Loiret

  • La République du Centre, 17 mai 2023

     

     
  • France 3 Centre-Val de Loire, 12 septembre 2022

  • Depuis les débuts de la Cinquième République, une habitude s’était instaurée. Après avoir voté pour un président de la République, quelle que fût sa couleur politique, les électeurs lui donnaient légitimement, et presque automatiquement, une majorité à l’Assemblée Nationale. Après l’instabilité chronique qui avait marqué la Quatrième République, c’était, croyait-on, un gage de stabilité. Mais ce qui a pu apparaître pendant des décennies, comme bénéfique ne l’est plus aujourd’hui. Cela a été pour moi, évident lors des cinq dernières années où une très large majorité à l’Assemblée nationale a trop souvent stérilisé les débats. Et j’ai, pour ma part, été heureux de siéger au Sénat où le pluralisme politique a permis de nombreuses avancées fructueuses, qu’il s’agisse du contrôle du gouvernement ou de la législation, malheureusement très peu relayées par l’Assemblée Nationale dotée, donc, d’une large majorité monolithique.
    La principale leçon qu’on peut tirer du premier tour des élections législatives est que les choses sont en train d’évoluer, et c’est heureux ! Les temps changent, en effet. Et le fait qu’il n’y ait plus demain – du moins je l’espère – une majorité absolue pour le pouvoir exécutif à l’Assemblée Nationale serait, à mon sens, un atout, car, comme c’est le cas dans nombre d’autres démocraties, cela contraindrait le pouvoir exécutif à davantage dialoguer avec le pouvoir législatif. Et cela redonnerait à l’Assemblée Nationale le rôle qui doit être le sien.
    Je tiens, à ce stade, à tirer une seconde leçon de ce premier tour des élections législatives. Celle-ci porte sur la montée en flèche du Rassemblement national dans certains territoires, et particulièrement le Loiret. Les résultats du premier tour montrent qu’il n’est pas impossible qu’il y ait demain dans le Loiret trois députés du Rassemblement national, et donc que la moitié des députés, appartiendraient à l’extrême droite. J’ai souvent dit et écrit que ce parti mettait à mal les valeurs républicaines les plus fondamentales, même s’il adoucit ses propos par pur opportunisme. À cet égard, je déplore toutes les prises de positions de celles et ceux qui se complaisent dans le « ni…ni… », et qui refusent de faire clairement barrage au Rassemblement national.
    Je me demande vraiment ce que trois députés de ce parti pourraient apporter par rapport aux enjeux liés au développement de notre département, pour ne parler que ce cet aspect des choses.
    Alors ma position est claire : j’appelle sans aucune ambiguïté à voter pour TOUS les candidats des formations républicaines pour faire barrage au Rassemblement national.
    Enfin, la gauche est une famille. Même si je sais que cette famille est très diverse. Et au sein de la gauche, je tiens aux positions qui sont les miennes et que j’ai toujours défendues.
    Et pour faire vivre au sein de l’Assemblée Nationale le pluralisme auquel j’aspire, je soutiens les candidats de gauche – comme j’ai soutenu particulièrement la candidature de Ghislaine Kounowski, candidate socialiste, qui a obtenu un résultat remarquable par rapport aux législatives de 2017, grâce à une campagne très dynamique qui va continuer ! –, tout en soutenant aussi, et ce n‘est pas contradictoire, tous ceux qui, attachés aux valeurs républicaines, feront, je l’espère très fort, barrage au Rassemblement national dans le Loiret.

