Orléans

  • Un passage, pourtant important, du rapport des récents États généraux de la Justice est passé inaperçu. On y lit (pages 22 et 23) que les effectifs de magistrats (siège et parquet) et de greffiers sont répartis d’une manière qui,« rapportée au nombre d’habitants et au flux d’activités » met en évidence « des déséquilibres significatifs non explicables. »
    Et le tableau qui suit ces affirmations (page 28) montre que les juridictions relevant de la Cour d’appel d’Orléans sont les moins bien dotées de France en personnel, eu égard à la population et à leur activité. Jean-Pierre Sueur a donc, par une question au ministre de la Justice (lire ci-dessous), demandé quelles dispositions concrètes il compte prendre et dans quels délais afin de réduire ces inégalités qui portent préjudice aux juridictions de la Cour d’appel d’Orléans et y affecter les postes de magistrats et de greffiers qui sont absolument nécessaires.

     

    Question écrite

    Disparités dans la répartition des effectifs de magistrats et de greffiers qui portent préjudice aux juridictions de la Cour d’Appel d’Orléans

    M. Jean-Pierre Sueur appelle l’attention du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, sur les disparités existant au sein du territoire national pour ce qui est du nombre de magistrats et autres personnels affectés aux différentes juridictions, eu égard aux populations de leur ressort. C’est ainsi que le rapport général des États généraux de la Justice expose aux pages 22 et 23 que « l’allocation territoriale des effectifs ne répondant pas à des paramètres explicites, elle suscite des interrogations sur les disparités constatées entre l’évolution de l’activité des juridictions et la répartition des moyens. » Ce même rapport note également que « la ventilation des effectifs (siège, parquet, greffe) par nature de juridiction (tribunaux judiciaires, juridictions d’appel) rapportée au nombre d’habitants (pour 100 000 habitants) et au flux d’activité entrant, met en évidence des déséquilibres significatifs non explicables et, en tout cas non expliqués par l’administration centrale, dans la répartition des ressources entre les différents ressorts de cours d’appel. » Le tableau qui suit ces assertions (page 28) montre que les juridictions relevant de la Cour d’appel d’Orléans sont les moins bien dotées de France en personnels, eu égard à sa population et à leur activité. Il lui demande en conséquence quelles dispositions concrètes il compte prendre, et dans quels délais, afin de réduire ces inégalités qui portent préjudice aux juridictions de la Cour d’appel d’Orléans et, en conséquence, y affecter les postes de magistrats du siège et du parquet ainsi que de greffiers qui sont absolument nécessaires.

  • Mag'Centre, 17 juin 2020

  • La République du Centre, 19 mai 2018

     
  • La République du Centre, 22 juin 2019

     
  • La République du Centre du 19 septembre 2009

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  • L'Humanité, 27 avril 2022

     
  • Je tiens à saluer la nouvelle édition des « Voix d’Orléans » qui, du 4 au 6 avril, a réuni sur le thème « Informer à tout prix ? », dans de nombreuses tables rondes, à côté de leurs confrères français, de nombreux journalistes et écrivains venus du Maghreb, d’Afrique ou du Proche-Orient.

    Il y fut question de la liberté de la presse, de ses limites lorsque des groupes économiques puissants sont propriétaires de nombre de journaux – comme c’est le cas en France –, des multiples combats des équipes de journalistes pour la défendre bec et ongle, y compris dans ce contexte, ou lorsque le pouvoir politique exerce, dans nombre de pays, sous diverses formes, la censure, même si celle-ci n’est pas assumée comme telle.

    Il y fut aussi question des risques pris par les journalistes, de leur sécurité, de leurs conditions de travail effectives, des protections et garanties qui sont nécessaires pour qu’ils puissent simplement assurer leur tâche.

    Il fut encore question de la révolution numérique, des apports de nouveaux médias sur le Net et des idées simplistes selon lesquelles le numérique et les réseaux sociaux seraient intrinsèquement voués à la désinformation et aux « fake news ». Non, la dernière révolution industrielle n’est pas en elle-même plus perverse ou maléfique que les précédentes : tout dépend de l’usage qu’on en fait !

    Toutes ces questions sont, bien sûr, également posées au législateur. Si je tiens profondément à la loi fondatrice de 1881 sur la presse, je n’ignore pas que de nouvelles règles sont aujourd’hui nécessaires pour prévenir, éviter, pourchasser et sanctionner les manipulations sur l’espace numérique. Ces règles devront être internationales. Mais pour qu’elles les soient, elles doivent d’abord être européennes. Il y a là un grand enjeu et un grand défi pour notre continent.

    Jean-Pierre Sueur

     

