
De cette inauguration, je retiendrai deux discours. Celui d’Annette Krajcer, l’une des rescapées du camp de Pithiviers, qui a dit ce qui s’était passé avec retenue, précision, dignité. Comme c’est souvent le cas, la force du réel, le poids de la vie et de la mort, parlent plus, nous ont parlé plus que toutes les rhétoriques du monde n’auraient pu le faire. Je retiens enfin le discours d’Hélène Mouchard-Zay, qui a trouvé les mots pour dire qu’il ne fallait pas laisser se développer les paroles stigmatisant un peuple, une ethnie, un groupe humain. Cela commence toujours par des mots. Il y a des mots qui tuent.
Jean-Pierre Sueur
>> L'article de Mourad Guichard, Libération du 29 janvier 2011 (à lire ausi sur le site de Libé Orléans)
>> L'article de Christine Berkovicius, Le Monde du 30 janvier 2011
>> Les trois pages parues dans La République du Centre, 28 janvier 2011
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