Par une question écrite, Jean-Pierre Sueur avait interrogé la ministre de la culture sur la reconnaissance de la profession d'architecte d'intérieur.
Le nouveau ministre lui a répondu.
Par une question écrite, Jean-Pierre Sueur avait interrogé la ministre de la culture sur la reconnaissance de la profession d'architecte d'intérieur.
Le nouveau ministre lui a répondu.
J’ai souvent écrit combien j’appréciais l’œuvre de Daniel Gélis.
Et j’ai longtemps pensé que la force de cette œuvre tenait à sa clarté, sa transparence, sa simple beauté.
Nul ésotérisme, nul obscurantisme. Aucune de ces postures en lesquelles certains hommes et femmes de culture se drapent pour donner l’illusion que l’absence de signification témoignage d’une insigne profondeur.
Non, la vie « simple et tranquille », comme l’écrivait Verlaine.
La mer, les ballons dans le ciel, les bateaux, les instruments de musique, les fêtes, les colombes, la féminité…
… Et puis avec le temps, je me rends compte que Daniel Gélis nous donnait à voir bien davantage.
J’ai découvert et aimé les sanguines.
L’exposition « Visions secrètes » de 2017 nous révélait une pure sensualité.
Mais ce qu’elle révélait était déjà dans toute l’œuvre ; c’était un versant ignoré ; ou peut-être n’avions-nous pas suffisamment décrypté tout ce que l’œuvre porte en elle : apparente surface et vraie profondeur.
C’est tout cela que nous retrouvons – ou que nous trouvons – dans le livre que Jean-Dominique Burtin vient de consacrer à l’œuvre de Daniel Gélis.
Jean-Dominique Burtin a le don de l’empathie ou de la sympathie – je ne sais quel mot convient le mieux – pour les œuvres ou les spectacles dont il rend compte.
Et ici, il pousse l’empathie ou la sympathie jusqu’à reprendre les textes de tous ses confrères journalistes ou auteur qui ont écrit sur l’œuvre de Gélis.
… Et peu à peu, les citations de Gélis prennent le dessus, entre les reproductions d’œuvres – peintures sanguines et dessins – très bien choisies pour mettre en valeur tous les moments, tous les climats (comme disait Péguy à propos d’Eve) de l’œuvre.
Je citerai ci-dessous un beau texte de Gélis – « Genèse d’une œuvre » – consacré aux affres de la création et qui doit avoir été écrit – Jean-Dominique Burtin ne le dit pas précisément – à propos de sa fresque « Le chant des lendemains ».
Jean-Pierre Sueur
Jean-Pierre Sueur a interrogé Edouard Philippe, Premier ministre, lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat ce jeudi 8 novembre. Il a salué le vote de nos compatriotes de Nouvelle Calédonie qui se sont exprimés à plus de 81 %. Il a aussi salué le courage extraordinaire de Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur, ainsi que la volonté de Michel Rocard de trouver le chemin d’une résolution non violente du conflit néo-calédonien qui se sont traduits par trente années de paix. Il a rappelé que la Constitution, les accords de Nouméa et la loi organique de 1999 prévoyaient des transferts de compétence qui n’ont pas encore été réalisés ainsi que la possibilité d’organiser deux nouveaux référendums après celui qui vient d’avoir lieu, si le tiers du congrès calédonien le demandait. Il a pris acte de la volonté de dialogue exprimée par le Premier ministre, mais a dit que si ces clauses n’étaient pas strictement respectées, les indépendantistes pourraient avoir le sentiment d’une trahison, ce qui porterait préjudice à la préparation d’un avenir pacifique pour la Nouvelle Calédonie. Il lui a donc demandé de lui confirmer que le gouvernement respecterait strictement ces textes et ces clauses.
