Vous trouverez ci-dessous les dernières prises de position de Jean-Pierre Sueur.
Par trois questions écrites, Jean-Pierre Sueur demande au gouvernement la stricte et effective application des lois protégeant les familles éprouvées lors du décès d’un proche et assurant une totale transparence quant au coût des prestations funéraires :
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La Gazette des communes a publié une analyse du colloque du 12 septembre dernier au Sénat sur les trente ans de la « loi Sueur » du 8 janvier 1993 sur le funéraire.
Le directeur général de la Police nationale, Frédéric Veaux, a été auditionné par la commision des lois du Sénat à propos du projet de réorganisation de la Police nationale. Jean-Pierre Sueur est intervenu au cours de cette audition.
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Jean-Pierre Sueur et Nicolas Forissier, député LR de l’Indre, étaient les invités d’Antoine Wernert dans l’émission « À votre avis » sur France 3 Centre-Val de Loire le 13 septembre.
C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris le décès de mon ami Michel Gond, qui fut durant douze ans adjoint puis maire-adjoint à Orléans. Membre du Parti socialiste, ilétait adjoint au personnel et entretenait des rapports très chaleureux avec l’ensemble des salariés de la ville. Son dévouement, sa proximité, sa grande cordialité étaient connus et appréciés de toutes et de tous. Chargé aussi des relations avec les militaires et les anciens combattants, il y noua également de nombreuses relations amicales. Je n’oublierai jamais toutes ces journées de travail en commun avec lui et toute l’équipe des élus et adjoints, durant douze ans, de 1989 à 2001, au service d’Orléans et des Orléanais.
Michel Gond était typographe. Il travailla à l’Imprimerie Nouvelle d’Orléans de 1946 à 1975. Il fut militant puis permanent du Syndicat du Livre CGT, et y exerça des responsabilités nationales. Il fut durant de nombreuses années président du conseil de Prud'hommes d’Orléans. Beaucoup de salariés en gardent le souvenir. Très impliqué dans la vie associative, il fut également l’un des dirigeants du FCO, club de football de Saint-Jean-de-la-Ruelle. Il était chevalier dans l’Ordre National du Mérite.
Enfin, Michel Gond était un grand humaniste. L’idéal humaniste le guida durant toute sa vie. Il était attaché à la figure d’Étienne Dolet qui fut, comme lui, imprimeur, et défendit toute sa vie, et au risque de sa vie, la souveraine liberté de l’esprit.
Merci, Michel, pour tout ce que tu nous as apporté. Nous n’oublierons ni ton humanisme ni ton amitié ! Je partage la peine de tes proches et de tous tes amis.
Jean-Pierre Sueur
Invité de la Matinale de public Sénat le 7 septembre, Jean-Pierre Sueur a répondu aux questions d'Oriane Mancini.
Jean-Pierre Sueur sera, avec Nicolas Forissier, député de l’Indre, invité de l’émission « À votre avis », animée par Antoine Wernert, ce mardi 13 septembre à 18 h 40 sur France 3 Centre-Val de Loire.
· C’est quand la situation est difficile et que les enjeux deviennent plus lourds qu’il faut garder à l’esprit l’ardente nécessité de la justice. Le débat sur la taxation des « superprofits » est revenu sur le devant de la scène puisqu’Élisabeth Borne a rouvert la porte que Bruno Le Maire avait fermée. Cette question reviendra inéluctablement au cœur de l’actualité. On comprend que l’on n’alourdisse pas la fiscalité des ménages, surtout les plus modestes. Mais qui comprendra que l’on refuse de demander une contribution à des groupes pétroliers qui, du fait de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique, engrangent cinq milliards de plus-values en quelques mois ? Je serai de ceux qui se battent pour que la justice la plus élémentaire s’impose en ces circonstances.
· Esther Duflot apporte un argument supplémentaire en démontrant que les appels aux efforts et à la « sobriété » qui nous sont délivrés quotidiennement par nos gouvernants ne seront crédibles et acceptables que si l’on avance résolument vers une plus grande justice sociale. La force de son raisonnement tient au fait qu’elle l’étend au niveau planétaire et à tous les domaines, dont celui de l’alimentation. Elle explique que l’on ne peut nourrir dignement tous les êtres humains et lutter contre la très grande pauvreté – qui va s’aggraver avec la crise énergétique – que si l’on étend à grande échelle les règles de solidarité pour lesquelles l’Europe doit être un acteur majeur.
· Je ne comprends pas pourquoi un « conseil de défense » est réuni pour évoquer – après la santé – la crise énergétique. J’avais pensé un peu naïvement que le « conseil de défense » avait pour mission de parler des sujets militaires et de renseignements. Le but recherché est sans doute de réduire le nombre de décideurs chargés d’évoquer ces questions et d’annoncer les décisions à un petit nombre d’acteurs, ministres et conseillers, réunis autour du président de la République et de la Première ministre. Mais quel contresens ! Pourquoi restreindre à ce point un débat qui concerne tous les Français ? C’est d’abord le Parlement qui doit être saisi de cette question décisive. C’est le gouvernement qui doit, le cas échéant, lui présenter des projets de loi. Et c'est toute la société qui est concernée, à commencer par les collectivités locales – régions, départements, intercommunalités, communes – sans lesquelles aucune décision ni stratégie ne pourrait être mise en œuvre.
