Loiret

  • Le Loiret agricole et rural, 24 mars 2023

     
  • La République du Centre, 12 avril 2020

     

     
  • À la demande de l’UMIH du Loiret, Jean-Pierre Sueur était intervenu auprès de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, pour lui faire part des difficultés persistantes d’un certain nombre d’entreprises de la restauration et de l’hôtellerie et lui demander des assouplissements dans les remboursements des prêts bancaires garantis par l’État qui leur ont été consentis. Le ministère des Finances lui a répondu.
  • L'Éclaireur du Gâtinais, 2 février 2022

     
  • Au sujet du grand rassemblement de l’association « Vie et lumière », je tiens à dire d’abord que ma réaction, et celles de mes collègues élus, ne sont nullement dirigées contre cette association, ni contre les « gens du voyage », que nous connaissons et qui doivent pouvoir faire leur pèlerinage et vivre leur religion dans de bonnes conditions.

    Je tiens aussi à dire qu’aucune ville et qu’aucune agglomération de France ne font plus que les communes de Nevoy (1 200 habitants) et que le Giennois, puisque depuis de nombreuses années, ils accueillent pour la Pentecôte, pendant près d’un mois, entre sept mille et dix mille caravanes. Et que les élus de Nevoy et du Giennois s’impliquent pleinement pour que tout se passe au mieux. Que les « donneurs de leçons » en fassent autant !

    Cela étant dit, je tiens à déplorer vivement le fait que l’État n’ait pas respecté ses engagements.

    Il y a cinq ans, nous avions obtenu des Premier ministre et ministre de l’Intérieur de l’époque que le second pèlerinage de l’année, au mois d’août, aurait lieu désormais chaque année sur un terrain de l’État, mis à disposition par celui-ci. Cet engagement pris devant les parlementaires et les élus, oralement et par écrit, a été strictement respecté chaque année jusqu’en 2018 inclus.

    Cette année, j’ai pris contact avec le ministère de l’Intérieur en mars et avril. À mon initiative, nous avions été reçus – parlementaires et élus locaux – à Matignon en mai. Le même engagement a été réitéré, sans la moindre ambiguïté.

    Mi-juillet, un terrain a été annoncé dans la Marne. J’en ai remercié le Premier ministre au Sénat le 18 juillet. Il m’a été confirmé que tout était réglé. Or les représentants de « Vie et lumière » ont constaté sur place le 19 juillet que le terrain était « impraticable. »À la suite de quoi je multiplie les appels téléphoniques auprès des différents hauts responsables de Matignon. Entendant des versions différentes, j’appelle le préfet de la Marne qui m’expose, avec force détails, que le terrain est véritablement impraticable. Je m’étonne qu’entre le mois de mai et le 19 juillet, personne à Matignon ou ailleurs ne se soit enquis d’aller sur place, avec les responsables de « Vie et lumière », pour s’assurer que ce terrain de la Marne, qui était enfin proposé, était bien praticable ! Cela me paraît incompréhensible.

    Les trois sénateurs du Loiret et le député de la circonscription contactent le Premier ministre le mardi 24 juillet à la faveur des questions d’actualité. Le mercredi soir, Edouard Philippe charge le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, de « trouver une solution. » Je téléphone le 25 au directeur-adjoint du cabinet du ministre de l’Intérieur qui me dit que contact va être pris avec Florence Parly, ministre des Armées, pour « trouver une solution. » Le lendemain, le même ministère m’annonce qu’il n’y a pas de solution. Le vendredi 26, je multiplie les contacts avec Matignon. Sans succès. J’expose qu’il n’est pas possible que les ministres « se renvoient la balle » et que puisqu’il y a un engagement ferme, solennel et public de l’État, il revient au chef du gouvernement de veiller à son application effective.

    Et puis j’arrête. Je vois que la cause est perdue. Et que personne ne veut prendre de décision pour respecter l’engagement pris.

    Il me reste à déplorer ce qui est une véritable INCURIE de l’État.

    Jean-Pierre Sueur

     

  • À la demande d’un certain nombre de maires du Loiret, Jean-Pierre Sueur a déposé et défendu un amendement disposant que le maire de la commune est obligatoirement informé de tout projet d’implantation d’éoliennes sur le territoire de la commune quinze jours au moins avant le dépôt de l’autorisation environnementale. Cet amendement a été adopté par le Sénat ce jeudi 5 mars. Jean-Pierre Sueur s’est réjoui en séance de voir ainsi les maires dotés d’une information très précieuse, dont il peuvent n’avoir pas connaissance dans l’état actuel de la législation.

