Jean-Pierre Sueur a été nommé par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Jean-Jacques Urvoas, membre de la commission qui sera chargée d’établir un « livre blanc » sur la situation pénitentiaire.
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Jean-Pierre Sueur a été nommé par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Jean-Jacques Urvoas, membre de la commission qui sera chargée d’établir un « livre blanc » sur la situation pénitentiaire.
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Jean-Pierre Sueur avait interrogé Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé sur les difficultés de plus en plus nombreuses auxquelles sont confrontés nos concitoyens pour faire établir des certificats de décès, lors du décès d'un proche à domicile. Il revient en effet aux médecins libéraux de se déplacer pour assumer cette tâche, qui ne donne pas lieu à rémunération. Il lui avait demandé quelles dispositions elle comptait prendre pour apporter une réponse à ce problème auquel nombre de familles endeuillées sont confrontées.
Marisol Touraine vient de lui répondre en lui rappelant que « L'article 70 de la loi de financement de la sécurité sociale pour l'année 2016 a créé un article du code de la sécurité sociale stipulant que "les frais relatifs à l'examen nécessaire à l'établissement du certificat de décès réalisé au domicile du patient aux horaires et dans les conditions fixées par décret, sont pris en charge par l'assurance maladie sur la base d'un forfait fixé par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale" » et que « les médecins sont tenus de respecter ces tarifs. » Elle ajoute que « la consultation est en cours pour l'établissement de ces deux textes. L'objectif d'une parution au cours du premier trimestre 2017 demeure. »
Jean-Pierre Sueur restera vigilant pour que ce décret paraisse effectivement dans ces délais.
>> Lire la question écrite et la réponse
Le choix du jury du Prix Jean-Zay, auquel participe Jean-Pierre Sueur, s’est porté sur Terreur dans l’hexagone, genèse du djihad français de Gilles Kepel, spécialiste de l’islam et du monde arabe contemporain, professeur à l’Institut d’études politiques de Paris auquel Antoine Jardin, ingénieur de recherche au CNRS a collaboré.
Ce fut un honneur pour moi que de participer au colloque organisé à Tunis par Sciences Po Tunis et l’université européenne de Tunisie, à l’occasion du 6e anniversaire de la « Révolution de jasmin ».
La Tunisie est le seul pays où le « printemps arabe » s’est traduit par la création d’une véritable démocratie.
J’ai eu l’occasion de parler notamment de la nécessaire coopération entre la France et la Tunisie pour lutter contre le terrorisme qui nous a frappés les uns et les autres, pour le développement économique et l’emploi – tout particulièrement l’emploi des jeunes –, pour les échanges en matière de santé, d’université, de culture, etc.
J’ai aussi plaidé pour le développement de nouvelles relations entre les pays du sud de l’Europe et le Maghreb sur la base de projets concrets et pragmatiques.
Vous trouverez ci-dessous le message publié sur Facebook par Sciences Po Tunis
Outre les responsables qui m’ont accueilli et que j’ai rencontrés, je tiens à remercier tout particulièrement Bénédicte Boudet, originaire du Loiret, professeure de relations internationales à Sciences Po Tunis.
Jean-Pierre Sueur
1. Les « primaires » se sont peu à peu inscrites dans notre paysage politique. Beaucoup de nos concitoyens considèrent qu’elles constituent un progrès de notre démocratie. Au lieu que les candidats – à l’élection présidentielle, tout particulièrement – soient désignés par les seuls adhérents aux partis politiques, tous les citoyens partageant les valeurs de la droite et du centre hier, et de la gauche les 22 et 29 janvier, sont invités à désigner les candidats qui se présenteront à cette élection majeure. C’est un incontestable progrès ! J’incite donc tous ceux et celles qui, dans le Loiret, se reconnaissent dans les valeurs de la gauche à venir voter les 22 et 29 janvier (on trouvera ci-dessous un lien vers la liste des bureaux de vote dans le Loiret).
2. Je l’ai déjà dit et écrit. Et je récidive. Quel que soit le résultat de la primaire des 22 et 29 janvier, tout devra être fait pour que nous soit épargné, au second tour de l’élection présidentielle, un face à face entre François Fillon et Marine Le Pen. En 2002, Lionel Jospin a été éliminé à la surprise générale. En 2017, la situation est tout à fait différente. Nous sommes tous parfaitement éclairés sur le risque d’une élimination de la gauche au second tour. Il reviendra aux personnes concernées de prendre à cet égard toutes leurs responsabilités devant l’histoire. Ce sera une responsabilité morale lourde. Des dialogues et des rapprochements seront nécessaires. Aucune femme, aucun homme de gauche ne peut en effet se résigner à ce que la gauche soit absente du second tour – ni à ce que nous assistions à une possible victoire de l’extrême droite lors de cette élection majeure.
3. Je voudrais enfin exposer pourquoi je voterai pour Manuel Valls, tout en respectant, bien sûr, les six autres candidats qui se présentent à cette primaire. J’ai soutenu successivement les orientations politiques, économiques et européennes de Pierre Mendès France, de Michel Rocard et de Jacques Delors. Je suis pour le réalisme économique au service de la justice sociale. C’est pourquoi, même si j’ai eu des désaccords sur tel ou tel point, j’ai soutenu l’orientation politique économique réformatrice des gouvernements de Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls et, aujourd’hui, de Bernard Cazeneuve. J’ai soutenu une politique qui a permis de nombreuses réformes, qui a restauré nos équilibres sociaux et qui a accru la compétitivité de nos entreprises – ce qui était nécessaire pour l’investissement et, bien sûr, pour l’emploi. On en voit aujourd’hui les résultats. On les verra davantage encore demain. Il me paraît logique et cohérent que mon vote d’aujourd’hui soit en conformité avec les positions que j’ai soutenues ces dernières années et avec les orientations que je défends depuis que je suis engagé en politique.
Jean-Pierre Sueur