Par une décision du 6 juin, le Conseil Constitutionnel a déclaré conforme à la Constitution la résolution proposée par Franck Montaugé et Jean-Pierre Sueur qui accroît les pouvoirs de contrôle du Sénat sur l’application des lois.
Jean-Pierre Sueur a défendu une trentaine d’amendements lors de l’examen par la commission des lois du projet de résolution de Gérard Larcher, président du Sénat, modifiant le règlement du Sénat, dans le cadre de la procédure de « législation en commission ».
Jean-Pierre Sueur interviendra sur ce texte en séance publique le jeudi 13 juin à partir de 10 h 30 (à voir et écouter en direct sur senat.fr).
Je tiens à saluer la mémoire de Marthe Dézarnaulds, qui vient de nous quitter. Elle était la fille de Pierre Dézarnaulds, député et maire de Gien, ministre du Front Populaire. Fidèle aux convictions de son père, elle s’est dévouée, en tant qu’infirmière, au service de chirurgie de l’hôpital provisoire de Gien pendant la guerre et elle s’est engagée dans la Résistance. Elle a toujours oeuvré pour la solidarité à Gien, comme dans son cher village de Pierrefitte-ès-Bois, dont elle fut conseillère municipale. Elle fut présidente de l’association des aides ménagères du canton de Châtillon-sur-Loire et fondatrice de l’Université du Temps Libre de Gien. Merci, chère Marthe, pour ta générosité et ton amitié !
Jean-Pierre Sueur
Jean-Pierre Sueur est intervenu au Sénat lors du débat sur le projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé pour évoquer les conditions de travail très difficiles des personnels des urgences qui sont confrontés à un surcroît de travail, à la situation de personnes en grande difficulté et précarité, et même dans certains cas à des faits de violence.
Il a rappelé que l’évolution des personnes accueillies aux urgences a augmenté dans des proportions sans commune mesure avec l’évolution démographique de la population française, ce qui témoigne des insuffisances quant à la prise en charge de ces patients en amont.
Il a de surcroît demandé, par une lettre et une question écrite à la Ministre des solidarités et de la santé, que les infirmières et infirmiers du service d’accueil des urgences puissent bénéficier de la nouvelle bonification indiciaire prévue par le décret du 5 février 1997.