· Autre dérive institutionnelle, le Conseil national de la refondation, annoncé en grande pompe par le président de la République, à propos duquel on suit chaque matin à la radio l’imposant feuilleton qui liste celles et ceux qui n’y participeront pas ! Pourquoi ? Parce que là encore, il y a une bien maladroite stratégie qui aboutit à déposséder les institutions de leurs prérogatives, à commencer par le Parlement. Sur les enjeux de l’avenir mais aussi sur la Constitution qu’il faut assurément réformer sur plusieurs points, comment ignorer le Parlement qui doit de toute façon être saisi, et auquel il revient de voter les lois ? Et comment ignorer le Conseil économique, social et environnemental dont c’est précisément la mission, confortée par une loi récente ?
· En un mot, la nouvelle configuration politique dans laquelle il n’y a pas à l’Assemblée nationale une majorité absolue mais une majorité relative n’est pas une catastrophe comme certains l’ont dit. C’est l’expression d’un pluralisme voulu par les électeurs. Cette nouvelle configuration donne assurément plus de pouvoir au Parlement. Elle crée une situation inédite pour le pouvoir exécutif, mais elle ne doit pas se traduire par des contournements des institutions de la République ni de certains de ces principes. Tout au contraire !
Jean-Pierre Sueur
Je suis intervenu en séance publique au Sénat sur le financement de l’audiovisuel public. La redevance doit assurément être réformée. Mais je récuse le choix qui est proposé de financer cet audiovisuel par la TVA, un impôt qui pèse sur tous, et n’est donc ni juste, ni redistributif, ni progressif. C’est pourquoi j'ai plaidé pour une contribution progressive, et donc fonction des revenus de chacun, et dont seront exonérés ceux dont les revenus sont faibles.
À leur demande, Jean-Pierre Sueur et Hugues Saury, sénateurs du Loiret ainsi que Jean-François Darmois, maire de Nevoy et Francis Cammal, maire de Gien, président de la communauté de communes giennoises, ont été reçus le 27 juillet à l’Hôtel Matignon par les représentants de Mme Élisabeth Borne, Première ministre : M. Simon Bertoux, responsable du pôle « Intérieur », Mme le général Florence Guillaume, responsable de la Gendarmerie et M. Simon Bernard, responsable du pôle parlementaire.
Ils leur ont demandé le respect des engagements pris il y a 10 ans. À cette époque, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur s’étaient engagés auprès des élus du Loiret à ce que l’État mette chaque année à disposition de l’association « Vie et Lumière » un terrain militaire afin d’accueillir le second rassemblement qu’elle organise chaque année à la fin de l’été.
Cet engagement était clair et précis. Les élus présents ont demandé qu’il soit strictement respecté.
Pourquoi ?
Parce que l’accueil d’un premier rassemblement chaque année, à la Pentecôte, nécessite une forte mobilisation de l’ensemble des pouvoirs publics. Les élus locaux l’ont toujours accepté et ont toujours fait en sorte de veiller au mieux au déroulement de ce rassemblement dans le respect de la sécurité et de la salubrité.
Mais ils considèrent qu’il serait problématique que l’effort ainsi demandé et accompli porte, chaque année, une seconde fois, sur une commune de 1100 habitants et sur la communauté des communes giennoises.
C’est pourquoi ils ont demandé avec force et détermination que l’engagement pris soit respecté.
Il y va de la parole de l’État.
Ils attendent maintenant la réponse qui sera faite par Mme la Première ministre.
Le Sénat a décidé d’envoyer en Nouvelle-Calédonie le président de la commission des lois, François-Noël Buffet et les deux anciens présidents de la même commission, Philippe Bas et Jean-Pierre Sueur, afin de préparer un rapport sur l’avenir de ce territoire à la suite des trois referendums qui y ont eu lieu.
Les trois sénateurs effectueront du 23 au 29 juin 35 auditions, représentant l’ensemble des responsables institutionnels, politiques, sociaux et économiques de la Nouvelle-Calédonie. C’est dire que le programme sera intense !
Pour préparer le déplacement, ils ont procédé à un certain nombre d’auditions qui peuvent être vues sur le site du Sénat, la dernière étant celle d’Alain Christnacht et de Jean-François Merle, au cours de laquelle Jean-Pierre Sueur est longuement intervenu.
>> Voir la vidéo de l’audition d’Alain Christnacht et de Jean-François Merle (à partir de 11min03).
Jean-Pierre Sueur
Étant intervenu auprès de Frédérique Vidal, alors ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, à la demande de l’association « Charnier Paris-Descartes, justice et dignité pour les donneurs », sur le sujet très sensible des conditions scandaleuses dans lesquelles les corps étaient conservés dans les locaux de l’Université Paris-Descartes, et sur la nécessité d’établir des dispositions afin qu’un tel scandale ne puisse, en aucun cas, de renouveler, j’ai reçu de celle-ci la réponse qu’on lira ci-dessous.