Vous trouverez ci-dessous les dernières prises de position de Jean-Pierre Sueur.
Les règles européennes disposent que les nouvelles cartes d’identité devront obéir aux mêmes règles dans l’ensemble des pays de l’Union européenne. Ainsi, la mention « carte d’identité » sera écrite dans la langue de chacun des pays mais devra l’être aussi dans une ou plusieurs autres langues. Cela pourra s’appliquer également aux autres mentions figurant sur la même carte. Dans ce cadre, Jean-Pierre SUEUR a relayé, lors d’une question orale posée au Sénat, les propositions faites par M. Paul DE SINETY, délégué général à la langue française, qui consistaient à inscrire, au minimum, la mention « carte d’identité » dans les langues des pays limitrophes de la France, c’est-à-dire l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol. Il a considéré que cette pluralité de mentions manifesterait une ouverture positive au plurilinguisme.
Il s’est heurté à l’opposition de Mme Marlène SCHIAPPA, qui représentait le Gouvernement, qui a défendu la seule mention de l’anglais à côté du français.
Jean-Pierre SUEUR a regretté cette position exclusive en cette année de « Brexit », et a souhaité, lors de la séance publique du Sénat, que cette position puisse être revue à l’avenir.
> Lire la question orale de Jean-Pierre Sueur et la réponse de la ministre
Jean-Pierre SUEUR, sénateur du Loiret, s’est opposé à la question préalable qui a été déposée par la majorité du Sénat lors de l’examen en dernière lecture du projet de loi sur les principes de la République.
Il a fait observer que le Gouvernement avait pratiquement généralisé le recours à la procédure accélérée, réduisant la « navette » entre les deux assemblées à une seule lecture au sein de chacune d’entre elles. Cette procédure est censée être exceptionnelle. Sa quasi-généralisation est donc contraire à l’esprit et à la lettre de la Constitution. Il a dit que, dès lors que l’on critiquait cette méthode, il était hautement contestable de proposer, en cas d’échec de la commission mixte paritaire, et donc de retour à la procédure de la « navette » entre les assemblées, une question préalable qui avait pour objet et pour effet de ne pas délibérer sur le texte. Il a dit que, ce faisant, on présuppose qu’il n’y aurait aucune chance que l’Assemblée nationale reprenne une seule modification proposée par le Sénat, ni que l’inverse soit possible. Il a vu dans cette « facilité » le signe d’un blocage préjudiciable entre les deux assemblées et d’un refus de faire fonctionner le débat parlementaire dans la pluralité des assemblées et de leurs composantes jusqu’à son terme. Il a déclaré : « C’est une certaine conception du Parlement, et donc de la vie démocratique qui est en cause. »
> Lire l'intervention de Jean-Pierre Sueur à la fin de la séance du mercredi 21 juillet
Lors du débat sur le projet de loi « décentralisation, différenciation et déconcentration » (3D), Jean-Pierre SUEUR est revenu sur la nécessaire transparence quant aux prix des différentes prestations funéraires. Il a rappelé que la loi de 2008, dont il est à l’origine, dispose que tous les opérateurs funéraires doivent déposer, dans toutes les mairies des villes de plus de 5000 habitants, un devis conforme à un modèle établi par un arrêté publié en 2010 par le Ministère de l’Intérieur. Il a défendu un amendement pour compléter ces dispositions visant à imposer que les prix donnés pour chacune des prestations soient obligatoirement actualisés chaque année. Il a redit que,dans les périodes sensibles où les familles sont éprouvées par le décès d’un être cher, et donc vulnérables, il était important que les informations données quant aux prix des différentes prestations funéraires, le soient en toute transparence sur des bases effectivement actualisées. Il faut maintenant que cette disposition soit adoptée lors de l’examen de ce texte par l’Assemblée nationale.
> Lire son intervention et le débat sur son amendement
Devant la gravité de la crise sanitaire en Tunisie, marquée par le taux de mortalité due à la Covid-19 le plus élevé de tout le continent africain, Jean-Pierre SUEUR, Président du groupe interparlementaire d’amitié France-Tunisie, a demandé que « la France se tienne pleinement aux côtés de la Tunisie dans cette épreuve ».
