Loiret

  • À tous les habitants du Loiret, je présente mes vœux les plus chaleureux d’heureuse année 2020.

    Je pense tout particulièrement à toutes celles et tous ceux qui sont confrontés aux difficultés de la vie, à la maladie, à la précarité et à la solitude.

    Nous ne devons jamais oublier que pour eux, et avec eux, la solidarité, la justice et la fraternité doivent rester des valeurs essentielles de notre vie sociale.

    Notre pays a beaucoup d’atouts et de ressources. Nous ne devons jamais l’oublier non plus. Comme nous ne devons jamais oublier l’importance de la formation, de l’école, de l’université, de la recherche pour notre avenir. La vraie richesse, ce sont les êtres humains, leur capacité à créer, inventer, s’unir, lutter, faire face lorsque les épreuves surviennent.

    Pour l’heure, une situation de crise domine l’actualité. Elle est due à la question des retraites, mais pas seulement. Que ce soit pour le « rocardien » que je reste l’occasion de redire que la réforme est possible en France, qu’elle est souvent nécessaire. Mais que, pour être acceptée, une réforme doit être juste. Elle doit être lisible. On doit la comprendre. Et sa nécessité ainsi que la justice qu’elle est censée apporter doivent être perçues de tous. C’est un euphémisme que de dire, qu’en l’espèce, on est loin du compte.

    La crise est aussi une crise politique. Je veux, à cet égard, redire que la politique n’a de sens que si elle repose sur des convictions. Celles-ci doivent être portées par des hommes et des femmes qui s’organisent pour le faire – autrement dit des partis. Il est de bon ton de vilipender les partis. À vrai dire, ce n’est pas nouveau : cela a souvent été fait dans notre histoire. Il est vrai que les partis ne manquent pas de défauts, qu’ils doivent se remettre en cause. Mais ils sont nécessaires. Certains croient qu’on peut se complaire dans des ralliements de circonstance, ici d’un bord, là de l’autre, lorsque s’approchent les échéances électorales. Certains prônent la confusion comme méthode de gouvernement. Je crois qu’ils ont tort et je mets en garde contre les conséquences possibles de tels agissements. Nous avons besoin de convictions fortes, dans leur diversité, et de formation politiques solides, ouvertes et innovantes pour les porter.

    Tous ceux qui se mobilisent pour la planète ont raison de le faire. Il ne faut cependant pas oublier que l’être humain fait partie de la nature. Et que cet être humain a besoin de vivre dignement dans tous les pays du monde, et partout à l’intérieur de chaque pays. Rien ne serait pire que d’opposer l’environnemental au social. Ou de penser que le premier doit désormais se substituer au second. Non ! D’ailleurs, ce sont les plus riches qui créent les plus grands dégâts pour l’environnement. Cela vaut pour les pays comme pour les personnes. Alors battons-nous à la fois pour la planète et pour une société plus humaine !

