Orléans

  • La République du Centre, 27 juillet 2022

     
  • Sur la suggestion de médecins du CHRO, Jean-Pierre Sueur a interrogé le ministre de la Santé sur l'intérêt que présenterait une répartition plus équilibrée des stages des internes dans les régions qui, comme la région Centre-Val de Loire, comptent un CHU et un CHR. Le but serait que davantage d'internes accomplissent des stages au Centre hospitalier d'Orléans, ce qui pourrait accroître dans le domaine médical l'attractivité du Loiret, touché dans nombre de secteurs par la désertification médicale.

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  • La République du Centre, 26 mars 2019

     
  • Mag'Centre, 10 mars 2020

     
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  • Iréne Ajer, qui vient de nous quitter, a voué sa vie à la culture. Elle a exercé nombre de fonctions au sein du ministère de la Culture, auquel elle était très attachée, défendant toujours les jeunes compagnies, la création théâtrale, la décentralisation culturelle sous toutes ses formes. Elle fut l’administratrice de l’IRCAM de Pierre Boulez et la préfiguratrice de la Cité de la Musique. Pour nous, habitants du Loiret, elle fut surtout la première directrice de la Maison de la Culture d’Orléans, faisant preuve, comme l’écrit justement Marc Baconnet, d’autant de dynamisme que d’enthousiasme. J’ajouterai : et de générosité. Merci, Irène !

    Jean-Pierre Sueur

  • Tristesse, à la suite du décès de Jacqueline Deroin. Jacqueline fut, toute sa vie, totalement dévouée. D’abord au service des mères célibataires à la Maison de l’enfance, à Orléans,  puis, en sa qualité de cadre de santé, à la maternité de l’hôpital ainsi qu’au service de chirurgie gynécologique. Lors d’une visite de Simone Veil au CHRO, elle demanda avec une grande insistance à lui parler, en dépit du protocole. L’entretien dura une heure. Jacqueline gagna Simone Veil à la cause d’une construction d’une nouvelle maternité. Un an plus tard, avec son soutien, le chantier du bâtiment « Mère et enfant » démarrait. Elle était une figure de l’hopital. Jacqueline Deroin s’engagea ensuite, sans jamais compter son temps, au service de l’association des « Clos du Loiret », le Clos Roy à Lorris, qui accueille  les adultes en situation de handicap, et le clos Saint-Martial, qui accueille les enfants et les jeunes en situation de handicap - association dont elle était  vice-présidente. Elle fut longtemps conseillère municipale à  Lorris. Bien qu’elle ait connu bien des épreuves, Jacqueline Deroin est toujours restée d’une inaltérable générosité. Merci, Jacqueline.

  • Jacqueline Fourniguet, qui vient de nous quitter, était une figure du commerce orléanais. Nombre d’orléanais gardent le souvenir de son épicerie, place du Châtelet, qu’elle tenait avec son frère Claude et son épouse Denise. Jacqueline s’était pleinement engagée au sein de l’UDICO, association des commerçants d’Orléans. Elle fut durant deux mandats conseillère municipale déléguée chargée des sports. Elle était passionnée par le sport orléanais. Jacqueline m’honorait de son amitié. C’était une femme très chaleureuse ! Aujourd’hui, je pense à tous ses proches.

  • Très triste d’apprendre le décès de Jean Carré. Jean fut, durant toute sa vie professionnelle, et même ensuite, à la CFDT puis au syndicat SUD, un fervent et chaleureux syndicaliste, défenseur de l’ensemble des personnels hospitaliers du CHRO – et au delà – et un défenseur de tous les instants du service public hospitalier. Son dévouement était sans limite ! Je dis toute ma sympathie à ses proches, à ses collègues, à ses nombreux amis.
    Jean-Pierre Sueur

     

     