     

  • La République du Centre, 19 mars 2022

     
  • France Bleu, 21 février 2021

  • Mag'Centre, 23 septembre 2020

     
  • C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends le décès de Jean Ros, qui a tellement œuvré pour le sport à Orléans et dans le Loiret.
    Né à Oujda, au Maroc, Jean Ros a commencé à prendre des responsabilités sportives au club de basket de Fès. Rentré en France, il a été cadre à La Poste et à France Télécom. Et il a consacré toute sa vie, une grande partie de son temps libre, au sport. Il a été l’un des fondateurs de l’Union sportive Orléanaise (USO). Il a été joueur, entraîneur, arbitre de basket, membre du comité directeur du Loiret de basket, mais aussi du comité directeur du Loiret de volley-ball.
    Jean Ros aura été 28 ans président du comité départemental olympique et sportif du Loiret. Il a fondé le comité du Loiret de la Fédération française des médaillés de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif, et l’a présidé durant 40 ans.
    Il était chevalier de la Légion d’Honneur et chevalier de l’Ordre national du Mérite.
    Il venait d’achever, il y a quelques mois, une vaste histoire du sport orléanais sous le titre Orléans raconte son sport de 1882 à nos jours, encore inédite.
    J’ai conscience que cet exposé est bien loin d’être exhaustif. Mais, au-delà de ce rappel de toutes les responsabilités exercées par Jean Ros, je veux souligner son dévouement, son intégrité, son attachement à une véritable éthique du sport, bien loin des dérives qu’il réprouvait. Pour lui, le sport était d’abord un humanisme.
    Jean était fidèle en amitié. J’en ai souvent eu la preuve.
    Mes pensées vont à son épouse Lucette, et à sa fille Nathalie dont il était si fier.
    Jean-Pierre Sueur 
  • La République du Centre, 13 mai 2022

     
  • La République du Centre, 23 décembre 2021

     
  • Jean-Marie Muller vient de nous quitter. Il aura consacré toute sa vie à penser la non-violence, et à mettre ses actes en conformité avec sa pensée. Il habitait dans le Loiret, à Chanteau. Il était amical, fraternel. Je me souviens de longues conversations avec lui. Il était très ouvert au dialogue, y compris avec les responsables de la Défense, qui ont, à plusieurs reprises, sollicité ses réflexions et analyses.
    Il avait publié trente-six livres, une œuvre considérable, depuis L’Évangile de la non-violence, en 1969, jusqu’à La violence juste n’existe pas. Oser la non-violence, en 2017, en passant par Désarmer les dieux, ample analyse des rapports entre les religions et la violence, et des ouvrages consacrés à Gandhi, Simone Weil, Charles de Foucault, Albert Camus, Nelson Mandela, Guy-Marie Riobé, etc. Ses livres ont été traduits dans le monde entier, parfois clandestinement, comme en Pologne.
    Jean-Marie Muller avait sollicité l’objection de conscience, alors qu’il était officier de réserve. Il s’en suivit un procès au cours duquel il reçut le soutien de Guy-Marie Riobé, évêque d’Orléans. Il alla protester sur place, dans le Pacifique, contre les derniers essais nucléaires français. Il participa à la conférence de Medellin. Il se rendit partout, en Amérique du Sud, en Afrique, au Moyen Orient, en Inde, au Liban, pour défendre ses convictions lors de multiples conférences, colloques, ou en donnant de nombreux enseignements. Il était connu dans le monde entier, parfois plus qu’en France.
    Il avait fondé le Mouvement pour une Alternative Non Violente (MANV). Il était directeur des études à l’Institut de recherche pour une résolution non violente des conflits. Il était l’un des fondateurs de la première université académique pour la non-violence dans le monde.
    Ses convictions étaient fortes. Il était chaleureux. Qu’on partage des idées ou non, sa contribution est féconde et profonde pour toutes celles et tous ceux qui aspirent à la paix - dans un monde où la violence  et la guerre prennent toujours trop de place.
    Un grand merci, Jean-Marie !
    Jean-Pierre Sueur

     