    À toutes et tous, je souhaite de tout cœur une bonne et belle année 2020

    Jean-Pierre Sueur

  • Au moment de présenter des vœux pour la nouvelle année, comment ne pas penser d’abord à cette crise du COVID, et à toutes celles et tous ceux qui en souffrent et en subissent les conséquences. Nous pensions, à vrai dire, que le temps des épidémies était révolu et que La peste l’Albert Camus – redevenu un best-seller – n’était plus qu’un lointain souvenir. Et voilà qu’un virus nous réveille. Nous l’avons cru passager, mais, de vague en vague, il se rappelle à nous. Et beaucoup se demandent si on en viendra à bout un jour. Pour ma part, je refuse cette désespérance. Je crois que la science et la sagesse des humains pourront nous délivrer de ce mal. L’humanité a déjà surmonté d’autres épreuves, dont le coût fut souvent lourd. Mais je refuse que nous nous résignions à ce que la raison abdique. Je crois en la science – et non au scientisme. Je crois que la sagesse humaine peut et doit l’emporter sur la folie, l’abandon ou le culte de l’irrationnel. Pour cela, soyons toutes et tous attentifs, vigilants, responsables. Chacune et chacun d’entre nous porte en elle ou en lui une part de la santé commune. Ne l’oublions pas !
    À l’heure où l’écologie est devenue une large préoccupation, portée par tous les programmes politiques, je me refuse, là encore, à la résignation. Nous mesurons aujourd’hui ce que quelques-uns, plus visionnaires que d’autres, avaient qualifié, il y a quelques décennies de « dégâts du progrès. » Mais je crois que rien n’est fini, définitif, ni irrévocable. Ce que l’action des êtres humains a abîmé, détruit, la science et la sagesse des femmes et des hommes peuvent le réparer, le reconstruire – et mieux, elles peuvent innover, inventer, créer. À l’heure de la conquête de l’univers, qui se résignera à ce que la planète soit inéluctablement vouée à la dégradation ? Je ne crois pas à l’écologue punitive – mais je crois à l’écologie qui ne se résigne pas, qui s’attarde à régénérer notre monde. Là encore, cela demande attention, vigilance, responsabilité.
    Et pour en venir à notre pays, et à l’élection présidentielle, si présente dans nos médias, je m’exprimerai, bien sûr, dans les semaines et les mois qui viennent, en fidélité à mes convictions – mais ce n’est pas aujourd’hui l’objet ni le sens de ce message de vœux. Dans l’immédiat, je dirai simplement que notre vie politique s’abîme et se perd quand dominent les discours extrémistes, populistes, simplificateurs et même racistes et xénophobes. J’observerai que par rapport à ces détestables thématiques, il est des sujets essentiels singulièrement absents du débat. Ainsi l’université et la recherche – sujet si déterminants pour l’avenir des jeunes de notre pays – ne doivent guère occuper plus qu’un ou deux pour cent du temps d’antenne que mobilisent les dérives que je viens de citer. On pourrait y ajouter la précarité et la grande pauvreté, la santé, les déserts médicaux, l’emploi, le pouvoir d’achat dont on parle, certes, un peu plus, mais sans excès. Et sur l’immigration, que de bêtises sont proférées. Un monde sans migrations, sans échanges, sans déplacements n’a jamais existé et n’existera jamais – et même existera de moins en moins. Là encore, j’appelle à la vigilance, à la responsabilité – et à la solidarité.
    À toutes les habitantes, à tous les habitants du Loiret, je présente mes voeux les plus sincères et chaleureux de bonne année 2022 !
    Jean-Pierre Sueur
  • À la demande de boulangers du Loiret, Jean-Pierre Sueur a saisi Olivia Grégoire, ministre chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme de la question – vitale pour ces professionnels – de la hausse du coût de l’énergie. Olivia Grégoire lui a répondu.
  • Jean-Pierre Sueur était intervenu auprès du préfet du Loiret au sujet des préoccupations des propriétaires des moulins de la Cléry, et de leur association, au sujet des contraintes qui leur avaient, dans un premier temps, été imposées, et de leur volonté de trouver des solutions permettant de préserver le très remarquable patrimoine que ces moulins constituent.

    Pierre Pouëssel, préfet de la région Centre-Val de Loire, préfet du Loiret, lui a répondu.

    >> Lire la réponse du préfet.

  • Je salue la décision d’Élisabeth Borne, qui a décidé que le second rassemblement de l’association "Vie et Lumière" n’aurait pas lieu en septembre à Nevoy, respectant ainsi l’engagement pris il y a dix ans par l’État, et répondant au désarroi des élus locaux, dont Jean-Francois Darmois, maire de Nevoy, et Francis Cammal, maire de Gien, fortement soutenus par les sénateurs du Loiret et par Gérard Larcher, président du Sénat. Ainsi l’accueil du seul rassemblement de la Pentecôte pourra se faire dans des conditions sereines, à la suite de la prise en compte difficultés rencontrées en 2023.
    JPS
  • France 3 Centre-Val de Loire, 20 avril 2022

     
  • Bruno Dalles, directeur régional Centre-Val de Loire des Finances publiques, a fait part de la nouvelle implantation des trésoreries, services de gestion comptable et services des impôts des particuliers dans le Loiret, par un courrier adressé à Jean-Pierre Sueur.
  • Le généraliste, 28 février 2022

     
  • Je salue la mémoire d’Odette Marlot, femme de gauche, chaleureuse et généreuse, qui fut, durant deux mandats conseillère municipale dans l’équipe de Jean Poulain à Briare et fut très dévouée aux associations patriotiques et à l’Office de tourisme de Briare.
    JPS
  • Comme il s’y était engagé, Jean-Pierre Sueur est intervenu au sujet de la situation de l’entreprise Office Dépôt et de ses salariés auprès d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de l’Industrie, Élisabeth Borne, ministre du Travail, et Régine Engström, préfète de la région Centre-Val de Loire, préfète du Loiret.

