Citant Emile VERHAEREN et Albert SAMAIN, il a d’abord rappelé l’importance, depuis plus d’un siècle, du mouvement des « jardins ouvriers » et des « jardins familiaux ». « Pendant longtemps, a-t-il dit, on a défendu les jardins familiaux comme un antidote au mal des villes (…) d’où la nature était écartée, où l’homme était dépossédé d’une dimension essentielle ». Evoquant « l’urbanisme du futur », il a déclaré : « Il faut repenser les agglomérations avec des jardins, des parcs, (…) non pas comme des concessions obligées, mais comme des éléments nécessaires à la vie urbaine, (…) qui seront des lieux de convivialité, d’urbanité, d’échange, de démocratie » (…) « A cet égard, nous devons repenser les entrées de villes et les laideurs qu’on a laissé proliférer sous le règne de la marchandisation de l’espace, et où, le plus souvent, les espaces verts et les végétaux sont absents » (…) « Il faut retrouver de nouveaux rythmes dans les paysages urbains, ce qui suppose que l’on fasse appel de manière coordonnée aux urbanistes, architectes et paysagistes ».
Après avoir évoqué « les jardins du Val de Loire » et « le Parc floral d’Orléans La Source », M. SUEUR a défendu plusieurs dispositions de la proposition de loi : l’extension du droit de préemption par les SAFER, afin qu’elles puissent préempter les terrains destinés à l’aménagement des jardins familiaux ; la compensation en cas de transfert des jardins par des terrains présentant des garanties de non pollution ; la prise en compte des jardins dans les Plans locaux d’urbanisme ; l’extension de l’exonération du foncier non bâti aux jardins situés dans les communes comptant moins de 5 000 habitants.
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