> Lire le communiqué
> Les lettres envoyées le 20 juillet au président de la République, au Premier ministre et au ministre des affaires étrangères
Devant la gravité de la crise sanitaire en Tunisie, marquée par le taux de mortalité due à la Covid-19 le plus élevé de tout le continent africain, Jean-Pierre SUEUR, Président du groupe interparlementaire d’amitié France-Tunisie, a demande que « la France se tienne pleinement aux côtés de la Tunisie dans cette épreuve ».
> Lire le communiqué
> Les lettres envoyées le 20 juillet au président de la République, au Premier ministre et au ministre des affaires étrangères
Je signale tout particulièrement ce livre : "La métropole par la santé ? Coopérations dans les territoires de l'Orléanais", de Pierre Allorant, Sylvain Dournel, Fouad Eddazi et Franck Guérit, publié aux éditions Autrement.
Il apporte une précieuse réflexion sur nos métropoles naissantes - et notamment celle d'Orléans - et met en lumière le fait que leur rôlereste relativement limité dans les domaines très sensibles que sont la santé et l'hôpital.
L'une des leçons que je tire de la lecture de ce livre est qu'il y a aujourd'hui une impérieuse nécessité pour que, dans la métropole orléanaise, et au-delà, toutes les forces vives et les élus s'unissent pour obtenirenfin de l'État la création d'un Centre Hospitalier Universitaire à Orléans.
Jean-Pierre Sueur
La métropole par la santé ? coopérations dans les territoires de l'orléanais, éditions Autrement, 93 p., 7,50€.
Je signale tout particulièrement ce livre : "La métropole par la santé ? Coopérations dans les territoires de l'Orléanais", de Pierre Allorant, Sylvain Dournel, Fouad Eddazi et Franck Guérit, publié aux éditions Autrement.
Il apporte une précieuse réflexion sur nos métropoles naissantes - et notamment celle d'Orléans - et met en lumière le fait que leur rôlereste relativement limité dans les domaines très sensibles que sont la santé et l'hôpital.
L'une des leçons que je tire de la lecture de ce livre est qu'il y a aujourd'hui une impérieuse nécessité pour que, dans la métropole orléanaise, et au-delà, toutes les forces vives et les élus s'unissent pour obtenirenfin de l'État la création d'un Centre Hospitalier Universitaire à Orléans.
Jean-Pierer Sueur
La métropole par la santé ? coopérations dans les territoires de l'orléanais, éditions Autrement, 93 p., 7,50€.
Jean-Pierre Sueur, sénateur du Loiret, est intervenu lors du débat sur le projet de loi Décentralisation, Déconcentration, Différenciation («3D»). Tout en soulignant le rôle important des régions en matière d’enseignement supérieur, il s’est opposé à des amendements visant à nier ou à fortement réduire le rôle de l’État en la matière. «La politique universitaire ne peut être la somme des politiques universitaires régionales, a-t-il dit […]. L’Éducation Nationale, ça existe ! Certes, il y a des pays où le modèle est celui d’universités totalement concurrentielles. Il en est où les régions riches financent des universités riches et les régions pauvres des universités pauvres. Ces modèles ne sont pas les nôtres. Pour nous, l’État doit jouer un rôle essentiel pour la solidarité, la péréquation. Il revient à l’État républicain de faire en sorte qu’il y ait dans tous les secteurs géographiques des enseignements universitaires de qualité, proposés aux étudiants, à tous les niveaux et dans tous les domaines.»
Jean-Pierre Sueur ayant interpellé la ministre Barbara Pompili sur la place des actions relevant de la transition écologique au sein du plan de relance, celle-ci lui a répondu.
Jean-Pierre Sueur avait saisi Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, au sujet de la nécessité de renforcer les effectifs de la Police Nationale dans le Loiret.
Celui-ci lui a répondu.
"De Rocs et d'Ecumes", d'après Guillevic, avec Marie-Christine Barrault et Gérard Audax (Clin d'Oeil)
Sauf erreur de ma part, le seul spectacle en provenance du Loiret présenté au Festival d'Avignon est la création d'Aurélie Audax sur des textes du poète Eugène Guillevic, interprétée par Marie-Christine Barrault et Gérard Audax, accompagnés par le violoniste Guillaume Dettmar.
