Livres

Outre le charme singulier que ce très beau village et sa forteresse recèlent, un détour par Yèvre-le-Châtel offre souvent d'heureuses surprises.

Ce fut le cas lorsque, à l'occasion du lancement de la restauration de l'église Saint-Gault (XIIe siècle), Colette Mercier me fit l'honneur et le plaisir de me permettre de découvrir le nouveau livre consacré, cette fois, à l'œuvre graphique de son mari, Claude Mercier. On sait que, sous l'égide d'Alain Di Stefano, maire délégué de Yèvre-le-Châtel, qui préside le comité pour la promotion et la protection de l'œuvre de Claude Mercier, qui résidait à Yèvre-la-Ville et dont le village de Yèvre-le-Châtel recèle plusieurs œuvres, un remarquable "catalogue raisonné" de son œuvre sculptée est paru en 2017.

Aujourd'hui, c'est l'œuvre graphique qui nous est restituée dans un nouveau livre publié aux éditions El Viso. Et ce livre mérite d'être contemplé et pas seulement lu... car c'est la même force d'âme qui unit l'œuvre de cet artiste, qu'elle soit sculptée ou graphique.

Et dans leurs textes d'introduction, David Caméo et Lydia Harambourg nous préviennent et nous mettent en garde, à juste titre : ce serait une profonde erreur que de reléguer l'œuvre graphique à n'être faite que d'esquisses ou d'ébauches en vue de sculptures à venir. Non ! Cette œuvre graphique existe pour elle-même, en elle-même. Mercier "explore ce que nous ne pouvons nommer comme visible et que le dessin effleure, pénètre, construit ou rétracte" écrit Lydia Harambourg.

Ce qui frappe, c'est la grande diversité des approches : monotypes noirs, monotypes couleur, plumes d'oie, encre de chine, taille douce, eaux fortes, gaufrage, gravure, lithographie, peinture à l'huile sur toile. Et au-delà de cette diversité - qui témoigne d'une intense et constante recherche - la sûreté des traits, leur sobre beauté, oui, une force - une force d'âme.

Jean-Pierre Sueur

  • Claude Mercier, œuvre graphique d'un sculpteur, éditions El Viso, 95 pages, 20€.
 
 

Jean-Pierre Sueur vient de publier un livre intitulé Charles Péguy ou les vertiges de l’écriture entièrement consacré à l’écriture de Charles Péguy, une écriture sans pareille, « vertigineuse », indissociable de sa pensée, une écriture qui est « sa vie même. »
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ce livre est publié aux éditions du Cerf (256 pages, 22 €) et sera en librairie à partir du 12 mai

Il y a quelques années, mon ami Alain Malissard, président de l’Association Guillaume-Budé d’Orléans - trop tôt disparu - hélas, m’a demandé de faire une conférence devant cette association. Sans trop réfléchir à tout ce que cela impliquerait, je lui ai dit : « Victor Hugo au Sénat. » Je me suis mis à travailler aussitôt à la bibliothèque du Sénat et à solliciter le service des Archives du même Sénat. Et je me suis rendu compte de l’importance et de la grande qualité des discours et interventions que notre grand prédécesseur, Victor Hugo, avait faits d’abord à la Chambre des Pairs puis, après l’exil, au Sénat. La plus grande partie de ces interventions était méconnue ou oubliée.
 
Alors, j’ai eu l’idée d’écrire ce livre pour faire revivre ces textes remarquables.
 
J’ajoute que, faisant fréquemment visiter le Sénat, je montre aux visiteurs la place de Victor Hugo dans l’hémicycle. Et je rappelle qu’ici au Sénat, mais aussi à l’Assemblée Nationale ou en bien d’autres lieux et circonstances, Victor Hugo a défendu : l’abolition de la peine de mort, l’abolition de l’esclavage, le droit de vote des femmes, les lois sociales (il avait écrit Les Misérables), l’école publique et laïque pour tous (« Ouvrir une école, c’est fermer une prison. »), les États unis d’Europe, la monnaie unique européenne, l’amnistie après la Commune.
 
… Presque à chaque fois, on traitait Victor Hugo d’utopiste. On disait que c’était un poète, un idéaliste… Mais ce qu’il a défendu a fini par être accepté et voté, quelquefois longtemps après : la politique, c’est gérer le présent et mais aussi préparer l’avenir. Et les visionnaires, comme Victor Hugo le fut en son temps, nous sont infiniment précieux !
 
Jean-Pierre Sueur
 

commentfaitlafranceJean-Pierre Sueur a rédigé l’une des parties de ce livre publié à l’initiative de l’Institut Montaigne. Celle-ci porte sur le thème : « La révolution tranquille de l’intercommunalité ». Jean-Pierre Sueur y analyse l’évolution de l’intercommunalité en France au cours des quinze dernières années.

Ed. Plon, 2006 – en collaboration, 232 pages.

 

 

 

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Ce livre reprend des textes écrits par Jean-Pierre Sueur entre 1989 et 2001. Dans une longue préface, il y présente sa vision de la Ville d’Orléans et de son évolution au fil du temps.

Ed. CPE, 2005, 268 pages.

 

 

 

 

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Ce livre reprend un rapport remis à Martine Aubry qui présente des hypothèses, analyses et propositions qui ont permis d’élaborer le projet de loi sur l’Aide Personnalisée à l’Autonomie (APA).

La Documentation Française, 2000, 190 pages.

 

 

 

 

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Ce livre reprend sous une forme plus condensée les thèses du rapport « Demain La Ville ».

Ed. Odile Jacob, 216 pages.

 

 

 

 

 

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Ce livre reprend le rapport présenté au gouvernement par Jean-Pierre Sueur en 1998. Il y critique la politique de la ville telle qu’elle a été menée durant les années antérieures et préconise une nouvelle politique de la ville qui est, pour lui, indissociablement une nouvelle politique urbaine. La vraie question que pose ce livre – toujours actuel – c’est quelle ville voulons-nous pour dans 20 ans, dans 30 ans ? Que faisons-nous pour la préparer ? Ce rapport a été préparé avec une équipe de 25 spécialistes.

La Documentation Française, 1998, 2 tomes.
Tome 1 : 230 pages ; Tome 2 : 392 pages.

 

 

 

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Ce livre reprend le rapport qui avait été demandé à Jean-Pierre Sueur par Pierre Mauroy, et qu’il a remis en 1984 à Laurent Fabius. Jean-Pierre Sueur y critique les pré-retraites et y fait de nombreuses propositions – toujours actuelles – pour une retraite active.

La Documentation Française, 1984, 118 pages.

 

 

 

 

 

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Ce livre présente une étude comparée, sur la base de données statistiques, du vocabulaire des confédérations syndicales ouvrières : CGT, CFDT, FO et CFTC.

PUF, 1982 – en collaboration avec Alain BERGOUNIOUX, Michel LAUNAY, René MOURIAN et Maurice TOURNIER, 270 pages

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Ce livre présente une analyse des rapports souvent conflictuels entre les étudiants chrétiens engagés dans l’action politique et l’Eglise catholique, dans la période qui a suivi mai 1968.

Ed. Fayard, 1970 – en collaboration avec Jean-Paul CIRET, 144 pages.

 

 

 

 

 

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