De nombreux amis se sont retrouvés ce dimanche à Saint-Jean-de-la-Ruelle à l’occasion du centième anniversaire d’Henriette Reggui.
Ce fut l’occasion de lui dire un grand merci.
Marcel et Henriette Reggui avaient le sens de l’accueil. Ils accueillaient chez eux des personnes souvent bien différentes. Ils croyaient aux vertus du dialogue et de l’amitié.
Surtout, en créant l’Association populaire d’art et de culture (APAC) puis, avec des proches, l’Association théâtre aujourd’hui Orléans (ATAO) et les Semaines musicales d’Orléans (les SMO devenues SMIO), ils ont été véritablement les précurseurs de la vie culturelle à Orléans et du renouveau culturel d’Orléans et de son agglomération. C’est pourquoi j’ai pensé qu’il était très justifié que l’auditorium de la médiathèque porte le nom de Marcel Réeggui.
Infatigables amoureux de la culture, ouverts au monde, Henriette et Marcel s’étaient connus à Sfax. Attachés aux idées personnalistes d’Emmanuel Mounier, ils étaient progressistes et vivaient leurs engagements avec un sens aigu de la solidarité et de l’humaine fraternité.
Encore merci, Henriette !
Jean-Pierre Sueur

Malheureusement, la « transition économique » n’a pas été au diapason de la transition politique. Et cela pour plusieurs raisons. D’abord trois attentats successifs – les terroristes savent ce qu’ils font – ont porté un très rude coup au tourisme, qui est un atout économique essentiel en Tunisie : les hôtels se sont vidés, contraignant nombre de salariés au chômage. En second lieu, la Tunisie subit comme bien d’autres pays la crise économique. Troisième explication : alors que le « printemps arabe » est né, en Tunisie, dans les régions du sud et du centre du pays, défavorisées par rapport à Tunis et à la côte, le « rééquilibrage territorial » qui était très attendu n’a pas eu lieu. Le chômage a continué d’augmenter dans des régions comme celles de Kasserine où la population attend toujours le printemps…
Comme tout un chacun, je me réjouis de la « sortie par le haut » du dossier de la rue des Carmes.