Edouard Philippe, Premier ministre, lui a répondu que le scrutin de dimanche dernier s’était en effet déroulé dans des conditions remarquables, sous le contrôle d’observateurs internationaux. Il a, à son tour, salué l’action de Jean-Marie Tjibaou, de Jacques Lafleur et de Michel Rocard. Il a dit que la possibilité de deux nouvelles consultations constituait un cadre qui n’a pas vocation à être modifié sauf si un consensus existait. Il a dit que ce cadre avait des avantages incontestables, mais qu’il avait eu pour conséquence que depuis trente ans les discussions avaient porté essentiellement sur les questions institutionnelles et qu’aujourd’hui il fallait largement mettre l’accent sur les questions économiques et sociales. Il a indiqué que de nouveaux transferts de compétences supposaient un consensus et donc la poursuite du dialogue, qui va reprendre dès décembre. Il a dit sa disponibilité pour travailler avec tous les parlementaires sur ces questions.
>> Lire le texte intégral de l'intervention en séance publique au Sénat
>> (Re)voir la vidéo de l'intervention de Jean-Pierre Sueur et la réponse du Premier ministre
Je salue la décision du président de la République de faire entrer Maurice Genevoix au Panthéon.
Nul mieux que lui n’a décrit les immenses épreuves qu’ont connu les soldats de la Grande Guerre, leurs souffrances, leurs douleurs. Il l’a fait avec un total réalisme auquel il n’a jamais dérogé, sous aucun prétexte. Ce réalisme, il le voulait en totale et pure fidélité à ses camarades.
Je salue la décision de rendre conjointement hommage à tous les combattants de 14-18 et à toutes celles et tous ceux, militaires et civils – à toutes les femmes – qui ont beaucoup donné, et ont souvent donné leur vie, pour la France.
On me permettra d’avoir une pensée pour notre compatriote d’Orléans, Charles Péguy, qui est tombé au combat, sur le front de la bataille de la Marne, à la tête de sa section, le 5 septembre 1914.
La question de sa « panthéonisation », qui eût été, elle aussi, légitime, a été souvent posée. Mais je sais que sa famille a toujours tenu, à juste titre, à ce que sa dépouille restât avec celles de tous les camarades de sa section qui sont tombés en même temps que lui dans la « Grand’Tombe » où ils reposent ensemble – comme ils ont combattu ensemble – à Villeroy.
Jean-Pierre Sueur
Une conférence de Jean-Pierre Sueur sur Maurice Genevoix et Charles Péguy
À l'invitation de la municipalité de Saint-Jean-de-la-Ruelle, Jean-Pierre Sueur donnera le 17 novembre une conférence sur le thème : « Deux grands écrivains du Loiret face à la guerre : Maurice Genevoix et Charles Péguy ».
La corruption transnationale se caractérise par un accaparement de biens publics ou privés au profit d’une minorité d’oligarques qui bénéficient indûment d’un enrichissement illicite.
La corruption transnationale se distingue des autres formes de corruption à travers trois caractéristiques principales : l’importance des transactions et des sommes en cause ; la grande mobilité de ces flux financiers et la capacité de les dissimuler à l’étranger grâce à une ingéniosité juridique et financière ; et enfin de lourdes conséquences économiques et sociales pour les pays d’origine.
La grande corruption vise l’enrichissement illicite de personnes politiquement exposées étrangères, que cet enrichissement soit le fruit de paiements indus versés par des entreprises corrompues, de détournements de fonds publics ou de tout autre manquement à leur devoir de probité.
Dans tous les cas, ce sont les pays les plus pauvres qui sont généralement touchés par le phénomène de la corruption transnationale et qui en souffrent le plus. Selon une estimation de la Banque mondiale, les pays en développement et en transition perdent chaque année entre 20 et 40 milliards de dollars du fait de la corruption transnationale – un chiffre qui représente 20 à 40 % du montant de l’aide annuelle au développement.
La proposition de loi que Jean-Pierre Sueur dépose ce lundi 5 novembre prévoit la création d’un Fonds afin d’organiser l’affectation des avoirs recouvrés dans les affaires de corruption transnationale avec le double objectif de garantir que les avoirs illicites recouvrés en France contribuent au développement des pays qui en ont été injustement privés et de conforter les efforts de la France en matière de lutte contre la corruption transnationale dans tous les cas où l’absence de gouvernance ou l’état de défaillance des États d’origine rendent légalement impossible la mise en jeu des règles de partage ou de restitution.
Cette proposition de loi a été préparée en lien avec l’association Transparency International qui œuvre depuis longtemps pour cette cause.