  • La République du Centre du 5 novembre 2009

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  • Jean-Paul Rabourdin nous a quittés. Il nous aura constamment marqués par son sens de l’engagement et son dévouement discret. Jean-Paul n’était pas un « arriviste », il ne cherchait pas à se mettre en avant : il était simplement au service des autres, guidé par de solides valeurs. Ainsi s’est-il engagé dans son métier d’agriculteur, à Sandillon, et, très vite, dans le syndicalisme agricole. Il s’est engagé politiquement au sein du Parti socialiste. Il s’est engagé dans la vie associative, notamment au Secours populaire. Jean-Paul, avec la « force tranquille » de son tempérament, refusait toute discrimination et voulait que tous les humains soient des frères et des sœurs, quelle que fût leur origine ou la couleur de leur peau. Merci Jean-Paul ! Toute mon amitié à ton épouse Chantal et à tes enfants, Fabrice et Carole.
    JPS
  • Après avoir rencontré récemment les membres de « l’Association du bassin de La Cléry », Jean-Pierre Sueur est intervenu auprès de Franck Riester, ministre de la Culture et Pierre Pouëssel, préfet du Loiret, pour appeler tout particulièrement leur attention sur les vives préoccupations des riverains de la rivière La Cléry au sujet du devenir des 35 moulins qui sont situés sur les 43 kilomètres que compte ce cours d’eau.

    « En effet – a-t-il écrit – les propriétaires de ces moulins ont reçu cet été des projets d’arrêtés les obligeant à effectuer des travaux, ou à prendre des mesures qui pourraient mettre en cause la pérennité de ces moulins. Ainsi, en serait-il, par exemple, de l’obligation faite aux propriétaires de certains moulins d’ouverture des vannes pendant une période de six mois par an, ce qui pourrait avoir des effets très négatifs sur le niveau de l’eau et sur l’environnement ».

    Jean-Pierre Sueur a indiqué qu’« aucune réunion publique n’avait été organisée par les services de l’État pour présenter et justifier les mesures envisagées ». Il s’est étonné qu’ « une concertation approfondie n’ait pas été mise en place alors qu’il est demandé aux propriétaires concernés de s’exprimer dans de très brefs délais, puisqu’ils devaient le faire avant le 30 septembre prochain sur les projets d’arrêtés qui leur ont été transmis cet été ».

    Il a souligné que « les moulins, dont certains sont très anciens, constituent un patrimoine de grande valeur, aussi bien sur La Cléry que sur d’autres rivière du département du Loiret, auxquels les habitants sont légitimement attachés. Ils méritent assurément d’être protégés » et a rappelé qu’il était lui-même intervenu au Sénat lors de débats parlementaires qui ont permis l’adoption d’articles de loi qui confortent cet objectif. Il s’agit d’articles qui disposent que «la gestion équilibrée de la ressource en eau ne fait pas obstacle à la préservation du patrimoine hydraulique, en particulier des moulins hydrauliques et de leurs dépendances, ouvrages aménagés pour l'utilisation de la force hydraulique des cours d'eau », et que « les mesures résultant de l'application du présent article sont mises en œuvre dans le respect des objectifs de protection, de conservation et de mise en valeur du patrimoine protégé soit au titre des monuments historiques, des abords ou des sites patrimoniaux remarquables en application du code du patrimoine, ou du code de l'urbanisme ».

    Il a également ajouté que les moulins peuvent produire de l’énergie renouvelable et que les biefs constituent des réserves incendies précieuses pour la sécurité incendie.

    Il a enfin demandé au ministre et au préfet « compte tenu de la vive et légitime émotion des riverains de La Cléry » une « remise à plat de ce dossier et l’organisation de réunions publiques ainsi que de concertations approfondies avec les riverains afin de prendre pleinement en compte, outre la gestion équilibrée de la ressource en eau, l’incontestable valeur patrimoniale de tous les moulins concernés ».

    >> La lettre au ministre de la Culture

    >> La lettre au préfet

  • Après avoir reçu des représentants dans le Loiret du Syndicat Alternative Police CFDT, qui ont évoqué les conditions d’exercice de leur métier dans notre département, Jean-Pierre Sueur est intervenu auprès de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur.

    Il a tout d’abord particulièrement insisté sur la nécessité de renforcer les effectifs, largement déficitaires, dans tous les corps, de manière récurrente. Ainsi, alors que l’effectif de référence compte 551 personnels de police, seuls 510 postes sont effectivement pourvus. Il y a donc un sous-effectif de 41 postes, par rapport à un effectif de référence déjà contraint.