    Jean-Pierre Sueur

  • Je ne dissimulerai pas combien je suis heureux de la réélection de François Bonneau à la présidence de notre région Centre-Val de Loire. Bien des observateurs – et autres « politologues » – prédisaient sa défaite. Comme il y a six ans, il n’en fut rien. Je crois savoir pourquoi. François Bonneau est constamment présent sur le terrain. Il s’investit dans sa tâche. Il n’est pas hautain. Il refuse le sectarisme, les polémiques outrancières et les discours de haine qui sont devenus le lot commun de trop de paroles et d’émissions politiques. Et je crois profondément que ce sont ces excès, cette guerre civile permanente, là où on voudrait des débats d’idées et des propositions, qui éloignent nos concitoyens de la politique et alimentent l’abstention.
    Et ce n’est pas un hasard si, en France métropolitaine, les Français ont pratiquement réélu toutes les sortantes et tous les sortants. Cela signifie qu’au-delà des très légitimes divergences politiques, ils reconnaissent le travail accompli, la proximité et l’action menée, hors de tout excès de forfanterie.
    J’en conclus que si l’on veut réduire l’abstention, renouer les fils, retrouver la confiance, il faut que la politique s’exerce, se vive, se construise autrement. Au plus près des réalités. Avec des débats de fond sérieux, argumentés, plutôt que des invectives inopérantes et lassantes.
    La démocratie suppose aussi le respect des alternances et des équilibres. Le Loiret fut longtemps, dans ses diverses composantes – Orléanais, Pithiverais, Gâtinais, Giennois – une terre radicale et une terre de centre-gauche. Orléans eut des maires socialistes – je suis bien placé pour le rappeler. Et je salue les belles victoires de mes amis dans la métropole d’Orléans ! Je tiens à noter que quand le balancier se fige trop longtemps à droite (voire à droite toute !) par rapport à ce qui est le point d’équilibre – et aussi l’histoire – du Loiret, il est logique qu’il y ait des rééquilibrages vers la gauche. C’est simplement le jeu de la démocratie – qui est d’ailleurs beaucoup plus qu’un jeu.
    Pour que la démocratie fonctionne, encore faut-il que les règles soient respectées. Or nous avons assisté à un vrai scandale, une totale bérézina pour ce qui est de la distribution aux électeurs des professions de foi et des bulletins de vote. Cela m’a été dit et redit un nombre incalculable de fois. Je constate que les engagements pris mercredi dernier par le ministre de l’Intérieur auprès de la commission des lois du Sénat – au sein de laquelle je siégeais – n’ont pas été respectés. Il y a une commission d’enquête au Sénat. Sans attendre ses conclusions, je demande qu’on revienne dès à présent à cette distribution par le service public, sous la responsabilité de l’État. C’est quand on croit pouvoir se passer du service public qu’on mesure combien celui-ci est nécessaire. Je rattache cela à ce que j’ai dit, lors d’une récente séance de « questions d’actualité », à la ministre Amélie de Montchalin : l’État républicain est une grande chose. Nous y tenons. Le mettre en pièces serait loin d’être sans conséquences.
    Il y aurait encore d’autres choses à dire sur la situation créée par le fait qu’entre les deux tours, nombre d’électeurs ont reçu le matériel électoral du premier tour… et je passe sur les palinodies qui s’en suivirent quant à la prise en compte des bulletins de vote du premier tour lors du second. Mais je ne développe pas. Le mieux, le plus simple, est de revenir à la loi, aux règles, ainsi qu’aux vertus du service public.
    Je ne prétends pas traiter exhaustivement des causes profondes de l’abstention dans ce modeste article. J’y reviendrai. Je me souviens cependant de nos maîtres qui, jadis, à l’école primaire, nous expliquaient que « voter est un droit, mais aussi un devoir. » L’emprise de l’école républicaine sur les jeunes n’est plus ce qu’elle fut. Elle est concurrencée par les réseaux sociaux – quand ce n’est pas (mais les deux peuvent se combiner) – par la loi de la rue. C’est pourtant au sein de l’école de la République que tout commence.
    Je n’ignore ni les problèmes, ni les difficultés, ni le COVID, ni rien… mais je pense que, nonobstant tout cela, il faut réaffirmer, dès l’école, et ensuite, les valeurs fortes qui fondent notre démocratie, le « vivre ensemble », le respect d’autrui, et qui permettent d’unir les Françaises et les Français autour de grands projets pour l’avenir, de grandes aventures et de fortes ambitions, non pas pour chacune et pour chacun, mais pour nous tous – tous ensemble !
    Jean-Pierre Sueur
  • À Cerdon se déroule chaque année depuis dix ans une manifestation culturelle originale. Il s’agit d’un parcours artistique au cours duquel on découvre les œuvres d’artistes contemporains dans les maisons, jardins et granges du village.

