Les bulletins publiés chaque année, richement illustrés, constituent au total une véritable somme : ils présentent, expliquent, défrichent l’œuvre de Roger Toulouse faite de peintures, de sculptures et de poésie.
Pour le centenaire de la naissance de l’artiste, c’est à une très riche exposition rétrospective que nous sommes conviés au Théâtre d’Orléans.
À cette occasion, les « Amis de Roger Toulouse » ont publié un numéro hors-série de leur revue qui présente en six étapes, son intervention artistique.
Celui-ci – on l’a souvent dit – se nourrit de toutes les tendances, de toutes les écoles qui marqueront la peinture de la première moitié du XXème siècle. Mais Roger Toulouse n’est jamais esclave ni dépendant. Il inscrit tous les apports dans sa propre démarche, qui garde son identité et son unité.
De même, s’il dépeint la nature et les êtres humains, il s’attache à représenter les machines et techniques industrielles, et à magnifier ces œuvres de l’homme, sans pour autant accepter – Abel Moittié l’écrit très bien dans sa préface – que celles-ci ne l’écrasent.
Pour éclairante qu’elle soit, cette description de l’œuvre en six périodes est, bien sûr, discutable et trop simplificatrice.
Rien en vaut le regard que chacun pourra porter, en contemplant les œuvres au Théâtre, sur la singulière et considérable aventure artistique qu’elles constituent.
Jean-Pierre Sueur
Les auteurs du numéro hors-série ont bien voulu reproduire des extraits de l’article que j’ai publié dans le premier numéro de la revue des « Amis de Roger Toulouse » en 1996.
Ces extraits sont reproduits ici.