Communiqué de presse du 6 juin 2003 Dans « La République du Centre » du lundi 2 juin 2003, Madame Maréchal, adjointe à l’action scolaire, affirme : « Il n’y a eu aucune politique du patrimoine scolaire pendant les deux précédents mandats… ».
Je m’inscris évidemment en faux contre cette affirmation.
Ces deux mandats ont été marqués, au contraire, par de très nombreux travaux dans les écoles. Rénover le patrimoine scolaire, mais aussi restructurer les écoles selon les nouveaux besoins pédagogiques, fut une volonté permanente des municipalités que j’ai eu l’honneur de conduire. Les faits comme les chiffres en témoignent.
Entre 1990 et 2001, une vingtaine d’écoles ou de groupes scolaires ont été, partiellement ou en totalité, rénovés, réaménagés, restructurés : l’école de la Madeleine, l’école Maxime Perrard, le groupe scolaire Michel de La Fournière, le groupe scolaire Gutenberg, le groupe scolaire Les Aydes, la maternelle Flora Tristan, l’école de la Charpenterie, la maternelle Claude Lewy, l’école Molière, l’école Claude Bernard, l’école Jacques Prévert, le groupe scolaire Gaston Galloux, l’école Charles Pensée, la maternelle René Thinat, l’école des Cordiers, la maternelle Jolibois, le groupe scolaire de la Cigogne, le groupe scolaire du Jardin des Plantes.
Cette liste ne tient pas compte des travaux effectués en 1989, dont le budget avait été préparé par mon prédécesseur, ni des nombreux restaurants scolaires qui ont été réaménagés.
Ces travaux correspondent à une somme de 7 700 000 € à laquelle il convient d’ajouter 6 200 000 € de « grosses réparations de bâtiments scolaires » qui ont concerné de très nombreuses écoles, soit un total de 13 900 000 € !
Au delà des « grosses réparations », l’actuelle municipalité, elle, ne semble pas avoir programmé la poursuite des nécessaires restructurations de groupes scolaires.
Beaucoup a été fait, beaucoup reste à faire mais, de grâce, n’érigeons pas le mensonge en vérité historique !

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