Oui, ce fut une vraie émotion lorsque pour la première fois dans l’histoire, nous avons pu entendre le président d’un pays en guerre s’exprimer en direct, par visioconférence, devant l’hémicycle du Sénat. Sans aucune note, il a parlé de tous les malheurs, de toutes les tragédies que son peuple connaît, exprimant directement ses demandes, faisant appel à la solidarité de la France et de l’Europe, expliquant que le combat de son pays pour la liberté était aussi le nôtre…
Ce fut un moment fort.
Mais au-delà de l’émotion, il nous faut agir :
  • répondre aux demandes de moyens de défense le plus efficacement possible avec la limite qu’impose la nécessité d’éviter une guerre mondiale et d’empêcher le recours aux armes nucléaires ;
  • développer à cet égard une vraie solidarité entre les pays d’Europe ;
  • renforcer les sanctions économiques autant que ce sera nécessaire, sans méconnaître qu’il y aura forcément des contrecoups pour nous ;
  • continuer d’accueillir des réfugiés – comme le font déjà  nombre de Français dans un véritable élan de solidarité.

JPS