On doit ce spectacle à la compagnie "Clin d'Oeil", hébergée et très soutenue par la ville de Saint-Jean-de-Braye.
J'ai vu ce spectacle avec un grand plaisir. Servi par une Marie-Christine Barrault qui offre généreusement toute son expérience et tout son talent - en dialogue avec son partenaire Gérard Audax, lui aussi pleinement engagé - les poèmes, la poésie de Guillevic nous sont restitués dans toute leur force. On le sait, Guillevic - que j'eus jadis l'honneur d'accueillir à Orléans - aime les formes courtes. Ses textes sont cursifs, denses. Ils vont à l'essentiel, sans fioritures. Ils nous parlent de Carnac, de granit, de la Bretagne, de la terre - de la vie et de l'amour. Guillevic écrivait : "La poésie se définit par les noces de la parole et du silence".
N'hésitez donc pas à aller voir ce spectacle à Avignon. C'est au Théâtre du Petit Chien, 76 rue Guillaume Puy, chaque jour jusqu'au 31 juillet, à 12h45. Et si vous ne pouve pas le découvrir à Avignon, ne le manquez pas quand il viendra dans notre département du Loiret - dont il est un bel ambassadeur.
Jean-Pierre Sueur
Le "Monde des Livres" a consacré une page au dernier livre de Jean-Pierre Sueur "Charles Péguy ou les vertiges de l'écriture".
Nous reproduisons cette page rédigée par Jean Birnbaum à la suite d'un entretien avec Jean-Pierre Sueur au Sénat.
Jean-Pierre Sueur a signé, avec de nombreux députés et sénateurs, une proposition de loi de programmation pour garantir un accès universel à un service hospitalier public de qualité, au titre du 3ème alinéa de l'article 11 de la Constitution.
Jean-Pierre Sueur a participé à un débat sur les ponts de la Loire et leur rapport à l'environnement, portant notamment sur le pont de l'Europe à Orléans.
Ce débat était organisé par la Mission Loire représentée par Guillaume Mézières.
Outre Jean-Pierre Sueur, participaient aussi à ce débat Marc Mimram et Elke Mittmann.
J'ai posé au ministre de l'Économie et des Finances la question écrite qu'on lira ci-dessous, et à laquelle je tiens beaucoup.
Elle a pour objet d'obtenir que les personnes envisageant de souscrire un contrat obsèques soient informées de l'existence d'une disposition législative qui pourrait rendre cette souscription inutile ou inopportune.
Jean-Pierre Sueur
> Lire la question écrite n° 23760 (qui sera publiée au JO du 15/07/2021).
À la demande de représentants des sapeurs pompiers du Loiret, Jean-Pierre Sueur est intervenu auprès du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, au sujet des inquiétudes suscitées par une directive européenne pour ce qui est du statut des sapeurs pompiers volontaires.
Gérald Darmanin lui a répondu.
Jean-Pierre Sueur est intervenu à de nombreuses reprises dans la nuit de mardi à mercredi au Sénat pour défendre le droit des historiens à l’accès aux archives. Ce droit est jusqu’ici garanti par la loi de 2008 qui dispose que, sauf cas particuliers, les documents archivés peuvent être consultées cinquante ans après leur production. Or le projet de loi sur le terrorisme et le renseignement remet cela en cause, en dépit de l’avis du rapporteur public du Conseil d’Etat. Dans un amendement, Jean-Pierre Sueur a défendu ce droit à la consultation des archives dans ces conditions, sauf « menaces graves pour la sécurité nationale. » Cinq amendements identiques ont été déposés par des sénateurs de cinq groupes différents après d’amples consultations d’historiens, d’archivistes, et de leurs associations. Malheureusement, ces amendements n’ont pas été adoptés du fait d’une succession de « scrutins publics », artifice de procédure qui permet de faire voter… les absents. En dépit de cet état de fait, Jean-Pierre Sueur continuera de défendre les droits des historiens et le droit à l’histoire !
