Éditorial du numéro 36 de La Lettre de Jean-Pierre Sueur
Au moment où j’écris ces lignes, le peuple ukrainien continue de lutter courageusement, héroïquement contre la terrible agression et les bombardements criminels dont il est l’objet. Les Français, comme d’autres, font preuve d’une très remarquable solidarité pour accueillir les exilés, si nombreux, et l’Europe, plus unie que par le passé, se mobilise avec de multiples États pour exercer la pression maximale sur Vladimir Poutine afin qu’il renonce à son sinistre et tragique dessein et que soit trouvé au plus vite le chemin du cessez-le-feu.
Je ne sais si les choses auront évolué en mal, ou en bien – ce que nous espérons tous – lorsque vous lirez ces lignes.
Ce qui est sûr, c’est que s’il y a un sujet pour lequel il est impératif d’agir dans l’union, quelle que soit la période, c’est bien celui-là, qui nous ramène aux pires heures de l’histoire.
On le voit, le combat pour la paix n’est jamais acquis. Il faut œuvrer constamment pour elle. Cela suppose d’avancer toujours vers de vraies démocraties, d’apporter à nos enfants, ici et partout, toute l’éducation et la formation nécessaires pour qu’ils connaissent l’histoire, apprennent la vigilance, le prix de la démocratie et de la liberté, et les droits de tous les êtres humains à être respectés et à vivre en paix.
Je vous envoie ce 36e compte-rendu à la fin d’une session parlementaire, et avant un nouveau cycle qui s’ouvrira après les élections présidentielle et législatives.
En ces temps troublés et difficiles, je souhaite d’abord, bien sûr, le retour de la paix et je souhaite le meilleur pour notre pays, pour notre région Centre-Val de Loire, pour notre département du Loiret et pour chacune et chacun de vous.
Jean-Pierre Sueur