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Jean-Pierre Sueur saisit Michel Sapin.
A la suite de la fermeture des « Reliures Brun » à Malesherbes, le refus prononcé par l’Inspection du travail - pour de justes raisons – du licenciement des salariés protégés place ceux-ci dans une situation inextricable, puisqu’ils perdent concrètement un certain nombre de leurs droits.
Jean-Pierre Sueur a posé à ce sujet une question écrite à Michel Sapin, ministre du travail. Il lui demande de mettre fin au vide juridique très préjudiciable aux salariés protégés qui existe à ce sujet.
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.Suite à l'assemblée générale des maires du Loiret qui a eu lieu le 23 juin à Gien et au cours de laquelle a été abordé le problème des délais de remboursement de la TVA aux collectivités locales, Jean-Pierre Sueur a posé au ministre du budget la question écrite suivante :
"M. Jean-Pierre Sueur appelle l’attention de Monsieur le Ministre du Budget sur les délais de versement aux collectivités locales des sommes qui leur sont dues au titre du remboursement de la TVA qu’elles ont acquittée lors de la réalisation de travaux. Compte tenu des difficultés financières que connaissent nombre de collectivités et des contraintes qui pèsent sur elles, il lui demande quelles mesures il compte prendre pour réduire ces délais de versement."
.Ce fut une grande joie, une vraie émotion pour moi que d’apprendre l’élection, ce dimanche 17 juin, de Valérie Corre dans la nouvelle sixième circonscription du Loiret.
Faut-il le rappeler : de 1958 à 1981, c’est-à-dire durant vingt-trois ans, il n’y a eu aucun député de gauche dans notre département. En 1981, 1986 et 1988, à trois reprises, nous avons pu conjurer ce mauvais sort et le Loiret compta alors deux députés socialistes. Et puis, de 1993 à ce 17 juin 2012, nouvelle longue éclipse : dix-neuf ans de « traversée du désert » pour ce qui est, du moins, de l’Assemblée Nationale…
Alors, dans ce contexte, les 109 voix d’avance de Valérie Corre sont plus que précieuses ! Et je la félicite à nouveau de tout cœur pour sa belle victoire.
J’ajoute que celle-ci est doublement significative, car ses deux adversaires du premier tour (en plus du Front national) représentent chacun à leur manière, la droite de la droite. Les faits sont têtus. Ils sont présents en nos mémoires et ne s’effacent pas.
Ma satisfaction est cependant loin d’être complète. Je regrette infiniment que Christophe Chaillou ait perdu de si peu face à Serge Grouard. Je pensais que son heure était largement venue d’entrer à l’Assemblée Nationale après tant d’années d’engagement à Saint-Jean de la Ruelle, dans l’agglomération et le département.
Dans les quatre autres circonscriptions, nos candidats se sont très bien battus. Leurs scores sont marqués par de belles progressions, y compris par rapport à la présidentielle, qu’il s’agisse de Jean-Philippe Grand, candidat d’Europe Ecologie Les Verts, qui a su mettre sa sensibilité propre au service de toute la gauche, dans cette première circonscription que je connais bien ; qu’il s’agisse de Philipe Froment qui signe une remarquable progression dans une circonscription découpée pour les besoins de la cause (enfin, de la cause de l’UMP !) ; de Carole Canette, qui signe aussi une très belle progression dans une circonscription qui est encore plus artificielle que la précédente (puisque Fleury, mitoyenne d’Orléans, y cohabite avec Malesherbes et Puiseaux !) ; ou enfin de Jalila Gaboret qui a marqué des points dans le Montargois avec son bel enthousiasme et tout son dynamisme.
… Au total, si l’UMP garde cinq circonscriptions sur six, elle le doit à un découpage fait sur mesure. Il est nécessaire qu’à l’avenir, les procédures soient trouvées pour que ces opérations délicates soient confiées à une instance impartiale afin de mettre fin à ces véritables rentes de situation.
Jean-Pierre Sueur
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La large victoire de ce 17 juin donne au président de la République, François Hollande, et au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, une large majorité à l’Assemblée Nationale qui leur permettra de mettre en œuvre les changements promis.
Cette victoire nous oblige.
Elle nous donne une grande responsabilité.
A nous d’en être dignes.
Car si nous ne réussissions pas, nous n’aurions pas l’excuse que constituerait le défaut de majorité ou l’étroitesse de la majorité – situation que connurent plusieurs gouvernements de gauche.
Il nous faut donc réussir.
Nous le devons aux Français.
Nous le devons à tous les Européens et à tous les citoyens du monde qui, au-delà de l’Europe, en attendent également beaucoup.
Cela nécessitera du courage, un sens aigu de la justice, une gestion rigoureuse des finances publiques. Cela nécessitera de « parler vrai » et de rendre compte à nos concitoyens de nos résultats heureux comme des insuccès, toujours possibles. « Parler vrai », c’est, j’en suis persuadé, l’une des conditions pour que la confiance soit durable.
La situation est difficile. La crise est là, nous le savons bien.
Mais je suis persuadé que le redressement est possible.
Il passe par des réformes qui ne seront acceptées que si elles sont justes : telle est notre intention, dans tous les domaines.
Il passe par l’emploi, l’emploi des jeunes tout particulièrement. Cela suppose d’aider à la création et au développement d’entreprises. Cela suppose que l’on conjugue tous les efforts, ceux de l’Etat, des collectivités locales, des entreprises, de toutes les forces vives de notre pays pour l’emploi. Cela suppose encore que l’on mettre au premier rang l’effort pour la formation et l’éducation.
Et, par-dessus tout, qu’on n’oublie jamais ni la solidarité, ni la justice, ni la promotion à laquelle a droit chaque être humain, quel qu’il soit. Ce sont ces valeurs qui donnent leur sens à un gouvernement et à une majorité de gauche.
Jean-Pierre Sueur
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