    Un livre est paru à l’occasion du dixième anniversaire de cette manifestation, que Jean-Pierre Sueur a préfacé.

    >> Lire la préface

     
  • Jean-Pierre Sueur était intervenu de longue date pour que l’État apporte son concours financier à la très remarquable réalisation que constitue l’Atelier Musée Imprimerie (AMI) Artegraf de Malesherbes, dû à l’initiative de Jean-Paul et Chantal Maury et qui présente une collection unique en Europe consacrée à l’imprimerie et aux arts graphiques.

    Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités locales, a annoncé à Jean-Pierre Sueur l’attribution d’une subvention de l’État au titre du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire (FNADT).

    Lire :
  • En ma qualité de sénateur du Loiret, je suis intervenu auprès du ministère des Affaires étrangères au sujet des faits dont a été victime Philippe Boutron en Arabie Saoudite, deux jours avant le départ du Dakar.
    Je lui ai demandé quelle diligence avait été entreprise par le Quai d’Orsay dès que les faits ont eu lieu et que ce dernier en a eu connaissance, tant auprès de l’Arabie Saoudite que de la société organisatrice du Dakar. Je lui ai notamment demandé s’il pouvait m’informer des raisons pour lesquelles les faits avaient été dissimulés par la société organisatrice de la course. J'ai enfin demandé au Quai d’Orsay quelles dispositions il avait prises ou il allait prendre pour permettre à la DGSI de disposer de tous les moyens nécessaires, en Arabie Saoudite, pour mener ses investigations suite à l’ouverture d’une enquête par le Parquet antiterroriste.
    Je rendrai publiques les réponses du ministère dès que j'en aurai connaissance.
    JPS
  • Lors du débat sur le projet de loi « climat », Jean-Pierre Sueur est intervenu pour défendre le patrimoine remarquable que constituent les moulins. Il a pris pour exemple les moulins du Loiret et, tout particulièrement, ceux qui sont situés sur la rivière la Cléry dont les trente propriétaires ont reçu, il y a quelque temps des lettres comminatoires des services de l’État, ce qui a conduit des élus -dont lui-même - à intervenir pour instaurer un dialogue. 
    Jean-Pierre Sueur a souligné l’avancée que constitue le texte adopté par l’Assemblée Nationale, qui exclut la destruction des moulins tout en prenant en compte les nécessités liées à la continuité aquatique.
    Il a dit que le Sénat devait aller dans le même sens, ce qui a été le cas puisque le Sénat a finalement repris, après un long débat,  la rédaction de l’Assemblée Nationale.
    Jean-Pierre Sueur a ajouté qu’il fallait à la fois préserver le riche et remarquable patrimoine que constituent nos milliers de moulins tout en préservant la continuité écologique, et a conclu en affirmant qu’« il ne fallait pas opposer, mais au contraire harmoniser, nature et culture. »
     
     