    >> Lire les trois courriers

  • Après avoir reçu des représentants des salariés de l’entreprise Office Dépôt, Jean-Pierre Sueur est intervenu auprès de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances.

    Il lui a expliqué la situation dans laquelle cette entreprise – qui compte 1870 salariés en France, dont 150 à Meung-sur-Loire – a été placée par son actionnaire, le fond d’investissement allemand Aurélius.

    Il a dit la crainte des salariés que le groupe Aurélius ne fasse prononcer la liquidation judiciaire de l’entreprise, après avoir asséché sa trésorerie – comme ce fut le cas précédemment pour les entreprises Prisme, Quelle et Isochem.

    Il a demandé à être reçu au ministère, en compagnie des représentants des salariés.

    >> La dépêche AFP du 22 mai

  • La République du Centre, 27 mars 2020

     
  • Dans une question au ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Sueur a fait valoir que, dans le Loiret, les effets de nouvelles affectations de policiers sont souvent réduites à néant en raison de départs non remplacés qui interviennent ensuite. Or il existe une « indemnité de fidélisation » versée aux fonctionnaires qui exercent dans des secteurs reconnus comme difficiles ou confrontés à un taux de rotation élevé de personnels entraînant de réels problèmes de recrutement et d’occupation des postes. Jean-Pierre Sueur a exposé que les deux circonscriptions du Loiret entraient dans ce cadre.
    Dans sa réponse, le ministre n’a malheureusement pas donné satisfaction à la demande de voir la prime de fidélisation étendue aux circonscriptions d’Orléans et de Montargis. Il évoque une série d’autres mesures existantes ou prévues.
  • La République du Centre, 23 février 2022

     
  • Suite à la décision de Jean Castex, beaucoup se demandaient si le rapport des inspections annoncé serait conforme à nos attentes. Les doutes sont aujourd’hui levés !
    - D’abord, le CHRO deviendra CHU dès 2022 ! Quand je pense à tous les amendements allant en ce sens repoussés depuis un quart de siècle, et encore récemment, c’est assurément
    positif.
    - Ensuite, la future Faculté de médecine d’Orléans sera une faculté autonome, pleine et entière. C’est essentiel !
    - Enfin, les différentes années d’étude doivent s’ouvrir année après année jusqu’en 2026, de façon à arriver dès que possible à un cursus complet.
    Ce sont de bonnes nouvelles. Car ces projets sont assurément les principales réponses, à long terme, à la désertification médicale que connaît notre département. Il nous faudra toutefois rester vigilants afin que les annonces se traduisent en actes. Il faudra aussi trouver des réponses immédiates aux crises actuelles. Je pense particulièrement, bien sûr, à la situation du service des Urgences.

    Jean-Pierre Sueur

     

  • Pac 2023 : à l'initiative de Jean-Pierre Sueur et Marianne Dubois, l'ensemble des parlementaires du Loiret a écrit à Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture, afin de solliciter un rendez-vous en urgance.

