Social

  • Jean-Pierre Sueur, Anne Leclercq, vice-présidente de la Région Centre Val de Loire, David Valence, maire de Saint-Dié (Vosges) et des représentants des salariés d’Inteva de Sully (Laurent Chéramy et Dénis Bernard) et de Saint-Dié ont été reçus le 2 octobre au ministère de l’économie, des finances et de l’industrie par Louis Margueritte, secrétaire général du Comité interministériel à la restructuration industrielle (CIRI) et ses collaborateurs. 
    Les élus et représentants des salariés ont insisté  auprès de leurs interlocuteurs pour que les trois demandes suivantes soient clairement prises en compte par le Ministère de l’industrie et celui du Travail, en particulier dans leurs interventions auprès du groupe Inteva.
    1) Le respect intégral des engagements pris par l’entreprise à l’égard des salariés qui l’ont d’ores et déjà quittée dans le cadre des Plans de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) qui ont été signés.
    2) Un engagement clair sur la pérennité du site de Sully-sur-Loire, le maintien sur place des activités de recherche comme des activités de production, et donc les investissements nécessaires pour assurer cette pérennité, tout cela étant étudié en lien avec les collectivités locales. Et que tout soit fait désormais pour réduire au maximum le nombre d’emplois supprimés à Sully-sur-Loire.
    3) Un engagement effectif pour la ré industrialisation du site de Saint-Dié, la mobilisation pour ce faire, dans des délais rapides, de crédits inscrits dans le plan de relance. Et une implication forte du ministère sur place en lien étroit avec les collectivités locales. 
     
    >> Dans les médias :
  • Je tiens à signaler tout particulièrement la nouvelle édition d’un livre que vient de de publier le mouvement Aide à toute détresse (ATD) Quart Monde intitulé En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté.

    Ce livre publié par les éditions Quart Monde et les éditions de l’Atelier est tout simplement remarquable. C’est un chef d’œuvre de pédagogie. Ce livre apporte en effet des réponses précises, argumentées et chiffrées à 125 questions – qui représentent chacune l’un des préjugés, l’une des « idées toutes faites » qui sont si facilement véhiculées dans notre société ou au sein de ce que qu’on appelle « l’opinion publique » s’agissant des pauvres et de la pauvreté.

    Quelques exemples : « Les pauvres creusent les déficits » ; « Si l’on veut travailler, on trouve » ; « Les pauvres sont des fraudeurs » ; « « L’immigration augmente massivement en France » ; « Pour réduire le chômage et la pauvreté, il faut baisser les cotisations sociales » ; « On travaille moins en France que dans les autres pays » ; « Le montant du SMIC est trop élevé » ; « En accueillant les réfugiés en France, on provoque un appel d’air » ; etc.

    Je ne puis mieux faire pour conclure que citer les deux premiers paragraphes de la préface que Cécile Duflot a rédigée pour ce livre :

    « Les idées fausses, c'est ce qui mine l'intelligence. Ne pas se poser de questions, se le tenir pour dit, une fois pour toutes, dans le confort trompeur que produit le refus de réfléchir. Ce confort n'est pas seulement trompeur, il est fade, il enlève de la vie à la vie. Ne pas regarder le monde tel qu'il est, se limiter à son environnement immédiat, c'est se croire en paix sans l'être. Ce qui nous rend assurément humains et vivants c'est l'absence de renoncement, c'est le goût de changer, c'est la curiosité. C'est ce qui a fait que notre espèce humaine a défriché tant de terrains inconnus. C'est avec la pauvreté que cette mise à distance organisée est sans doute la plus commune. Refuser de regarder les pauvres et la pauvreté pour ce qu'ils sont, c'est sans doute pour beaucoup une façon de se protéger du risque de le devenir tout autant que de s'interroger sur sa responsabilité et sa capacité à agir. Et c'est pour cela que le travail d'ATD Quart Monde est si précieux. Parce qu'il ouvre les yeux, parce qu'il permet de ne plus simplement voir mais de comprendre. »

    Un dernier mot : le livre coûte six euros. Ce qui est peu, vu la richesse du texte ! Achetez-le, vous ne le regretterez pas !