>> Lire l'amendement présenté par Jean-Pierre Sueur
>> Dans la presse
Jean-Pierre Sueur a participé sur la chaîne TWITCH à un débat sur le Sénat avec Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public, et l’association « Allons enfants ! ».
Jean-Pierre Sueur vient de poser au ministre des Affaires étrangères une question au sujet de l’emploi des armes explosives en zones peuplées, à la suite de la déclaration de la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme.
Jean-Pierre Sueur a posé une question écrite à la ministre chargée de la Recherche relative au crédit d'impôt pour la recherche et propriété industrielle.
Je publie ici très volontiers l’interview donnée par Christiane Sarrailh dans le dernier numéro du magazine orléanais Edith.Par une question écrite, Jean-Pierre Sueur a interpellé Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, sur la possibilité qui pourrait être ouverte aux personnes percevant l’allocation spécifique de solidarité (ASS), qui sont souvent dans une situation très difficile, de pouvoir exercer une activité très partielle.
Je salue la mémoire de René Patinote, ancien maire, si dévoué, d’Ouvrouër-les-Champs, qui vient de nous quitter. René était un ami socialiste, qui fut toujours fidèle à nos convictions. Je pense à sa famille et à ses proches.
Je me souviens des polémiques qui ont eu lieu lorsque fut décidée, il y a six ans, une réforme des élections départementales afin que dans chaque canton, un binôme constitué d’une femme et d’un homme fût présenté devant les électeurs – ce qui avait pour conséquence d’accroître le nombre d’électeurs dans chaque canton, mais aussi d’assurer une parfaite parité entre femmes et hommes au sein de l’ensemble des conseils départementaux. Je constate, six ans plus tard, qu’il n’y a plus de polémique à ce sujet. Grâce au gouvernement de François Hollande, un grand pas en avant aura été accompli : plus personne ne contestera la parité au sein de nos conseils départementaux. Elle est acquise – et c’est très positif !
Jean-Pierre Sueur
La République du Centre a consacré dans son édition du 11 juin deux pages aux dispositions visant à lutter contre la « corruption internationale » et à faire en sorte que les biens dérobés, lorsqu’ils sont confisqués, reviennent aux populations spoliées – sujets sur lesquels Jean-Pierre Sueur travaille depuis longtemps et qui vont se traduire très prochainement par des mesures législatives très précises.
Comme il s’y était engagé, Jean-Pierre Sueur est intervenu au sujet de la situation de l’entreprise Office Dépôt et de ses salariés auprès d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de l’Industrie, Élisabeth Borne, ministre du Travail, et Régine Engström, préfète de la région Centre-Val de Loire, préfète du Loiret.
Je salue la mémoire de Bernard Chevolot, ancien maire d’Artenay. Médecin, Bernard Chevolot s’est beaucoup battu pour l’accès de tous à la santé. Maire, il a pleinement servi l’intérêt général. Humaniste, il a œuvré pour la culture, l’archéologie et le musée du théâtre forain.
Jean-Pierre Sueur
Éminent linguiste, mon camarade et ami Bernard Cerquiglini a le don de conjuguer dans ses écrits une connaissance intime de l’histoire de la langue française, un sens de la pédagogie et un sens de l’humour qui sont, l’un est l’autre, précieux lorsqu’on traite de sujets qui peuvent apparaître quelque peu austères.
Dans une question écrite au ministre de l’Intérieur sur la nouvelle carte d'identité prévue par un règlement européen, Jean-Pierre Sueur défend le plurilinguisme et non le choix exclusif de l’anglais.
Jean-Pierre Sueur avait interpellé Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, sur la nécessaire revalorisation salariale des aides à domicile et des aides-soignantes. Elle lui a répondu.
C’est un livre étonnant et passionnant que celui que Frédéric Salat-Baroux vient de consacrer, aux éditions de l’Observatoire, à Léon Blum. Étonnant parce que, contrairement à ce que l’on pourrait s’attendre à la lecture de son titre, ce livre nous parle d’un Léon Blum peu connu, pour ne pas dire inconnu, celui de la jeunesse et de la première partie d’une vie où rien, ou peu de choses, pouvaient sembler le prédisposer aux rôles de leader du Parti socialiste, puis de président du Conseil lors du Front populaire. Le livre s’interrompt, en effet, en 1920 quand, avec son célèbre discours du Congrès de Tours, Léon Blum entre dans l’histoire.
