Comme il s’y était engagé lors de l’inauguration du dernier festival organisé par le Théâtre de l’Escabeau de Briare, secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’artisanat, des PME, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, qui lui a répondu au nom du Gouvernement.

Jean-Pierre Sueur a fait état du « travail remarquable » accompli depuis un quart de siècle par le Théâtre de l’Escabeau, de la grande qualité des spectacles, de la « ferveur » avec laquelle il assistait à ces spectacles, de « l’amour du théâtre » que les comédiens du Théâtre de l’Escabeau faisaient partager à tous, des actions de formation qui avaient été menées en direction des scolaires, du rayonnement du Théâtre de l’Escabeau, bien au-delà de Briare, ville dont il a par ailleurs vanté la beauté du patrimoine et l’essor touristique.
Jean-Pierre Sueur a exposé qu’il ne comprenait absolument pas pourquoi – dans ces conditions – le Théâtre de l’Escabeau ne percevait pas, contrairement à nombre de structures présentant des spectacles « qui – a-t-il dit  – ne témoignent pas toujours de la même ferveur », d’aide ni de subvention de l’État.
S’exprimant au nom du ministre de la Culture, Frédéric Lefebvre a notamment exposé que le Théâtre de l’Escabeau avait reçu des aides de l’État « à son démarrage », mais que maintenant que le Théâtre de l’Escabeau avait atteint sa « viabilité », ces financements étaient « redéployés ».
Jean-Pierre Sueur a repris la parole pour dire son total désaccord avec ces propos. Il a dit que le Théâtre de l’Escabeau accomplissait son remarquable travail de création dans un contexte financier difficile et précaire, que sa « viabilité » n’était nullement acquise et que, chaque année, il était difficile de boucler le budget. Il a demandé en conséquence à Frédéric Lefebvre de se faire son interprète auprès de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, afin que, dans ce contexte, l’attribution d’aides financières de l’État au Théâtre de l’Escabeau puisse être réétudiée.
Frédéric Lefebvre lui a publiquement répondu qu’il accomplirait cette mission « avec enthousiasme ».
Dans ces conditions, Jean-Pierre Sueur reprendra contact dès que possible avec Frédéric Mitterrand pour conforter cette démarche.

>> Le compte-rendu intégral du débat en séance publique

>> Le Journal de Gien, 23 juin 2011

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