    Jean-Pierre Sueur

  • Jean-Pierre Sueur est intervenu ce jeudi 26 mars au Sénat au sujet de l’entreprise 3M Santé de Pithiviers. S’adressant au ministre,il a évoqué les salariés « qui sont souvent présents dans l’entreprise depuis 20 ou 30 ans, font un travail de grande qualité, dans un domaine où les débouchés existent, dans un groupe qui a récemment racheté des entreprises ».
    « Je rappelle que le chiffre d’affaires du groupe 3M Santé était en 2008 de 25 milliards de dollars, le résultat net de 3,4 milliards de dollars et le bénéfice par action a été de 4,89 dollars ».
    « Dans ces conditions, comment comprendre les 110 suppressions d’emploi annoncées ? Comment comprendre que, de surcroît, l’entreprise ne proposait en termes de prime de départ et de prime de transferts jusqu’à ces derniers jours que des sommes indigentes ? Comment ne pas comprendre l’exaspération des salariés qui depuis des mois demandent et attendent autre chose ? ».
    « Nous avons été reçus, Monsieur le Ministre, avec les représentants des salariés et Madame le Maire de Pithiviers par votre directeur de cabinet. Celui-ci s’est engagé, à notre demande, à ce que Mme Lagarde, ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, intervienne auprès de la direction mondiale du groupe 3M Santé aux 
    États-Unis. Celui-ci m’a confirmé depuis que Mme Lagarde avait envoyé un courrier personnel à cette direction. Je vous demande que cette intervention soit réitérée. Et je vous remercie de nous faire part des réponses qui seront faites ».
    « Les habitants de Pithiviers, que je connais, sont calmes. Les salariés de 3M Santé aussi. Mais lorsqu’une telle exaspération s’exprime, et lorsque le désespoir se manifeste ainsi, il faut l’entendre, Monsieur le Ministre, et il faut que des réponses soient apportées ».
  • De nombreux gouvernements avant celui-ci ont fait usage de l’article 49-3 de la Constitution. Mais cette fois-ci, ce recours à cet article qui permet à un texte d’être « voté » sans qu’il y ait de vote ne passe vraiment pas. Pourquoi ? Parce que le projet de loi sur les retraites, « habillé » pour les besoins de la cause en projet de loi de finances, a suscité une opposition si forte dans la population, une mobilisation si unanime et pacifique – ce qui est presque sans précédent – de toutes les organisations syndicales, que ce 49-3 apparaît comme un acte de pure autorité qui accroît la fracture entre le président de la République et un grand nombre de Français. Sur ce sujet aussi sensible, s’obstiner dans l’intransigeance, la rupture, la fermeture et la fracture m’apparaît être une profonde erreur.
    JPS
  • Par une question écrite, Jean-Pierre Sueur a interpellé le ministre de la Ville et du Logement au sujet de l’accès des personnes en situation de handicap aux aides au logement. Le ministre lui a répondu.
  • Jean-Pierre Sueur a interpellé Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, au sujet de l’accessibilité des programmes télévisés pour les personnes en situation de handicap. Celle-ci lui a répondu.

    >> Lire la lettre de Sophie Cluzel

  • Jean-Pierre Sueur avait interpellé Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, sur la nécessaire revalorisation salariale des aides à domicile et des aides-soignantes. Elle lui a répondu.