Jean-Pierre Sueur était l’invité de France Bleu Orléans le 10 mai. Il a notamment été question du 10 mai 1981 à Orléans, de l’élection municipale de 1989 et de l’entrée de Jean-Pierre Sueur au gouvernement.
L’autobiographie est un art difficile.
Jean-Pierre Sueur vient de publier un livre intitulé Charles Péguy ou les vertiges de l’écriture entièrement consacré à l’écriture de Charles Péguy, une écriture sans pareille, « vertigineuse », indissociable de sa pensée, une écriture qui est « sa vie même. »Ce livre est publié aux éditions du Cerf (256 pages, 22 €) et sera en librairie à partir du 12 mai
Jean-Pierre Sueur a signé un appel de parlementaires lancé par Oxfam France afin de demander la levée des brevets sur les vaccins contre le Covid-19 : ces vaccins doivent être un bien commun de l’humanité.
>> Lire l’appel
Lors d’une visioconférence entre Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, et des parlementaires et élus du Loiret, j’ai défendu avec force la création d’un centre hospitalier universitaire (CHU) à Orléans.
Marcel Boulmier nous a quittés. Socialiste de toujours, il fut un instituteur très attaché à l’école publique et à la laïcité. Il aimait sa ville de Gien, où il s’est engagé dans la vie sportive et culturelle - il fut président de « l’Abeille » - ainsi que dans l’action sociale, à la tête d’une association d’aide à domicile. Il était tolérant, ouvert, chaleureux. Merci, Marcel !
Un article de Philippe Foussier dans Marianne où il est aussi question d’Orléans.
Jean-Pierre Sueur interviendra le 9 mai au Creusot lors d'un colloque national sur le thème « Les 40 ans de l’élection de François Mitterrand ».
Le média en ligne Cube publie une interview de Jean-Pierre Sueur réalisée par Kevin Corbel et intitulée « Quarante ans de carrière politique : les vies de Jean-Pierre Sueur ».
Ancien adjoint au maire d’Amilly, professeur à Montargis et à l’Institut d’études politiques, Jean-Louis Rizzo poursuit son œuvre d’historien et après des livres éclairants sur Pierre Mendès-France, une « somme » sans équivalent sur Alexandre Millerand et une analyse des élections présidentielles en France depuis 1848, il nous propose, dans son dernier et récent ouvrage, un nouveau regard sur « de Gaulle, le gaullisme et la République ».
Je me souviens, comme si c’était hier, du débat à l’Assemblée Nationale sur le projet de loi instaurant le prix unique du livre, porté par Jack Lang. Une loi fondatrice, aujourd’hui largement reconnue, mais qui fut durement combattue avant même que d’être écrite et ensuite, après sa promulgation, par tous ceux, porteurs d’intérêts et patrons de grandes surfaces, qui n’en voulaient absolument pas !Jean-Pierre Sueur
Jean-Pierre Sueur était l’invité de la matinale de Public Sénat le 19 avril. Il répond aux questions d’Oriane Mancini.
Je tiens à saluer le nouveau livre de mon amie Élisabeth Roudinesco intitulé Soi-même comme un roi, un titre qui demande explication, et qui nous offre une série d’analyses fortes, étayées, nourries de nombre de références aux mouvements intellectuels d’hier et d’aujourd’hui, des « dérives identitaires » qui marquent nos sociétés et nos cultures dans différents domaines, a priori distincts les uns des autres, mais qui se confortent et constituent, en effet, un ensemble de dérives contraires à la fois à l’égalité, à la solidarité – et plus largement à l’humanisme.Jean-Pierre Sueur
Notre cher Michel Guinard nous a quittés. Nous lui devons les belles sculptures sur bois de l’église Saint-Yves d’Orléans-La-Source (photos ci-dessous). Merci Michel ! Toute notre amitié à Dany et à vos enfants, Isabelle et Laurent.