  • France Bleu, 21 février 2021

  • C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends le décès de Jean Ros, qui a tellement œuvré pour le sport à Orléans et dans le Loiret.
    Né à Oujda, au Maroc, Jean Ros a commencé à prendre des responsabilités sportives au club de basket de Fès. Rentré en France, il a été cadre à La Poste et à France Télécom. Et il a consacré toute sa vie, une grande partie de son temps libre, au sport. Il a été l’un des fondateurs de l’Union sportive Orléanaise (USO). Il a été joueur, entraîneur, arbitre de basket, membre du comité directeur du Loiret de basket, mais aussi du comité directeur du Loiret de volley-ball.
    Jean Ros aura été 28 ans président du comité départemental olympique et sportif du Loiret. Il a fondé le comité du Loiret de la Fédération française des médaillés de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif, et l’a présidé durant 40 ans.
    Il était chevalier de la Légion d’Honneur et chevalier de l’Ordre national du Mérite.
    Il venait d’achever, il y a quelques mois, une vaste histoire du sport orléanais sous le titre Orléans raconte son sport de 1882 à nos jours, encore inédite.
    J’ai conscience que cet exposé est bien loin d’être exhaustif. Mais, au-delà de ce rappel de toutes les responsabilités exercées par Jean Ros, je veux souligner son dévouement, son intégrité, son attachement à une véritable éthique du sport, bien loin des dérives qu’il réprouvait. Pour lui, le sport était d’abord un humanisme.
    Jean était fidèle en amitié. J’en ai souvent eu la preuve.
    Mes pensées vont à son épouse Lucette, et à sa fille Nathalie dont il était si fier.
    Jean-Pierre Sueur 
  • Jean-Claude Ménard vient de décéder. Il fut durant trente-sept ans élu et durant dix-neuf ans maire de Sougy. Il était très serviable, très actif, d’une grande gentillesse.
    Merci, Jean-Claude, pour ton amitié et pour tout ce que tu nous as apporté. Je pense à tes proches et aux élus et habitants de ton cher village.
    JPS
  • Le décès de Jean-Louis Bernard me touche beaucoup. Ancien maire d’Orléans et député du Loiret, il fut plusieurs fois mon adversaire politique. Je puis témoigner qu’en toutes circonstances, cela ne l’empêcha nullement d’être d’une extrême et constante courtoisie à mon égard, comme à l’égard de tous, qu’ils fussent ses amis politiques ou non. Chirurgien au centre hospitalier régional d’Orléans, il avait un rapport de grande sympathie avec ses patients, qui le lui rendaient bien. Membre du Parti radical, il portait en lui ce qu’il y a de meilleur dans la tradition radicale : un solide esprit républicain et un grand humanisme, qui allait de pair avec une vraie humanité.
    Jean-Pierre Sueur
  • C’est peu dire que notre compatriote d’Orléans et de La Source, Jean-Marie Klinka, a voué sa vie professionnelle à l’aviation légère : il a pour elle une véritable passion ! Il la fait revivre  dans un ouvrage, largement illustré, qui ravira tous ceux qui ont la même passion, publié sous le titre shakespearien : « Voler ou ne pas voler, telle est la question » par la Direction générale de l’aviation civile dans sa collection « Mémoire de l’aviation civile ».

    Ce livre est une longue interview, un entretien plutôt, avec Jean-Christian Bouhours, par lequel Jean-Marie Klinka nous conte ses plus de quarante années de passion.

    Tout commence dans un village solognot de huit cents âmes, Vernou-en-Sologne, où le jeune Jean-Marie découvre le bois – le bois des forêts environnantes et celui de la menuiserie de son père où il aime se rendre et où il joue avec des copeaux.

    Enfant de l’école républicaine, il fréquente bientôt les aéro-clubs, étudie aux Arts et Métiers puis à l’École supérieure des travaux aéronautiques (ESTA).

    Sa carrière démarre aux « avions Mudry ». Il voue une véritable admiration à leur fondateur, Auguste Mudry, sans méconnaître la part d’ombre de sa biographie, et se lance à corps perdu dans l’étude et la fabrication des avions de la gamme CAP : CAP 20/200, 20/260, puis le CAP 232, qui obtient le titre de champion du monde des avions de voltige. D’ailleurs, la voltige le passionne. Il en est un spécialiste.