    >> Lire la réponse de Brigitte Bourguignon

  • Jean-Pierre Sueur, sénateur du Loiret, a interpellé le gouvernement sur la rémunération des aides à domicile. Alors qu’un avenant à la convention collective de leur branche a été approuvé par la commission nationale d’agrément, cet avenant n’est toujours pas agréé par le gouvernement. Or celui-ci se traduirait par une augmentation de 12,5 % de la masse salariale de ces professionnels, dont les rémunérations sont trop faibles. Il a demandé que cet avenant soit agréé.
    S’agissant des aides-soignants travaillant au sein des services de soins infirmier à domicile, il a demandé qu’ils bénéficient des mêmes revalorisations de leurs salaires que celles dont bénéficient depuis le « Ségur de la santé » leurs collègues qui sont employés au sein d’établissements publics. C’est pour Jean-Pierre Sueur une question de justice.
    > La questionsur les aides à domicile
    > La question sur les aides-soignants
  • Jean-Pierre Sueur était intervenu auprès d'Emmanuelle Wargon, ministre chargée du logement, au sujet des difficultés d'articulation entre les différentes aides à la rénovation.

    La ministre lui a répondu.

     

  • France 3 Centre-Val de Loire, 12 septembre 2022

  • Jean-Pierre Sueur vient d’adresser à Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, la question écrite ci-dessous pour demander l’attribution d’une prime exceptionnelle aux auxiliaires de vie.

    Attribution d’une prime exceptionnelle aux auxiliaires de vie

    Jean-Pierre Sueur appelle l’attention du ministre des solidarités et de la santé sur le fort engagement des auxiliaires de vie qui ont été et sont soumises aux mêmes risques que d’autres personnels relevant de son ministère durant la période de l’état d’urgence sanitaire. Il apparaît pleinement justifié que celles-ci bénéficient de la prime exceptionnelle qui sera attribuée à ces autres personnels. Il lui demande de bien vouloir confirmer qu’il en sera ainsi et le tenir informé du montant de cette prime exceptionnelle qui leur sera allouée ainsi que des modalités de son versement.

    >> LIre La République du Centre du 23 mai

  • Tout à fait favorable à la création de la cinquième branche de la Sécurité sociale, Jean-Pierre Sueur a fait le constat, lors du débat sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022, que celle-ci n’était pas financée. C’est pourquoi il a fermement soutenu un amendement de Bernard Jomier instaurant un prélèvement au taux de 1 % assis sur les revenus des capitaux mobiliers. Cet amendement a été adopté par le Sénat. Mais on peut craindre qu’il ne soit pas adopté par la majorité de l’Assemblée nationale, en dernière lecture.

