Parution des actes - Hôtel Groslot Je suis très heureux de vous accueillir ce soir à l’Hôtel Groslot à l’occasion de la parution des actes du colloque consacré à Henry-Louis DUHAMEL du MONCEAU.

Cette parution achève un cycle de plusieurs années de travail préparatoire, d’un année de travail plus intensif à l’occasion de laquelle colloque, conférences, expositions de haut niveau se sont succédées :

Pour mémoire, je rappellerais :

les expositions :

celle du Muséum des Sciences Naturelles, « Duhamel du Monceau, œuvres scientifiques illustrées » qui s’est tenue du mois de mars au mois de décembre et qui a permis de redécouvrir des manuscrits de Duhamel conservés au Musée de Pithiviers comme des objets qu’il a manipulés ou qui lui étaient contemporains.
Cette exposition a été complétée par la présentation (avec la possibilité de les consulter), dans la salle du Fonds ancien de la Médiathèque, d’ouvrages de Duhamel du Monceau ;

l’exposition-promenade dans le Jardin des Plantes, organisée par la Direction des Espaces Verts de la Ville d’Orléans qui avait pour thème central, le transport maritime des plantes en vue de leur acclimatation, et qui était complétée par une présentation qui doit perdurer, des plantes et des arbres ayant un lien avec Duhamel.
Cette exposition participe d’ailleurs au renouveau du Jardin des Plantes qui va bénéficier d’une réfection attendue des serres.

les conférences :

au cours de l’année 2000, ce sont 7 conférences, de mars à octobre, qui ont permis de faire le point sur l’état des connaissances sur Duhamel et son époque, sur ses travaux et ceux de ses contemporains.


le timbre-poste

Orléans première ville postière de France se devait d’appuyer la demande de l’Académie concernant la parution d’un timbre-poste à l’effigie de Duhamel du Monceau. C’est ce que nous avons fait. La démarche a été payante puisque cette demande a été retenue. Les 13 et 14 mai dernier, dans la foulée du colloque du 12 mai, nous avons pu découvrir, en exclusivité, ce timbre qui permettra de perpétuer le souvenir de l’homme et de la commémoration.

Enfin, le colloque

qui s’est tenu le 12 mai dernier, au Muséum des Sciences Naturelles, avec 13 communications qui, elles aussi, ont permis de faire le point sur l’apport de l’œuvre d’Henry-Louis DUHAMEL du MONCEAU.
L’organisation d’un colloque est toujours une chose importante. Mais la publication des actes est une affaire également importante. Il s’agit de conserver la mémoire d’un moment particulier, mais aussi, dans un souci scientifique, de diffuser les connaissances.
Je suis donc particulièrement heureux de la publication des actes de ce colloque.


Cette parution atteste aussi du dynamisme de l’Académie d’Orléans qui a été capable de conduire une manifestation d’ampleur nationale puisque la commémoration du tricentenaire de la naissance de Duhamel du Monceau a figuré au rang des célébrations nationales, et sous le haut patronage du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche.

L’organisation de ce colloque s’inscrit parfaitement dans les missions de l’Académie d’Orléans qui, héritière de la Société d’Agriculture, Sciences, Belles-Lettres et Arts créée au début du XIXe siècle, cherche à susciter et diffuser des recherches dans les domaines des sciences physiques, naturelles, agronomiques, médicales, ainsi que dans le domaine des Belles-Lettres.

Le travail de l’Académie s’inscrit d’ailleurs dans cette démarche d’ouverture, de curiosité, d’échanges qui étaient le propre des sociétés savantes du Siècle des Lumières et avec lesquelles Duhamel du Monceau travailla activement. Il existe donc une continuité historique et philosophique entre le personnage que vous avez aidé à célébrer et les missions de l’Académie d’Orléans.

Cette continuité se retrouve également dans la diversité de ses objets d’étude qui vous intéressent également :

• l’agriculture bien sûr dont il a abordé toutes les branches, de l’arboriculture à la culture des grains, en passant par l’exploitation des bois ou le transports des plantes par les navires ;

• mais aussi les sciences et les techniques, puisque Duhamel écrivit sur des sujets aussi divers que la construction des navires, les savonneries, l’art du cartier, la conservation et la police des grains, la fabrication de la colle et l’amidon, etc.

C’est pour toutes ces raisons que seule l’Académie d’Orléans pouvait prendre en charge de cet hommage.


J’ajouterai également une troisième raison.

L’organisation de cette célébration nationale par l’Académie d’Orléans s’est faite avec simplicité, modestie, mais aussi avec la sage détermination qui convient à ceux qui œuvrent pour ce que certains appelaient au siècle des Lumières « l’accroissement de l’esprit universel ». En ce sens, également, la commémoration que vous avez organisée rejoint les adjectifs que Condorcet utilisa pour qualifier l’œuvre de Duhamel du Monceau, elle fut « utile, glorieuse et paisible ».

Thème : Archives