    Il poursuit son parcours à la SERMA, puis à l’École d’ingénieurs de l’Université d’Orléans – l’ESEM – où il enseigne et, parallèlement, au sein du centre d’innovation situé au cœur de la technopole, que la municipalité que je conduisais a eu la bonne idée de construire…

    Au fil des pages, toute l’évolution technologique défile sous nos yeux : on passe de la toile et du bois aux matériaux composites et au carbone.

    Ce livre est une page d’histoire et un témoignage précieux – sans doute dans équivalent – dont il faut chaleureusement remercier Jean-Marie Klinka.

    Jean-Pierre Sueur

  • France Bleu Orléans, 3 juin 2019

  • Jean-Pierre Perrin, qui vient de nous quitter, était un infatigable défenseur de la cause des immigrés en situation difficile. Il a créé, en 1983, l’Association de soutien aux travailleurs immigrés (ASTI) d’Orléans, dont il fut le premier président. Il était aussi très attaché à son quartier des Blossières, où il défendait inlassablement  la participation des citoyens. Il a défendu ces causes dans de nombreux ouvrages. Même s’il y eut entre nous des désaccords politiques, le dialogue n’a jamais cessé au sujet, notamment, de nombreuses situations difficiles que nous avons cherché à régler. Je lui exprime toute ma reconnaissance pour la force de ses convictions. Je pense à ses proches et à tous ceux qui ont partagé ses engagements, durant toute son existence.

    JPS

  • Mag'Centre, 30 novembre 2022

     
  • La République du Centre, 4 juillet 2019

     
  •  Après s’être rendu au collège, Jean-Pierre Sueur a adressé ce matin le courrier suivant à Katia Béguin, rectrice et à Philippe Ballé, directeur des services académiques de l’Éducation nationale :

    « À la suite de l’agression violente dont a été victime un surveillant au collège Alain-Fournier d’Orléans la Source, j’ai dialogué ce matin avec les représentants des enseignants, des parents d’élèves et l’équipe de direction du collège.

    Au terme de ces contacts, il m’apparaît que des mesures d’urgence sont nécessaires pour accroître les conditions d’encadrement au sein de ce collège.

    Il serait, en particulier, indispensable d’affecter à ce collège dans les meilleurs délais :

    • Un poste de conseiller principal d’éducation
    • Au moins deux postes de surveillants complémentaires
    • Un poste d’infirmière pour pallier la vacance actuelle.

    Au-delà, d’autres dispositions seront nécessaires. Il faudra, en particulier, parvenir à une réduction des effectifs pour favoriser un meilleur encadrement des élèves.

    En effet, comme vous le savez, l’effectif du collège s’est accru depuis la fermeture du collège de la Bolière et alors même que de nouveaux logements sont construits ou en construction dans le quartier de La Source. »

  • Saisi par les représentants des salariés, Jean-Pierre Sueur est intervenu auprès de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie  et des Finances, Élisabeth Borne, ministre du Travail et Pierre Pouëssel, préfet de la région Centre-Val de Loire et du Loiret, pour demander que les services de l’État prennent toutes les initiatives appropriées afin que les 81 licenciements annoncés au sein de l’entreprise Sandvik, située à Orleans La Source, puissent être évités. Il leur a fait valoir que les représentants des salariés font très légitimement observer qu’il s’agit d’« une décision visant à renforcer la profitabilité d’un groupe industriel générant déjà une profitabilité exceptionnelle par rapport à ses concurrents », que « les années 2017, 2018 et 2019 ont été saluées comme des années record par la direction du groupe » et que si l’année 2020 est plus difficile en raison de la pandémie, « le groupe s’en sort plutôt bien par rapport aux autres entreprises du secteur ». Jean-Pierre Sueur suivra cette question avec une grande vigilance.