Jean-Pierre Sueur était intervenu à l’Académie d’architecture, dont il est membre, lors d’un séminaire sur le patrimoine architectural du XXe siècle.
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Jean-Pierre Sueur était intervenu à l’Académie d’architecture, dont il est membre, lors d’un séminaire sur le patrimoine architectural du XXe siècle.
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Lors de l’assemblée générale des Jeunes Agriculteurs qui s’est tenue le 25 janvier à Beaune La Rolande, Jean-Pierre Sueur a pris position pour « un moratoire sur les terres agricoles ».
Il a notamment observé qu’il y a vingt ans, on disait que l’équivalent de la surface d’un département français en termes agricoles disparaissait tous les dix ans.
Il a dit qu’aujourd’hui le rythme s’était accéléré puisque c’est tous les sept ans que l’équivalent d’un département en terres agricoles qui disparait.
Pourquoi cette évolution ?
Parce que les villes et leurs périphéries s’étalent de plus en plus, parce que le « mitage » s’étend et que l’on « consomme » abusivement l’espace faute de mieux maitriser l’urbanisation et l’implantation des activités humaines.
Dans ses rapports (et en particulier le dernier, « Villes du futur, futur des villes : quel avenir pour les villes du monde ? »), Jean-Pierre Sueur a longuement montré que la « ville étalée » était coûteuse en énergie, peu conviviale, qu’elle manquait d’« urbanité » et consommait inutilement trop d’espace.
Préparer les villes du futur, repenser l’implantation des activités humaines et préserver des terres pour nourrir les êtres humains : ces objectifs, loin d’être contradictoires, sont pour Jean-Pierre Sueur tout à fait complémentaires.
>> Lire le compte-rendu de l’intervention de Jean-Pierre Sueur dans le Loiret Agricole et rural date du 1er février 2013
Participant ce samedi 2 février aux côtés de David Thiberge, à l’inauguration de l’Espace Anne-Frank, bâtiment voué à la petite enfance et à l’enfance, incluant une école maternelle, une école élémentaire, une salle multi-accueil pour les enfants de moins de 3 ans, un accueil de loisirs maternels et des espaces communs, j’ai été séduit par la beauté architecturale de cet édifice situé au cœur de l’éco-quartier du Hameau, conçu par les architectes Philippe Aureller et Jacques Dubois avec les membres de leur équipe. Cet édifice est particulièrement soigné. Le choix des matériaux - le bois notamment -, celui couleurs, des formes, des lumières et des ombres, des parcours et des circulations entre les différents espaces - tout concourt à créer une harmonie d’ensemble et un sentiment de bien-être. Nulle gratuité ni futilité dans ces choix – à l’inverse de ce que l’on constate parfois : c’est parque que la forme est ici en totale adéquation avec la vocation du lieu et les projets qu’il recèle que cette architecture est belle et forte.
Jean-Pierre Sueur
.Le Sénat a adopté à l’unanimité, les 28 et 29 janvier, deux propositions de loi rédigées par Jean-Pierre Sueur et Jacqueline Gourault à la suite des Etats généraux de la démocratie locale qui avaient été organisés par le Sénat à l’automne dernier.
Très attendue par de nombreux élus locaux, la première proposition de loi porte sur les conditions d’exercice des mandats locaux. Elle compte de nombreuses dispositions concrètes telles que : la fixation par la loi de l’indemnité perçue par les maires des communes de moins de 3.500 habitants ; l’instauration du statut de « salarié protégé » pour un grand nombre d’élus ; des mesures facilitant l’accès des salariés du secteur privé et des non salariés aux fonctions électives (suspension du contrat de travail, crédits d’heures, doublement de l’allocation différentielle de fin de mandat, etc.). Cette proposition de loi compte aussi la validation des acquis de l’expérience au titre d’une fonction élective locale pour la délivrance de diplômes ou des mesures favorisant la formation des élus locaux.
La seconde proposition de loi crée une instance dotée de larges prérogatives pour contrôler et évaluer les normes applicables aux collectivités locales. Celle-ci sera un « conseil national » très représentatif des élus locaux qui sera saisi en amont de tout projet de loi et de tout projet de texte réglementaire entraînant des normes concernant l’exercice par les collectivités locales de leurs compétences. Tous les avis du futur conseil national seront rendus publics. Il s’agit par ce nouveau dispositif de prévenir les excès de textes normatifs aux conséquences souvent coûteuses pour les collectivités locales, dont se plaignent nombre d’élus.
Jean-Pierre Sueur se réjouit de l’adoption unanime de ces deux textes, fruit d’une large concertation et d’un important travail parlementaire.
Ces deux textes doivent être maintenant examinés par l’Assemblée nationale.