Aux côtés de Jean-Pierre Bel, président du Sénat, et de Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, Jean-Pierre Sueur a accueilli au Sénat le président de la République tunisienne, M. Moncef Marzouki.
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Aux côtés de Jean-Pierre Bel, président du Sénat, et de Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, Jean-Pierre Sueur a accueilli au Sénat le président de la République tunisienne, M. Moncef Marzouki.
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Après avoir été en mission au nom de la Commission des Lois du Sénat à Mayotte puis à La Réunion et après avoir rencontré sur place de nombreux responsables er représentants des habitants, Jean-Pierre Sueur, Christian Cointat et Félix Desplan viennent de présenter deux rapports assortis de 32 propositions pour Mayotte et de 22 pour La Réunion.
Ont été particulièrement retenues dans les articles de presse qui viennent d'être publiés sur ces deux rapports :
>> Lire le rapport sur La Réunion
>> Lire les 22 propositions pour La Réunion
>> Lire le rapport sur Mayotte
>> Lire les 32 propositions pour Mayotte
Dans la presse :
>> La dépêhce AFP du 13 juillet
>> La dépêche AFP du 18 juillet "Vie chère à La Réunion et Mayotte..."
>> La dépêche AFP du 18 juillet "Immigration clandestine à Mayotte..."
>> Le Quotidien de La Réunion du 19 juillet
>> Le Journal de l'Ile de La Réunion du 19 juillet
>> L'article de Médiapart du 19 juillet
>> L'article de LINFO.re du 19 juillet
>> L'article des Echos du 18 juillet
>> L'article des Echos du 23 juillet
>> L'article de Maire Info du 19 juillet
>> L'article de Malango Actualités du 23 juillet
>> L'article de La Croix du 20 juillet
>> L'article de Zinfos974 du 19 juillet
>> L'article de Lexpress.mu du 20 juillet
Ce fut un nouveau spectacle très précieux que Joseph Nadj, directeur du Centre Chorégraphique National d'Orléans, nous a offert cette année au Festival d'Avignon, spectacle donné en une petite ville inondée de lumière, Saze, où l'on arrive en bus, quittant pour une ou deux heures l'effervescence d'Avignon. On se retrouve dans une salle des fêtes comme il en est tant, et le rideau s'ouvre sur un rythme très lent devant un décor noir en forme de boîte en bois de quatre mètres sur quatre, cadre imposé par la quadriennale de Prague, où le spectacle fut conçu, qui fait aussitôt penser à la règle des trois unités de nos auteurs classiques, instaurant une rigueur extrême pour laisser libre cours à une création intense s'imposant ici par la pure beauté des formes, des lignes, des mouvements et de la musique. Deux êtres en ce décor, Joseph Nadj et Anne-Sophie Lancelin, dansent, conjuguant les gestes lents de l'attente, du désir, de la tendresse, de l'amour et de la violence, gravitant autour d'accessoires simplissimes - un bâton, des brins de paille - se fondant, se perdant, s'abolissant dans les murs noirs avant de reparaître et de se retrouver. Présence et absence, physique et métaphysique composent ce pas de deux que scande la musique d'Alain Mahé et qu'éclairent quelques bougies vacillantes. Joseph Nadj nous avait informé des sources de son inspiration : les gravures d'Albert Dürer et les poèmes de Paul Celan. L'inspiration lui vient aussi de sa Voïvodine natale et de tant de chemins traversés. Joseph Nadj est un passeur : il rêve de dialogue entre les cultures de l'Europe de l'Est et de toute l'Europe, du monde aussi, celui d'hier et d'aujourd'hui. Il songe aussi à la suite de son oeuvre, à un second "grand cycle de travail" qui succéderait au premier, avec à l'entrecroisement, ce retour à l'intime avec "Paso Doble", "Les Corbeaux" et aujourd'hui cette nouvelle oeuvre, intitulée "Atem", ce qui signifie en allemand "souffle". Joseph Nadj est aussi un passeur entre les arts : danse, image, calligraphie, écriture, il cultive et conjugue toutes les formes, ne cédant ni au pittoresque ni à l'anecdote, préférant la concentration, la communion, comme dans "Atem" , donc, où deux êtres cherchent à n'en faire qu'un et, sans fin, s'en retournent à leur singularité avant de se retrouver encore et de se perdre à nouveau, au gré des mouvements de l'âme et du corps, bercés du "souffle" qui, de la première à la dernière minute, fait vivre en nous les rythmes les plus mystérieux qui viennent de loin et nous portent au delà de nous.
Jean-Pierre Sueur
P. S. : Je signale - toujours au Festival d'Avignon - un spectacle chanté, gai, tonique et très enlevé ! Il est présenté par la Compagnie "Acidu" et s'intitule "Si tous les chants du monde...". Chaque soir jusqu'au 28 juillet, à 21h10 à l'Espace Alya (salle A), 31bis rue Guillaume Puy. Réservations : 04 90 27 38 23. Vous ne serez pas déçus du voyage.
En sa qualité de président de la commission des lois du Sénat, Jean-Pierre Sueur, sénateur du Loiret, a défendu en séance publique ce 11 juillet un nouveau texte de loi donnant une définition très précise du harcèlement sexuel, suite à la décision du Conseil Constitutionnel qui a, le 4 mai dernier, annulé les dispositions législatives existantes, créant un "vide juridique" jusqu'au vote d'une nouvelle loi.
>> Lire le communiqué
>> Le texte intégral de l'intervention de Jean-Pierre Sueur
>> Lire le texte de l'intervention de Jean-Pierre Sueur à la fin du débat jeudi 12 juillet
>> L'interview de Jean-Pierre Sueur à NouvelObs.fr le 12 juillet
A lire également :
>> Libération.fr du 11 juillet
>> Le Figaro.fr du 12 juillet
>> Metro du 12 juillet
Jean-Pierre Sueur repose 54 questions écrites que le précédent gouvernement a laissées sans réponse.
>> Lire les questions.