Presque chaque soir, François Bonneau porte une ambition pour notre région. Cette ambition, c’est celle d’une région forte qui mise sur les enjeux essentiels pour notre avenir : la recherche, l’université, les nouvelles technologies, l’économie, l’emploi. Je suis heureux de l’entendre parler du Val de Loire comme d’un atout. Le Val de Loire est mondialement connu pour la qualité de son patrimoine monumental, culturel et naturel. Il doit devenir le val de la science et de l’innovation. C’est loin d’être contradictoire ! Dans ce cadre, nos universités sont appelées à coopérer beaucoup plus étroitement que par le passé. C’est la volonté claire de leurs présidents et de leurs conseils d’administration. On ne peut arguer des conventions et partenariats qui existent entre l’université de Tours et plusieurs universités pour prétendre le contraire. Je rappelle que l’université d’Orléans a, elle-même, passé des contrats et des conventions et coopère, dans ses différentes composantes, avec plus de trois cents universités en France et dans le monde. Doit-on en conclure qu’elle ne veut pas coopérer avec l’université de Tours ? Non, bien sûr. Toutes les universités dignes de ce nom se préoccupent de l’universalité du savoir et, à ce titre, elles sont forcément ouvertes à l’ensemble de la communauté scientifique. Le repli sur soi, c’est le contraire de la vocation d’une université. Pour revenir au point de départ, François Bonneau mise sur l’enseignement supérieur et la recherche, comme sur le développement de l’industrie et de l’agriculture – si importants ici –, et il a raison.
En second lieu, François Bonneau porte une grande attention à la question sociale, aux conditions de vie concrète des habitants et tout particulièrement des jeunes. Il y a eu la gratuité des livres scolaires, partout imitée. Il y a désormais l’aide aux étudiants sous de multiples formes. C’est important : beaucoup de familles de notre région peinent pour payer les études de leurs enfants. La Région fait tout pour les aider. De même qu’elle investit fortement pour soutenir la réinsertion professionnelle des personnes privées de travail. De même qu’elle soutient concrètement de très nombreuses associations qui créent du lien social, contribuent au bien-être et à l’épanouissement de chacun, par la culture, le sport et les projets de toute nature. Là encore, je pourrais multiplier les exemples : cette attention portée au social, à la vie quotidienne des habitants, et d’abord à ceux qui connaissent des difficultés, c’est la « marque de fabrique » de l’action de notre Région.
Je conclus. Parmi les nombreuses raisons qui me font soutenir chaleureusement François Bonneau et l’équipe qu’il anime, l’une des plus fortes tient au fait qu’il propose à la fois une véritable ambition pour demain et des réponses concrètes aux difficultés que connaissent aujourd’hui bien des habitants de notre région.


Jean-Pierre Sueur
.