Je tiens à signaler tout particulièrement le livre de Patrick Communal intitulé « La petite reine de Kaboul » qui vient de paraître aux éditions de l’Atelier.
L’héroïne de ce livre, Masomah Ali Zada, était membre, avec d’autres jeunes filles, de l’équipe nationale féminine de cyclisme d’Afghanistan.
Comme elle l’écrit : « En Afghanistan, faire du vélo est considéré comme un des plus grands péchés et déshonneurs qui puissent arriver aux filles. De ce fait, elles n’osent pas en faire et leurs familles ne le permettent pas ».
Pour s’entraîner, Masomah et ses compagnes doivent faire rappel à nombre de ruses et de précautions. Elles sont constamment menacées.
Patrick Communal écrit : « Au début, Masomah a peur, mais elle va au-delà de sa peur, elle affronte son pays, le peuple afghan, pour dire et redire que le destin des femmes ne peut être une vie d’esclave au service d’un homme et de sa famille, que les femmes doivent pouvoir faire du sport, des études, décider de leur avenir ».
Les menaces et menaces de mort visent nos jeunes cyclistes. Leur situation devient plus difficile encore lorsqu’elles participent – au prix de nombre de difficultés – à des compétitions internationales, ce qui accroît leur notoriété et donc les menaces qui pèsent sur elles…
Comme l’écrit Pascal Martineau dans sa préface, « Ce récit qui nous conduit de Kaboul à Guéhenno en passant par Katmandou, Téhéran, Dubaï, Prague, Paris, Orléans, Albi et Lille, plus encore qu’une histoire exemplaire de solidarité reliant des vies a priori si éloignées, est une invitation à une réflexion tout autant individuelle que collective sur l’altruisme ».
JPS