Je me suis joint le 26 septembre aux salariés de l’entreprise Rohm and Hass de Semoy qui sont allés à Paris à l’occasion de la réunion du comité central d’entreprise afin de leur apporter mon entier soutien.
Ces salariés défendent avec conviction, avec cœur, avec détermination le site de Semoy et leurs emplois.
Nous avons rencontré, avec leurs représentants, les responsables du groupe. Au terme de cet entretien, nombre de questions restent sans réponse :
Pourquoi cette fermeture du site alors que la santé financière et boursière du groupe Dow (qui possède Rohm and Hass) est florissante ?
Pourquoi délocaliser en Italie et en Allemagne les productions les plus innovantes et les plus porteuses du site de Semoy alors que beaucoup d’investissements y ont été faits ces dernières années ?
Pourquoi un maintien de l’activité pour vingt personnes serait-il devenu viable alors que les coûts de structure de l’entreprise sont incompatibles avec une seule ligne de production et un aussi faible nombre de salariés ?
Pourquoi la proposition de « filialisation » qui permettrait de préserver la plupart des emplois, qui est avancée par les représentants des salariés, n’est-elle pas être prise en considération ?Voila les questions qui restent posées. Avec celle que Pierre Ody, le maire de Semoy, venu aussi à Paris, a ainsi formulée : « Ne serait-il pas préférable d’investir les 31 millions d’euros prévus pour financer le plan social sur le site de Semoy pour le sauver et le développer ? ».
Ces salariés défendent avec conviction, avec cœur, avec détermination le site de Semoy et leurs emplois.
Nous avons rencontré, avec leurs représentants, les responsables du groupe. Au terme de cet entretien, nombre de questions restent sans réponse :
Pourquoi cette fermeture du site alors que la santé financière et boursière du groupe Dow (qui possède Rohm and Hass) est florissante ?
Pourquoi délocaliser en Italie et en Allemagne les productions les plus innovantes et les plus porteuses du site de Semoy alors que beaucoup d’investissements y ont été faits ces dernières années ?
Pourquoi un maintien de l’activité pour vingt personnes serait-il devenu viable alors que les coûts de structure de l’entreprise sont incompatibles avec une seule ligne de production et un aussi faible nombre de salariés ?
Pourquoi la proposition de « filialisation » qui permettrait de préserver la plupart des emplois, qui est avancée par les représentants des salariés, n’est-elle pas être prise en considération ?Voila les questions qui restent posées. Avec celle que Pierre Ody, le maire de Semoy, venu aussi à Paris, a ainsi formulée : « Ne serait-il pas préférable d’investir les 31 millions d’euros prévus pour financer le plan social sur le site de Semoy pour le sauver et le développer ? ».
Jean-Pierre Sueur
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