À la suite d’un rapport qu’ils ont fait en commun en 2010, Hugues Portelli (UMP) et Jean-Pierre Sueur (PS) ont présenté en 2011 une proposition de loi relative aux sondages. Alors que la loi en vigueur sur les sondages date de 1977, il apparaissait en effet nécessaire de mettre à jour la législation à un moment où les sondages ont pris une place de plus en plus importante dans la vie politique et dans les commentaires politiques (il y a cinq sondages par jour durant la période de l’élection présidentielle !). La proposition de loi Portelli/Sueur imposait rigueur et transparence dans l’élaboration, le financement et la publication des sondages. Elle fut votée il y a cinq ans à l’unanimité par le Sénat. Mais voilà : depuis cette date, elle n’a toujours pas été inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, malgré nombre de démarches de ses auteurs. À l’occasion d’une nouvelle proposition de loi sur les modalités de l’élection présidentielle, Hugues Portelli et Jean-Pierre Sueur ont déposé un amendement reprenant l’essentiel de leur proposition de loi. Ils furent à nouveau suivis par le Sénat, puis par la commission des lois de l’Assemblée nationale… mais pas par le gouvernement qui s’opposa à l’amendement en séance publique à l’Assemblée nationale… le Sénat revota jeudi dernier l’amendement. L’ultime lecture à l’Assemblée nationale aura lieu ce mardi…
Nous publions ci-dessous un article de Nathalie Segaunes paru dans L’Opinion de ce vendredi qui expose tout cela en détail ainsi que la déclaration de Jean-Pierre Sueur au Sénat ce jeudi et la vidéo de cette déclaration.
Lire :
>> L’intervention de Jean-Pierre Sueur au Sénat le 31 mars en texte et en images
>> L’article de Nathalie Segaunes
>> L’amendement Portelli/Sueur
>> Le rapport Portelli/Sueur de 2010
>> La proposition de loi Portelli de 2011 et le rapport Sueur sur ce texte

Internet peut être un jeu cruel. Universitaire de 48 ans, Claire ouvre – dans le dernier roman de Camille Laurens, Celle que vous croyez – un faux profil sur Facebook, avec la fausse photo d’une femme plus jeune, et séduit peu à peu un homme qu’elle n’a jamais vu, qui ne l’a jamais vue, et qui finira par se suicider. Voilà, en peu de mots, beaucoup trop peu, ce que raconte la première partie de ce livre, inspiré – c’est explicite – de Marivaux qui, mieux que bien d’autres, aura mis en lumière les ressorts de la cruauté, à rebours des idées toutes faites de ceux pour qui le marivaudage est synonyme de mièvrerie.
Christian Phéline, qui vient de nous quitter, fut durant six ans conseiller municipal de la ville d'Orléans. Il avait accepté immédiatement d'exercer ce mandat, tant il était disponible pour "rendre service".