A tous les habitants du Loiret, je présente mes vœux sincères de bonne année 2014 et de bonne santé.

Je pense d’abord en cette période de vœux à ceux qui souffrent de la maladie, du chômage, de la solitude.
Pour eux et pour tous, je souhaite une France plus solidaire et plus fraternelle.
Des choix politiques difficiles sont aujourd’hui mis en œuvre.
Nous nous devons de désendetter notre pays, de relancer l’économie et les différents secteurs d’activité – industrie, agriculture, services –, de créer des emplois et donc d’aider à la création et au développement d’entreprises. Nous devons relancer le commerce extérieur, réduire les déséquilibres, maîtriser les comptes sociaux.
Rien de tout cela n‘est facile. Mais tout cela est nécessaire.
D’ailleurs, disons-le : cette politique courageuse, mais indispensable, a été trop longtemps et trop facilement différée et toujours reportée.
Je suis persuadé que les efforts d’aujourd’hui porteront leurs fruits dans notre pays, mais aussi dans notre région et notre département qui disposent de solides atouts, dont nous devons pleinement tirer parti.
Cela suppose que l’on considère plus que jamais la formation comme une grande priorité. Nous ne pourrons plus demeurer l’un des rares pays du monde où il n’y a que 140 jours de classe sur 365 dans l’année. Mais cette priorité, il faudra la mettre en œuvre dans une relation de confiance avec tous les acteurs de l’éducation – à commencer par les enseignants.
Je souhaite, dans ce message de vœux, souligner la part que prend notre pays – trop seul dans l’Europe – au combat pour la paix et à la lutte contre le terrorisme. Je salue les soldats français qui œuvrent en ce sens dans des contextes souvent difficiles.
Un dernier mot. L’année 2014 sera riche en commémorations. L’une d’entre elles nous tiendra à cœur dans le Loiret : il s’agit du centenaire de la mort de notre compatriote Charles Péguy.
Charles Péguy aimait la politique. Mais il détestait par-dessus tout sa dégradation en « politique politicienne ». La « politique politicienne » menace toujours de réapparaître et de flétrir les idéaux les plus nobles. J’espère de tout cœur que 2014 sera une belle année pour cette « certaine idée » de la politique qui lui donne sa raison d’être.
A tous et à toutes, belle année 2014 !

Jean-Pierre Sueur

.