    > Lire la lettre 

  • La République du Centre, 27 mars 2023

  • La République du Centre, 19 mars 2020

     
  • Il faut remercier Josiane Guibert qui, par sa conférence du 25 mars, fruit de mois de recherches et de travaux, nous a permis de découvrir une poétesse oubliée – du moins pour beaucoup –, Pascale Olivier, qui, originaire du Tarn, où sa mémoire est restée plus vivante que dans le Loiret, a vécu la plus grande partie de sa vie au château de l’Étang à Châteauneuf-sur-Loire.
    Pascale Olivier, dont la vie s’étale de 1896 à 1979, était infirmière. Élève de l’école d’infirmières de la Croix-Rouge, elle exerça sa profession – un vrai sacerdoce – durant les deux guerres mondiales. Elle fut ensuite vice-présidente du Conseil départemental de la Croix-Rouge du Loiret. Elle fut aussi la première femme à siéger au sein du conseil municipal de Châteauneuf-sur-Loire, alors que Claude Lemaître était maire. Elle y siégea durant trois mandats.
    Cette femme généreuse, engagée, était aussi amoureuse de la poésie. Elle publia plusieurs recueils en « vers libres » – de la prose poétique aussi – inspirés par la « montagne 
    noire » du Tarn de son enfance aussi bien que par la forêt d’Orléans, mais aussi par la vie, ses souffrances et ses bonheurs.
    Josiane Guibert aura montré le chemin. Mais beaucoup reste à faire pour connaître, comprendre et lire les poèmes de Pascale Olivier et, simplement, se laisser guider, emporter par eux
    À titre d’illustration, je reproduis ci-dessous quatre poèmes qui se suivent dans la seconde partie intitulée « Heures d’ombre, 1940-1945 » – qu’il faut replacer dans le climat, les peurs et les espoirs de ces années – du recueil « Un chant sur la terre » publié aux éditions du Divan en 1951.
    Jean-Pierre Sueur
  • Le redirai-je ? Je fus d’abord réticent quant au projet de construction du Belvédère, sur la place de Saint-Benoît-sur-Loire, craignant que l’architecture de la façade ne s’accordât pas avec le bâtiment existant. J’ai aujourd’hui changé d’avis, après avoir visité la belle exposition, très bien présentée, qui nous permet de découvrir, au sein de ce Belvédère, l’histoire – dans toutes ses composantes – de ce joyau qu’est l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, et nous offre aussi, à son ultime étage, une vue unique sur cet incomparable chef-d’œuvre de l’art roman.
    Mais le Belvédère – et son équipe – vont aujourd’hui au-delà en publiant, avec le concours de la communauté de communes du Val de Sully, un ouvrage remarquable sous le titre Patrimoine religieux en Val de Sullyqui restitue et complète très largement une exposition sur le même thème.
    Ce livre s’ouvre sur une histoire du fait religieux en Val de Sully. Il nous offre ensuite une seconde partie, la plus originale sans doute, intitulée : « Apprendre à regarder le patrimoine religieux ». Cette « éducation au regard » portant à la fois sur le bâti, les sculptures, les vitraux, etc., nous invite à passer du temps – contrairement à ce que font trop souvent les touristes trop pressés – pour découvrir, admirer et contempler les édifices – imposants ou non, comme les croix des chemins –, sans méconnaître ni les vues d’ensemble ni les détails.
    Et il faut souligner que l’ouvrage ne s’arrête pas aux édifices les plus connus : Saint-Benoît et Germigny-les-Prés. Tout au contraire, il met aussi en valeur d’autres chefs-d’œuvre ignorés dans les dix-sept autres communes du Val de Sully. Ainsi l’art roman nous est-il présenté avec pour modèle l’église Saint-Étienne de Lion-en-Sullias, l’art gothique avec l’église Sainte-Marguerite de Cerdon, l’art baroque avec l’église Saint-Martin de Guilly et le style néogothique avec l’église Saint-Pierre de Dampierre-en-Burly.
    La troisième partie de ce livre présente le patrimoine de chacune des dix-neuf communes de la communauté de communes du Val de Sully. On y découvre ainsi un tableau de Pierre Poncet (1612 -1659) à Isdes, un chef-d’œuvre du peintre flamand Joos Gaemare (17e siècle) à Dampierre-en-Burly et un autre chef-d’œuvre, à Cerdon, « la Nativité de la Vierge » du grand artiste italien Luca Giordano (17e siècle), qui vient d’être, à juste titre, retenue pour une restauration dans le cadre d’un concours organisé par la Fondation pour la sauvegarde de l’art français.
    … On le voit, cet ouvrage permettra maintes découvertes en ce Val de Loire où la beauté de la nature et les richesses de la culture vont de pair depuis des siècles.
    Jean-Pierre Sueur
    • Ce livre peut être obtenu auprès du Belvédère, 55 rue Orléanaise, 45730 Saint-Benoît-sur-Loire (120 pages, 7 €)