  • Lors de la séance publique du 4 juillet, Jean-Pierre Sueur a interpellé le garde des Sceaux, ministre de la Justice, sur les disparités existant au sein du territoire national pour ce qui est du nombre de magistrats et autres personnels affectés aux différentes juridictions eu égard aux populations de leur ressort. C’est ainsi que le rapport des états généraux de la Justice montre que les juridictions relevant de la Cour d’appel d’Orléans sont les moins bien dotées de France en personnels, eu égard à sa population et à leur activité.
    Il lui a demandé en conséquence quelles dispositions concrètes il comptait prendre, et dans quels délais, afin de réduire ces inégalités qui portent préjudice aux juridictions de la Cour d’appel d’Orléans et, en conséquence, y affecter les postes de magistrats et de greffiers absolument nécessaires.
    Isabelle Rome, ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes lui a notamment répondu, au nom d'Éric Dupond-Moretti, que la répartition des emplois inscrits dans la loi de programmation entre les différentes cours d’appel « est un sujet de premier plan. Cette répartition prendra en compte une pluralité de facteurs comme, bien sûr, l’évolution démographique, mais aussi l’activité des juridictions sur le temps long. (…) Nous avons déjà commencé à résorber la vacance. Ainsi, pour l’ensemble du ressort de la Cour d’appel d’Orléans, nous n’aurons plus que 5 postes vacants au 1er septembre 2023, contre 8 au 1er septembre 2022, pour un effectif total de 159 magistrats. (…) Nous avançons dans le bon sens : réduction des postes vacants puis, dans un second temps, augmentation des effectifs. D’ici 2027, l’ensemble des juridictions françaises auront été renforcées de manière considérable. »
    Dans sa réplique, Jean-Pierre Sueur a noté les annonces sur la diminution de la vacance mais a, à nouveau, demandé fermement un rééquilibrage dans l’affectation des postes de magistrats et de greffiers en faveur de la Cour d’appel d’Orléans.
     
  • Auteur d’une question orale avec débat sur les équipementiers et sous-traitants de l’automobile, des inquiétudes pour l’avenir ou ont annoncé des licenciements voire des suppressions de site : Deutsch et Federal Mogul à Saint Jean de la Ruelle, Hutchinson à Châlette, Faurecia à Nogent sur Vernisson, Thyssenkrup à Amilly, Proma à Gien, la SIFA et TRW à Orléans, Trouillet à Neuville aux Bois, STECO à Outarville, IBIDEN à Courtenay, FOG à Briare, etc.
    Il a également cité de nombreuses entreprises d’autres départements.
    Il a posé trois questions au Gouvernement :
    1) Le Fonds de Modernisation des Équipementiers Automobile (FMEA) va-t-il être abondé ? Jean-Pierre Sueur a exposé qu’alors que six milliards d’euros de prêts étaient affectés à PSA et Renault, seuls 600 millions d’euros étaient prévus pour les équipementiers et sous-traitants. Il a cité les propos tenus par Luc Chatel à l’Assemblée Nationale : « La sous-traitance est en quelque sorte victime d’une double peine : le ralentissement des marchés et le déstockage des constructeurs. Là où les constructeurs sont à moins 10%, les sous-traitants sont autour de moins 30 à 40% ». Jean-Pierre Sueur en a conclu : « Il faut donc, j’en suis persuadé, une enveloppe plus importante pour faire face au considérable sinistre auquel nous assistons dans pratiquement tous les départements français ».
    2) Les fonds versés le seront-ils s’agissant des équipementiers sur la base de contreparties en termes d’emploi, de pérennité et de développement des entreprises ?
    3) Enfin, Jean-Pierre Sueur a demandé au ministre Luc Chatel des critères moins restrictifs, pour l’attribution des sommes du FMEA et un « circuit court » pour l’examen des dossiers. Il a dit que si l’on exigeait des entreprises concernées des perspectives sûres à cinq ans, on risquait de laisser de côté toutes celles qui sont aujourd’hui dans l’incertitude et doivent impérieusement passer le cap d’une période difficile.
    Il a cité les propos du directeur adjoint du FMEA qui a déclaré la semaine dernière à Orléans que seuls trente dossiers étaient en cours d’examen, soit, a-t-il remarqué, « 0,3 dossier par département, ce qui n’est pas à la hauteur du problème ».
    Il a cité le site du journal Le Monde du 26 mars qui annonçait « qu’un seul dossier a été instruit » et que « deux autres dossiers d’équipementiers seront étudiés prochainement ».
    « Cela ne va pas »,
    a-t-il dit. « Je réclame que toutes les entreprises concernées soient aidées à présenter leur dossier rapidement dans chaque département et qu’un vrai « circuit court » soit mis en place dans votre ministère pour que des dossiers soient examinés dans des délais très rapides ».
    Luc Chatel a, en réponse, détaillé l’ensemble des mesures prises par le Gouvernement dans le cadre du Pacte automobile.
    En conclusion, Jean-Pierre Sueur est revenu sur la nécessité de « critères moins restrictifs » pour aider les entreprises qui doivent « passer le cap » dans une période très difficile, de vraies contreparties et mesures législatives pour mettre fin aux pratiques indécentes – « quand un chef d’entreprise touche l’équivalent de 1 000€ par emploi supprimé et qu’il y a 1 000 annonces de licenciements ! ». Il a enfin redit la nécessité d’une cellule de crise pour présenter et examiner les dossiers en urgence.

