Lors de l’assemblée générale des Jeunes Agriculteurs qui s’est tenue le 25 janvier à Beaune La Rolande, Jean-Pierre Sueur a pris position pour « un moratoire sur les terres agricoles ».
Il a notamment observé qu’il y a vingt ans, on disait que l’équivalent de la surface d’un département français en termes agricoles disparaissait tous les dix ans.
Il a dit qu’aujourd’hui le rythme s’était accéléré puisque c’est tous les sept ans que l’équivalent d’un département en terres agricoles qui disparait.
Pourquoi cette évolution ?
Parce que les villes et leurs périphéries s’étalent de plus en plus, parce que le « mitage » s’étend et que l’on « consomme » abusivement l’espace faute de mieux maitriser l’urbanisation et l’implantation des activités humaines.
Dans ses rapports (et en particulier le dernier, « Villes du futur, futur des villes : quel avenir pour les villes du monde ? »), Jean-Pierre Sueur a longuement montré que la « ville étalée » était coûteuse en énergie, peu conviviale, qu’elle manquait d’« urbanité » et consommait inutilement trop d’espace.
Préparer les villes du futur, repenser l’implantation des activités humaines et préserver des terres pour nourrir les êtres humains : ces objectifs, loin d’être contradictoires, sont pour Jean-Pierre Sueur tout à fait complémentaires.
>> Lire le compte-rendu de l’intervention de Jean-Pierre Sueur dans le Loiret Agricole et rural date du 1er février 2013

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