Jean-Pierre Sueur


Jean-Pierre Sueur a été l’invité de Jean-Pierre Carrera dans une émission des « Sentiers de l’histoire » sur RCF Loiret, consacrée à Étienne Dolet.
Jean-Benoît Puech aime l’écriture. Il est écrivain jusqu’au bout des ongles. Sa dernière œuvre en témoigne. Publiée aux éditions P.O.L, elle s’intitule La Préparation du mariage, compte cinq cents pages, et se présente comme les « souvenirs intimes » d’un certain « Clément Coupèges », durant les vingt années (1974-1994) qui ont précédé son mariage.Jean-Pierre Sueur
Dans la suite de la précédente lettre électronique (n°826 du 6 avril 2021), nous publions ci-dessous les principales interventions de Jean-Pierre Sueur dans la suite du débat sur le projet de loi confortant le respect des principes de la République.
« Qu’est-ce que bien gouverner aujourd’hui ? » : cette vaste question est le titre d’un ouvrage publié aux éditions JFD, au Québec, et qui réunit nombre de contributions d’experts de tous les continents, parmi lesquels Gilles Kounowski, ancien directeur des relations internationales de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) et représentant des institutions sociales françaises au sein de l’Association internationale de Sécurité sociale (AISS), auteur d’un texte d’une grande lucidité intitulé « Comment la modernisation de l’action publique a affaibli les services publics en France ? Quelle solution pour les rétablir ? »Jean-Pierre Sueur est intervenu à plusieurs reprises lors du débat au Sénat sur le projet de loi relatif au respect des principes de la République pour défendre la liberté des associations. Il a dit que les objectifs du texte – lutter contre le djihadisme violent et l’islamisme radical – ne justifiaient pas de créer de nouvelles contraintes pour les 1 300 000 associations « loi 1901 » que compte notre pays. Reprenant une proposition de la Fédération protestante de France visant à supprimer l’obligation de souscrire un « contrat d’engagement républicain » et à indiquer plutôt que les associations s’engagent à respecter les principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de respect de la dignité humaine, il a dit qu’en tout état de cause, la Constitution était explicite et s’appliquait à toutes les associations et à toutes et tous. Il a rappelé, de surcroît, l’existence d’une Charte d’engagements réciproques entre l’État, les associations et les collectivités locales, qui a été élaborée en 2014 à l’initiative du mouvement associatif.
Jean-Pierre Sueur a interpellé Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, au sujet de l’accessibilité des programmes télévisés pour les personnes en situation de handicap. Celle-ci lui a répondu.
Professeur émérite à la Sorbonne et ancien professeur à l’Université d’Orléans, Claude Michaud nous livre dans son dernier ouvrage, paru aux éditions de la Sorbonne, consacré au jansénisme à Orléans au XVIIIe siècle, une page très méconnue de son histoire. On a en effet bien du mal à s’imaginer aujourd’hui l’ampleur des controverses qui ont alors agité Orléans, « bastion du jansénisme », et qui ne relevaient pas seulement de la théologie, mais de la vie même de la cité, dans toutes ses composantes.