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  • Ce qui caractérise les trois compagnies qui cohabitent au Théâtre de l’Escabeau, à Briare, et qui s’unissent pour leurs spectacles d’été, c’est tout simplement – mais c’est essentiel ! – l’amour du théâtre. Nous en avons une nouvelle illustration cette année avec L’Alchimiste de Ben Jonson – auteur contemporain de Shakespeare – mis en scène avec brio par Stéphane Godefroy. Il y a encore deux représentations, les vendredi 10 et dimanche 11 septembre à 20 h 30.

    Jean-Pierre Sueur

     
  • La République du Centre du 8 septembre 2009

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  • Si le tribunal confirme les décisions prévues, le 3 juin, Office Dépôt, à Meung-sur-Loire et Orléans, sera la troisième entreprise loirétaine victime du fonctionnement du fonds Aurelius, après Quelle (Saran) et Isochem (Pithiviers).
    Nous avons affaire à un capitalisme prédateur qui après avoir acquis des entreprises, en retire le profit possible avant de les laisser tomber sans apporter les financements qui seraient nécessaires à leur maintien et à leur développement.
    Aux côtés des représentants des salariés, j’ai été de ceux qui ont multiplié les interventions, rendez-vous et réunions, tant auprès des ministères de l’économie et de l’industrie que du ministère du travail. Malheureusement sans succès, du moins pour les salariés du Loiret. 
    Je sais que les salariés feront valoir leurs droits devant la Justice. Je continuerai à agir et à interpeller les pouvoirs publics pour que tout soit fait afin de trouver des solutions et de favoriser le reclassement des salariés qui risquent fort de perdre leur emploi.
    Jean-Pierre Sueur
     
    Je suis intervenu à ce sujet dans le 19-20 de France 3 Centre-Val de Loire.
     
  • Je salue la mémoire de Bernard Chevolot, ancien maire d’Artenay. Médecin, Bernard Chevolot s’est beaucoup battu pour l’accès de tous à la santé. Maire, il a pleinement servi l’intérêt général. Humaniste, il a œuvré pour la culture, l’archéologie et le musée du théâtre forain.

    Jean-Pierre Sueur

  • AFP, 22 février 2022

     
  • Christian Parcineau nous a quittés. Il a été durant 19 ans maire de sa chère commune de Nevoy, pour laquelle il s’est dépensé sans compter. Proche des habitants, Christian était un homme très chaleureux, pleinement engagé dans la politique, le syndicalisme et au service des associations. Merci, cher Christian,  pour tout ce que tu as fait, et pour tout ce que tu nous as apporté ! Toute mon amitié à Annette et à vos enfants.
    Jean-Pierre Sueur
     
     
     