    Il a demandé en outre la nomination d’effectifs complémentaires en lien avec la création de quartiers de reconquête républicaine dans les circonscriptions d’Orléans et de Montargis, comme cela a été fait dans d’autres circonscriptions de la région Centre-Val de Loire. Il a aussi demandé, pour accroître l’attractivité du Loiret auprès des personnels de police, l’instauration d’une prime de fidélisation, comme cela existe dans d’autres départements comparables, et l’instauration d’horaires de travail plus adaptés à la vie sociale et familiale des fonctionnaires.

    >> La lettre envoyée à Christophe Castaner

  • Après avoir rencontré les représentants du syndicat Alternative Police CFDT, Jean-Pierre Sueur a écrit à Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, pour lui donner acte que les vingt-cinq policiers dont il avait annoncé la nomination ont bien été affectés en 2021 dans le Loiret… mais que, depuis, un nombre équivalent de policiers ont quitté le Loiret pour d’autres départements. Il lui a donc demandé d’affecter au moins trente policiers dans le Loiret pour compenser ces départs. 
    Il lui a, de plus, demandé, par une question écrite (lire ci-dessous), que pour pallier cet important « turn over », les policiers  affectés à Orléans et Montargis  puissent bénéficier de la « prime de fidélisation », à l’instar de ceux de  Dreux, Vitrolles, Marseille, Lille, Dunkerque, Beauvais, Creil, Calais, Lyon, Gisors, Le Havre, Rouen et Amiens. 
     
    Circonscriptions de sécurité publique éligibles à l’indemnité de fidélisation
    M. Jean-Pierre Sueur appelle l’attention de M. le ministre de l’Intérieur sur la rotation des personnels de la Police nationale. Dans certaines zones de notre territoire, comme le département du Loiret, les effets de nouvelles affectations sont souvent réduits à néant en raison des départs non remplacés qui interviennent ensuite. Or, il existe en Île-de-France et dans des agglomérations telles que Vitrolles, Dreux, Lille, Marseille, Dunkerque, Creil, Calais, Lyon, Givors, Le Havre, Rouen, Amiens notamment, une indemnité de fidélisation instituée par le décret n° 99-1055 du 15 décembre 1999. Elle est versée aux fonctionnaires de police qui exercent dans des secteurs reconnus comme difficiles ou confrontés à un taux de rotation élevé de personnels entraînant de réels problèmes de recrutement et d’occupation de postes. Le département du Loiret entrant dans cette catégorie, il lui demande si la liste des circonscriptions de sécurité publique éligibles à cette indemnité (déjà modifiée par le décret n° 2017-455 du 30 mars 2017) pourrait être révisée afin d’y intégrer, notamment, les zones de police d’Orléans et de Montargis.
     
  •  Après s’être rendu au collège, Jean-Pierre Sueur a adressé ce matin le courrier suivant à Katia Béguin, rectrice et à Philippe Ballé, directeur des services académiques de l’Éducation nationale :

    « À la suite de l’agression violente dont a été victime un surveillant au collège Alain-Fournier d’Orléans la Source, j’ai dialogué ce matin avec les représentants des enseignants, des parents d’élèves et l’équipe de direction du collège.

    Au terme de ces contacts, il m’apparaît que des mesures d’urgence sont nécessaires pour accroître les conditions d’encadrement au sein de ce collège.

    Il serait, en particulier, indispensable d’affecter à ce collège dans les meilleurs délais :

    • Un poste de conseiller principal d’éducation
    • Au moins deux postes de surveillants complémentaires
    • Un poste d’infirmière pour pallier la vacance actuelle.

    Au-delà, d’autres dispositions seront nécessaires. Il faudra, en particulier, parvenir à une réduction des effectifs pour favoriser un meilleur encadrement des élèves.

    En effet, comme vous le savez, l’effectif du collège s’est accru depuis la fermeture du collège de la Bolière et alors même que de nouveaux logements sont construits ou en construction dans le quartier de La Source. »

  • Jean-Pierre Sueur est intervenu en séance publique au Sénat sur la situation de l’Office National des Forêts (ONF), après avoir reçu l’ensemble des représentants des personnels de cet organisme. Il a demandé une « grande ambition » pour l’ONF, avec les personnels, les moyens et la programmation financière qu’appellent l’atout considérable que constitue la forêt française, aux plans écologique, économique et touristique. Il a dit que le projet d’ordonnance présenté par le gouvernement n’était pas du tout à la hauteur de ces enjeux, qu’il dépossédait le Parlement et qu’il fallait un projet de loi, notamment pour ce qui est des statuts des personnels et de la composition du conseil d’administration. Il a illustré son propos en évoquant la forêt d’Orléans et l’arboretum des Barres, situé à Nogent-sur-Vernisson.