En réponse à Jean-Pierre Sueur, lui adresse un long courrier exposant sa politique universitaire et les mesures pour les universités incluses dans la dernière loi de finances.
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En réponse à Jean-Pierre Sueur, lui adresse un long courrier exposant sa politique universitaire et les mesures pour les universités incluses dans la dernière loi de finances.
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Manuel Valls, ministre de l’intérieur, a reçu ce mercredi 8 janvier à 12h15 au ministère de l’intérieur Jean-Pierre Sueur Eric Doligé, sénateur, président du conseil général, Jean-Noël Cardoux, sénateur, Claude de Ganay, député, Michel Beeuwsaert, maire de Nevoy, Jean-François Darmois, adjoint, Christian Bouleau, président de la communauté de communes de Gien, en présence de Pierre-Etienne Bisch, préfet de la Région Centre, préfet du Loiret, Thierry Lataste, directeur de cabinet, du général Christian Rodriguez, conseiller pour la gendarmerie, et de Philippe Blanchot, conseiller parlementaire.
Les élus du Loiret ont rappelé que la commune de Nevoy recevait chaque printemps un grand rassemblement de gens du voyage. Ils ont exposé l’ensemble des problèmes qu’avait posé, l’année dernière, l’accueil d’un grand rassemblement du même type sur le même lieu quelques semaines plus tard.
Après que chacun des élus présents a exposé la situation, Manuel Valls s’est engagé à ce que le prochain grand rassemblement d’été n’ait pas lieu à Nevoy.
Il a indiqué qu’une réunion interministérielle aurait lieu afin de définir, au plan national, les terrains qui seraient affectés pour l’accueil des grands rassemblements d’été. Il a également précisé que la localisation de ces terrains serait annoncée avant le prochain rassemblement de printemps à Nevoy.
Le dernier rapport annuel du voire contradictoire.
La revue du Conseil d’Etat et des juridictions administratives (La lettre de la justice administrative) a demandé à Jean-Pierre Sueur de s’exprimer sur ce thème.
Lire :
>> L’article de Jean-Pierre Sueur publié dans le numéro de décembre 2013 de cette revue
>> Le rapport du Conseil d’Etat sur le « droit souple »
L’Assemblée Nationale a adopté, la proposition de loi rédigée par Jacqueline Gourault et Jean-Pierre Sueur à la suite des « Etats généraux des collectivités territoriales » organisés par le Sénat. Cette proposition de loi vise « à faciliter l’exercice, par les élus locaux, de leur mandat ». Le texte a été amendé par les députés et reviendra en seconde lecture devant le Sénat le 22 janvier prochain.
Lire :
>> Le texte adopté par l’Assemblée Nationale
>> Le texte qui avait été adopté par le Sénat en première lecture
>> Le rapport de Philippe Doucet
Chacun connait ce conte de Voltaire intitulé « Candide ou l’optimisme » dans lequel le jeune Candide parcourt le monde avec son maître Pangloss (« Je sais tout »), un grand nombre de catastrophes et de malheurs viennent constamment contredire ces doctes assertions. Si bien que Candide finit par contredire le vieux maître et conclut par cette formule célèbre : « Il faut cultiver notre jardin ». Formule célèbre, mais ambiguë. On peut l’interpréter comme signifiant qu’il faut délaisser à la fois les systèmes philosophiques et les idées politiques et se limiter à la recherche du bien-être dans « son jardin ». On peut aussi l’interpréter, au contraire, comme un projet politique : « Cultiver son jardin », ce serait aménager l’espace, organiser la société, édifier, construire – ce serait, en bref, renouer avec un optimisme de l’action, qui ne pécherait pas par d’excessives illusions.
Pourquoi reviens-je sur cette œuvre de Voltaire ? Parce qu’un livre récemment paru m’y fait singulièrement penser. Il a été écrit par Romain Puértolas, est paru aux éditions Dilettante, et s’intitule bizarrement : « L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa ».
D’abord ce livre est drôle. Si vous en commencez la lecture, vous ne pourrez pas le quitter avant la dernière ligne.
Mais surtout, ce livre est profond. Au travers de l’histoire de ce fakir, auquel il arrive de très singulières aventures qui le ballotent, comme Candide, de pays en pays, on croise tous ceux qui sont, eux, ballotés dans des armoires, des fonds de cale, des coquilles de noix, ceux qui dérivent de Lybie à Lampedusa, dans des conditions épouvantables ou reviennent inlassablement à Calais pour tenter d’atteindre l’Angleterre, blottis dans les bas-fonds des poids-lourds.
Ce sont les héros de notre monde. Beaucoup de bons esprits voudraient qu’ils restent chez eux, en Afrique noire ou ailleurs. Mais par rapport aux habitants de ce village qui se sont cotisés pour payer le passeur, envoyer de l’argent là-bas, fût-ce en « vidant les poubelles à Paris », c’est une marque de réussite.
Nous savons tout cela bien sûr. Mais Romain Puértolas le raconte excellemment. Miracle de la littérature : elle dit davantage que les discours (enfin pas tous les discours, soyons justes !).
Ce livre est une réflexion sur le racisme, sur les mœurs commerçantes, sur la grande distribution (Ikea) et sur les ressorts qui régissent notre contemporaine humanité au sein de laquelle le pire côtoie le meilleur – et le meilleur peut l’emporter, comme le montre la générosité d’une célèbre actrice.
Jean-Pierre Sueur
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