     
  • La situation catastrophique que connaît le service des urgences du Centre hospitalier régional d’Orléans appelle des mesures d’urgence : il y a une véritable pénurie de personnels soignants, d’infirmières, de médecins, beaucoup sont exténués, après avoir beaucoup donné et les patients sont toujours plus nombreux !
    Oui, des mesures d’urgence s’imposent. Les élus que nous sommes ne cessent de les demander. Elles doivent passer, notamment, par une mobilisation exceptionnelle de personnels et de moyens hors de l’hôpital, même si ce n’est pas simple à mettre en œuvre, ce que nous ne pouvons ignorer.
    Mais il faut aussi se demander comment on a pu en arriver là et en tirer les conséquences.
    Je ferai quatre remarques à ce sujet.
    ♦ D’abord, on voit aujourd’hui les effets de la politique désastreuse dite de « tarification à l’activité » (T2A) mise en œuvre en 2004. En organisant l’hôpital à partir de critères essentiellement comptables, on a porté atteinte à la logique même du service public hospitalier. J’ajoute que les objectifs assignés aux Agences régionales de santé (ARS) – les personnels ne sont pas en cause – étant, eux aussi, très liés aux facteurs comptables, cela a amplifié l’effet de cette fameuse T2A, puisque les ARS étaient garantes de sa mise en œuvre.
    ♦ En second lieu, la désertification médicale dans de nombreux secteurs ruraux et urbains (on le voit dans le Loiret) a pour effet que nombre de patients se tournent vers les urgences et contribuent à les emboliser, faute de trouver une réponse médicale là où ils vivent. On ne peut se satisfaire d’un tel état de choses. Et des mesures volontaristes et efficaces sont devenues indispensables pour que le droit à la santé, et donc à la présence de médecins sur l’ensemble du territoire, soit une réalité. Ces mesures qui sont devenues inévitables doivent donner lieu à dialogue et négociations avec les professions médicales concernées.
    ♦ Le « numerus clausus » a été une erreur. On a raison de revenir dessus. Mais il faut faire davantage. Et le fait qu’il n’y ait pas d’études universitaires médicales dans le Loiret porte préjudice à notre département et à ses habitants.
    ♦ Enfin, ces questions étant essentielles – et l’étant d’autant plus que nous devons faire face à la pandémie du Covid –, il est navrant que les débats de la prochaine élection présidentielle se concentrent sur des polémiques absurdes, des propos simplistes et des discours de haine. Il est plus qu’urgent – justement ! – de s’intéresser aux vrais sujets tels que la santé, un droit auquel tous les Français sont profondément attachés.
    Jean-Pierre Sueur
  • Jean-Pierre Sueur est intervenu à plusieurs reprises auprès de Jean-Paul Bailly, avec qui il s’est entretenu du projet de fermeture du Centre Interdépartemental de Gestion Administrative et de Paie (CIGAP) d’Orléans. Il lui a demandé de revenir sur cette fermeture.
    La Poste n’envisageant pas de revenir sur celle-ci, Jean-Pierre Sueur a demandé que la totalité des personnels concernés soit reclassée sur des emplois équivalents dans l’agglomération d’Orléans.
    Insistant sur la perte d’emplois que la fermeture du CIGAP représentait, Jean-Pierre Sueur a plaidé pour que des compensations soient apportées à Orléans.
    En réponse, Jean-Paul Bailly, président de la Poste, vient de l’informer, par la lettre dont copie jointe, du projet de création à Orléans d’un Centre Interrégional d’information sur les questions ressources humaines de la Poste qui emploiera quinze salariés.
    Jean-Pierre Sueur est conscient que cette annonce ne compense pas la fermeture du CIGAP. Il souligne néanmoins que l’arrivée de ce centre interrégional spécialisé dans l’information des postiers sur les questions de ressources humaines permettra d’en limiter les effets en même temps qu’elle apportera un nouveau service aux salariés de la Poste.
    Il espère vivement qu’avec cette création, l’ensemble des salariés du CIGAP retrouveront un emploi à Orléans. Il continuera d’être attentif et vigilant à ce sujet.

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  • La République du Centre, 9 septembre 2023

     
  • La République du Centre, 22 septembre 2023