Orléans Métropole

  • Mag'Centre, 4 septembre 2020

     
  • Mag'Centre, 5 avril 2025

     
  • Le vote récent des élus de la Métropole a pour conséquence que le projet des mails - si important pour le siècle qui vient - pourra et devra être revu. J’ai fait une contre-proposition (inspirée par les travaux de Michel de la Fournière) que j’ai présentée dans les articles précédemment publiés dans la République du Centre, dans MagCentre et sur ce site. J’en ai longuement fait part aux commissaires enquêteurs, qui ont soumis mon projet à la Métropole, dont la réponse figure dans le rapport. Je ne sais qui l’a rédigée, mais elle est aberrante. Je reviens là dessus pour que les choses soient claires et qu’on ne laisse pas des contre-vérités prospérer :
    1)- Il est dit que ma proposition (déplacement d’une partie des voiries au centre, 26m de convivialité et de verdure de chaque côté) a été écartée « dès le stade des études préliminaires ». Or je n’ai pas vu, et je ne sais pas si quelqu’un a vu, le début du commencement de ces études préliminaires !
    2)- Il est écrit que « par respect du patrimoine » les voiries doivent rester la où elles sont. C’est aberrant : la circulation, il y a 100 ans, c’était 5% de ce qu’elle est aujourd’hui (au mieux) !
    3)- Il est écrit qu’en déplaçant les voiries, nous serions sur le site archéologique des remparts. Pas de chance, les remparts étaient ailleurs !
    4)- Il est affirmé que le parti retenu doit être le même sur le boulevard Jean Jaurès et le boulevard Rocheplatte. Sinon, ce ne serait pas « acceptable ». Je ne vois vraiment pas pourquoi. Je refuse le dogmatisme. Je plaide pour des adaptations aux différents sites.
    5)- Il est affirmé que mon projet porterait atteinte à 107 arbres (ce que je conteste pour la raison précédente). Or le projet présenté à l’enquête publique porte atteinte à 142 arbres.
    6)- Il n’y a aucune réponse sur la critique du débouché de la rue de la République sur un flot de voitures en surface.
    7)- Il est invoqué contre mon projet la lettre de la ZPPAUP selon laquelle « l’aménagement des espaces devra tendre à supprimer l’ensemble des éléments de type routier et à leur redonner leur urbanité ». C’est exactement ce que je propose.

    Conclusion : Je redis qu’on ne peut vraiment pas considérer que le projet présenté et refusé par une majorité d’élus est « indiscutablement » d’intérêt public. Et je suis disponible pour réfléchir et travailler sur un autre (ou d’autres) projet(s).

    JPS

     

  • Mag'Centre, 19 octobre 2020

  • J’ai suivi, comme chacun, l’actualité de notre métropole orléanaise. Et les événements récents me conduisent à exprimer toute mon amitié à l’égard de Christophe Chaillou et à témoigner de ses solides compétences.
    D’ailleurs, ce qui me frappe, c’est qu’un grand nombre d’élus de gauche, de droite et du centre… que je rencontre me font part du sens du dialogue et de l’intérêt général dont il a fait preuve à la présidence de la Métropole.
    Si bien qu’on ne voit pas bien pourquoi il n’aurait pas pu, ou il ne pourrait pas, continuer d’exercer la responsabilité qui lui a été confiée.
    Ah si, je sais ! Il y a la politique. Mais je sais aussi que tant que les élus des agglomérations seront élus comme ils le sont aujourd’hui, il faudra travailler ensemble, entre élus de tendances différentes, sur des projets à mettre en œuvre. C’est absolument nécessaire pour aller de l’avant.
    Et c’est bien sûr possible.
    J’ai, pour ma part, présidé durant douze ans notre agglomération avec d’abord un premier vice-président communiste et ensuite un vice-président centriste. Il m’est aussi arrivé de réaliser avec mes collègues élus un tramway avec l’accord et le soutien décisifs de trois maires, l’une UMP, le second centriste et le troisième (moi-même) socialiste.
    Preuve que ça peut fonctionner. Et je puis, sans prendre de grands risques, assurer que les choix que Christophe Chaillou avait mis sur la table et par rapport auxquels il proposait plusieurs scénarios, le seront toujours demain : augmenter les ressources fiscales pour réaliser les investissements demandés par les communes – ou réduire le programme d’investissements pour maintenir la pression fiscale.
    Depuis quelques décennies que je parcours le Loiret en tous sens et exerce des responsabilités électives importantes, je sais qu’on peut être, et qu’on doit être, fidèle à ses convictions tout en travaillant avec d’autres dans l’intérêt commun, hors de toute forme de sectarisme.
    JPS