l’opposition s’oppose. Je ne prétends pas qu’un autre pouvoir exécutif gérerait forcément mieux, en tous points, une situation inédite et, à certains égards, peu prévisible. Mais enfin… je suis, comme beaucoup de ceux que je rencontre, frappé par les incohérences, les dénégations, les retours en arrière et les contradictions qui prévalent.
Et s’agissant du vaccin, puisque nous savons que la vaccination massive est le remède le plus sûr, je souscris pleinement à la demande qui a été faite par mes amis Patrick Kanner et Valérie Rabault (dans le texte qu’on lira ci-dessous) au Premier ministre, Jean Castex, regrettant la lenteur dans la mise en œuvre de la stratégie vaccinale, lui demandant de venir s’en expliquer devant le Parlement et de prendre les mesures qui s’imposent. Et je souscris aussi aux propos d’Axel Kahn qui préconise d’apporter aux personnes hésitantes « la vérité et la transparence, mais également l’enthousiasme. »
De nombreux élus locaux de toutes tendances, dans les communes, les départements et les régions ont dit être prêts à apporter leur concours et celui de leurs collectivités pour mettre en œuvre concrètement ces vaccinations si nécessaires.
Il faut enfin qu’ensemble l’État et les collectivités locales mettent en œuvre au plus vite l’organisation la plus efficace possible pour faire face à ce grand défi de santé publique que nous devons impérativement relever.
JPS

>> Lire la déclaration de Patrick Kanner et Valérie Rabault