  • Auteur d’une question orale avec débat sur les équipementiers et sous-traitants de l’automobile, des inquiétudes pour l’avenir ou ont annoncé des licenciements voire des suppressions de site : Deutsch et Federal Mogul à Saint Jean de la Ruelle, Hutchinson à Châlette, Faurecia à Nogent sur Vernisson, Thyssenkrup à Amilly, Proma à Gien, la SIFA et TRW à Orléans, Trouillet à Neuville aux Bois, STECO à Outarville, IBIDEN à Courtenay, FOG à Briare, etc.
    Il a également cité de nombreuses entreprises d’autres départements.
    Il a posé trois questions au Gouvernement :
    1) Le Fonds de Modernisation des Équipementiers Automobile (FMEA) va-t-il être abondé ? Jean-Pierre Sueur a exposé qu’alors que six milliards d’euros de prêts étaient affectés à PSA et Renault, seuls 600 millions d’euros étaient prévus pour les équipementiers et sous-traitants. Il a cité les propos tenus par Luc Chatel à l’Assemblée Nationale : « La sous-traitance est en quelque sorte victime d’une double peine : le ralentissement des marchés et le déstockage des constructeurs. Là où les constructeurs sont à moins 10%, les sous-traitants sont autour de moins 30 à 40% ». Jean-Pierre Sueur en a conclu : « Il faut donc, j’en suis persuadé, une enveloppe plus importante pour faire face au considérable sinistre auquel nous assistons dans pratiquement tous les départements français ».
    2) Les fonds versés le seront-ils s’agissant des équipementiers sur la base de contreparties en termes d’emploi, de pérennité et de développement des entreprises ?
    3) Enfin, Jean-Pierre Sueur a demandé au ministre Luc Chatel des critères moins restrictifs, pour l’attribution des sommes du FMEA et un « circuit court » pour l’examen des dossiers. Il a dit que si l’on exigeait des entreprises concernées des perspectives sûres à cinq ans, on risquait de laisser de côté toutes celles qui sont aujourd’hui dans l’incertitude et doivent impérieusement passer le cap d’une période difficile.
    Il a cité les propos du directeur adjoint du FMEA qui a déclaré la semaine dernière à Orléans que seuls trente dossiers étaient en cours d’examen, soit, a-t-il remarqué, « 0,3 dossier par département, ce qui n’est pas à la hauteur du problème ».
    Il a cité le site du journal Le Monde du 26 mars qui annonçait « qu’un seul dossier a été instruit » et que « deux autres dossiers d’équipementiers seront étudiés prochainement ».
    « Cela ne va pas »,
    a-t-il dit. « Je réclame que toutes les entreprises concernées soient aidées à présenter leur dossier rapidement dans chaque département et qu’un vrai « circuit court » soit mis en place dans votre ministère pour que des dossiers soient examinés dans des délais très rapides ».
    Luc Chatel a, en réponse, détaillé l’ensemble des mesures prises par le Gouvernement dans le cadre du Pacte automobile.
    En conclusion, Jean-Pierre Sueur est revenu sur la nécessité de « critères moins restrictifs » pour aider les entreprises qui doivent « passer le cap » dans une période très difficile, de vraies contreparties et mesures législatives pour mettre fin aux pratiques indécentes – « quand un chef d’entreprise touche l’équivalent de 1 000€ par emploi supprimé et qu’il y a 1 000 annonces de licenciements ! ». Il a enfin redit la nécessité d’une cellule de crise pour présenter et examiner les dossiers en urgence.

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  • Jean-Pierre Sueur a reçu une réponse du ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, à la question écrite qu’il avait posée pour demander l’attribution de primes exceptionnelles aux auxiliaires de vie et la prise en compte des difficiles conditions de travail qui sont les leurs en cette période marquée par l’épidémie de la COVID.

    >> Lire la question écrite et la réponse

  • Le Monde, 16 mars 2023

  • Si le tribunal confirme les décisions prévues, le 3 juin, Office Dépôt, à Meung-sur-Loire et Orléans, sera la troisième entreprise loirétaine victime du fonctionnement du fonds Aurelius, après Quelle (Saran) et Isochem (Pithiviers).
    Nous avons affaire à un capitalisme prédateur qui après avoir acquis des entreprises, en retire le profit possible avant de les laisser tomber sans apporter les financements qui seraient nécessaires à leur maintien et à leur développement.
    Aux côtés des représentants des salariés, j’ai été de ceux qui ont multiplié les interventions, rendez-vous et réunions, tant auprès des ministères de l’économie et de l’industrie que du ministère du travail. Malheureusement sans succès, du moins pour les salariés du Loiret. 
    Je sais que les salariés feront valoir leurs droits devant la Justice. Je continuerai à agir et à interpeller les pouvoirs publics pour que tout soit fait afin de trouver des solutions et de favoriser le reclassement des salariés qui risquent fort de perdre leur emploi.
    Jean-Pierre Sueur
     
    Je suis intervenu à ce sujet dans le 19-20 de France 3 Centre-Val de Loire.
     
  • Jean-Pierre Sueur a interpellé le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées sur le calcul du coefficient familial à la suite de la suspension d’une pension alimentaire. Le ministre lui a répondu.
  • Jean-Pierre Sueur a posé à Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, une question écrite sur le calcul du coefficient familial suite à la suspension d’une pension alimentaire.

    Nous publierons sa réponse dès qu’elle sera parue au Journal Officiel.

    >> Lire la question

  • La République du Centre, 10 septembre 2022

     
  • L'Humanité- 31 juillet 2009

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