  • France Bleu Orléans, 17 juillet 2019

     
  • Comme je le fais chaque année, comme la loi le prévoit, afin de prendre connaissance sur place de la réalité pénitentiaire et d’en tirer les conséquences dans mon travail parlementaire.
    J’avais, cette année, une raison supplémentaire de me rendre à la Maison d’arrêt d’Orléans. En effet, nous entamons, au Sénat, le mardi 3 mars, l’examen du projet de loi pénitentiaire.
    Mes interventions dans ce débat seront nourries par cette visite à la Maison d’arrêt d’Orléans et par mes rencontres avec son directeur-adjoint et avec les représentants du personnel (UFAP et FO) auxquels j’ai présenté les travaux de la Commission des lois du Sénat (à laquelle j’appartiens) et qui m’ont fait part de leurs positions.
    Trois constats à la suite de cette visite :
    1. La surpopulation carcérale est toujours considérable à la Maison d’arrêt d’Orléans : 250 détenus pour 105 places (le 26 février), soit une suroccupation de 230% (et de 253% dans le quartier hommes). Dans ces conditions, en dépit du dévouement et du professionnalisme du personnel, il est bien difficile de préparer dans de bonnes conditions la réinsertion des détenus à leur sortie de prison et de lutter contre la récidive.
    2. Il y a une contradiction entre la politique pénale et la politique pénitentiaire. La politique pénale menée au cours des dernières années (avec, par exemple, les peines plancher) a pour conséquence de remplir et de surpeupler les prisons. Il faudrait au contraire, développer les alternatives à la détention (comme le bracelet électronique). Car avec la politique pénale en vigueur, les nouvelles prisons prévues seront surpeuplées avant même que d’avoir été inaugurées.
    3. Pour la nouvelle Maison d’arrêt de l’agglomération d’Orléans, on nous mène en bateau depuis trop longtemps. En novembre, elle devait être construite en 2012. En décembre, c’est remis en cause. En janvier, Nicolas Sarkozy annonçait son ouverture pour 2013, voire 2012… En février, Rachida Dati la promet pour 2014… Tout cela n’est pas sérieux ! La surpopulation effective de la Maison d’arrêt d’Orléans nécessite plus de rigueur et de détermination.

    Jean-Pierre Sueur

    >> La République du Centre du 27 février

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  • Contrairement à ce qui a été publié, ce ne sont pas six postes de médecins qui pourront être créés et partagés (chacun) entre le CHRO et la Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP) Simone-Veil de La Source… mais un seul !

    J’en ai eu confirmation par le directeur général de l’Agence Régionale de Santé (ARS). Je lui ai indiqué que cette mesure était très insuffisante puisqu’elle ne se traduirait que par un demi-poste de médecins supplémentaire pour la MSP. Je lui ai donc demandé de faire le maximum pour dégager le financement de plusieurs postes de ce type et non du seul  poste aujourd’hui prévu.

    Mais cela ne règlera pas le problème du réel déficit de médecins à La Source, à la MSP et en dehors de la MSP. D’après les prévisions, sans mesures fortes, on atteindra un étiage totalement inacceptable dans la désertification médicale à La Source.

    C’est pourquoi il m’apparaît plus que souhaitable que les études en cours et échanges prévus avec la mairie mais aussi avec le CHRO permettent d’avancer effectivement vers l’embauche de médecins salariés.

    Jean-Pierre Sueur

    >> La Républque du Centre du 30 août 2019

  • Inoubliable fut l’inauguration du Zénith d’Orléans, le 26 septembre 1996, avec Manu Dibango, qui vient de nous quitter. Ce jour là, cet immense musicien fut chaleureux, enthousiaste, généreux - comme il le fut toujours. Ce fut un honneur et un plaisir de l’accueillir pour cet évènement !
    JPS
    (Sur la photo, avec le très cher Augustin Cornu, alors adjoint à la culture)
     
  • Je tiens à saluer la mémoire de Marie-Hélène de Robien, qui vient de nous quitter. 
    Arrivée à Orléans-La Source en 1964, en tant que travailleuse familiale, Marie-Hélène fut ensuite directrice du Centre social et fit preuve, un quart de siècle durant, d’une incroyable énergie auprès de tous ceux qui débarquaient à La Source, encore en pleine construction, venus d’Algérie et de partout, souvent dans des situations difficiles ou précaires.
    Marie-Hélène était toujours là, toujours disponible pour accueillir, aider, organiser. Chacun la connaissait et tous pouvaient compter sur elle.
    Marie-Hélène était vraiment l’âme de La Source. Nous ne l’oublierons pas.
    JPS
  • La République du Centre, 7 juin 2019

     

     
  • Orléans Mag, décembre 2020

     
  • Après m’être entretenu avec Jean-Jacques Basier, directeur régional de France 3 Centre Val de Loire, je tiens à lui exprimer publiquement mon soutien à la suite des menaces de mort et des expressions et messages  injurieux et diffamatoires dont il a été l’objet, et dont il m’a fait part.
    Rien ne justifie de tels actes à l’égard d’un journaliste dans un pays où la liberté de la presse est une valeur fondamentale.
    J’ajoute que de nombreux élus et responsables orléanais - dont je suis - ont œuvré pour que nos fêtes de Jeanne d’Arc soient un moment de rassemblement et de fraternité autour de valeurs fortes. Elles sont le bien précieux de tous les orléanais. Je désapprouve tout ce qui peut les dévoyer.
    JPS

     

     

  • C’est avec tristesse que j’ai appris le décès de Blanche Leduc. Blanche était une figure du quartier des Groues, à Orléans, dont elle connaissait toutes les familles. En dépit des épreuves qu’elle avait connues, elle était toujours présente, disponible, dévouée, généreuse. Elle s’est toujours investie pour son quartier, pour le « Lavoir », pour les fêtes, qu’elle était si heureuse d’organiser. Comme à bien d’autres, elle m’envoyait très fidèlement des signes d’amitié. Merci Blanche !

    Jean-Pierre Sueur
    Ancien maire d’Orléans

     

  • Mag'Centre, 18 mars 2021

     
  • La République du Centre, 30 mai 2022

     
  • La République du Centre, 12 septembre 2022

     
  • Notre cher Michel Guinard nous a quittés. Nous lui devons les belles sculptures sur bois de l’église Saint-Yves d’Orléans-La-Source (photos ci-dessous). Merci Michel ! Toute notre amitié à Dany et à vos enfants, Isabelle et Laurent.

    Jean-Pierre Sueur