Je ne reviendrai pas ici sur les sources du « jansénisme », sur les disputes entre « la liberté humaine et la grâce », sur Port Royal, sur les Provinciales de Blaise Pascal, défendant les jansénistes et pourfendant leurs adversaires jésuites. Non, je suivrai simplement de chapitre en chapitre l’histoire des évêques d’Orléans, précisément décrite par Claude Michaud. Il y eut d’abord le cardinal Pierre de Cambon du Coislin (1666-1706) tout à fait bienveillant. Son successeur, Louis Gaston Fleurian d’Armenonville (1706-1733) l’était beaucoup moins. Il entreprend une « purge » contre les jansénistes « mal pensants ». Il s’ensuit une vive querelle entre les « bullistes », qui soutiennent la bulle « Unigenitus », publiée le pape, et les « appelants » qui appellent à un concile général. Dix curés d’Orléans se révoltent contre l’évêque. Celui-ci les interdit de prédications et de confessions – et même de mariages (sources de revenus). Les curés d’Olivet et de Darvoy sont sanctionnés. Deux couvents, celui des Ursulines, place Saint-Charles (surnommées les « bourniquettes ») et celui de Voisins à Saint-Ay, sont les places fortes de la contestation. L’évêque interdit que l’on dispense les derniers sacrements aux jansénistes mal pensants. Avec son successeur, Nicolas Joseph de Pâris (1733-1753), c’est pire encore. Le chanoine Sellier meurt dans une nuit de 1739 privé de sacrements, ce qui suscite, nous rapporte Claude Michaud, un « soulèvement universel de toute la ville. »
Lui succède l’évêque de Montmorency-Laval (1753-1757) dont la démission met un terme à « une persécution d’autant plus mal ressentie qu’elle prenait pour cible des clercs, des religieuses et des laïcs fort âgés. »
Au-delà de ces épisodes, l’intérêt du livre de Claude Michaud réside dans le rapport qu’il fait entre cette vraie « guerre de religion » et son substrat sociologique : « Le jansénisme du siècle des Lumières – écrit-il –, ne fut plus le refuge des aristocrates et des robins confrontés à l’emprise de la monarchie absolutiste (…) mais bien l’expression religieuse de couches sociales dynamiques négociantes et officières (…) À Orléans, le milieu des négociants, surtout celui des grands raffineurs majoritairement concentrés dans les paroisses Notre-Dame de Recouvrance et Saint-Paul, illustra cet attachement à la doctrine condamnée puis tolérée. » (Il y avait à Orléans à la fin du XVIIIe siècle « 24 raffineries de sucre et 250 chaudières. ») Et parmi les grandes figures de cette mouvance janséniste, Claude Michaud dresse les portraits de Robert-Joseph Pothier, de Daniel Jousse, mais aussi ceux des familles Desfriches et Vandebergue de Villiers…
Toute cette histoire s’explique par des ressorts psychologiques. Claude Michaud cite Monique Cottret qui écrit : « L’insoumis est persécuté. Le rebelle est une victime. Voilà qui rend le jansénisme sympathique. » Comment ne pas voir qu’alors que le siècle des Lumières s’avance, les querelles théologiques recoupent largement de profondes évolutions sociologiques.
Jean-Pierre Sueur
Pac 2023 : à l'initiative de Jean-Pierre Sueur et Marianne Dubois, l'ensemble des parlementaires du Loiret a écrit à Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture, afin de solliciter un rendez-vous en urgance.
Jean-Pierre Sueur a exposé sa position sur ce texte et plus particulièrement sur les mesures relatives aux cultes lors de la réunion de la commission des lois du 17 mars.
> Lire son intervention
Jean-Pierre Sueur était intervenu auprès d'Emmanuelle Wargon, ministre chargée du logement, au sujet des difficultés d'articulation entre les différentes aides à la rénovation.
La ministre lui a répondu.
> Lire l'interview de ce vendredi 19 mars.
La majorité du Sénat ayant finalement adopté une nouvelle rédaction qui, pour Jean-Pierre Sueur, laisse entière la question de la liberté de la presse, il s’est exprimé à ce sujet dans une réponse à Bruno Retailleau, qui défendait la position de cette majorité.
>> Lire son intervention (page 28 du PDF)
>> Voir la vidéo de sa réponse à Bruno Retailleau
Dans la presse :
Jean-Yves Le Drian vient de répondre à une question écrite que Jean-Pierre Sueur lui avait posée il y a plus d’un an à propos de la « coopération de l'Union européenne avec les garde-côtes libyens dans la gestion de l'immigration. »
Dans une réponse à Jean-Pierre Sueur, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian rappelle factuellement et succinctement qu’une enquête a été ouverte auprès du Tribunal judiciaire de Paris en 2013, que les documents en sa possession ont été transmis à cette juridiction en 2014 et que « la France continue d’appeler de ses vœux la manifestation de la vérité sur la mort de M. Ibni Oumar Mahamat Saleh. »
Jean-Pierre a posé une question écrite à Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, sur le statut des correspondants de presse. Celle-ci lui a répondu.
Je salue la mémoire de Vanik Berberian, ancien président de l’Association nationale des maires ruraux de France, maire de Gargilesse, défenseur si chaleureux des communes rurales et de la ruralité. Les territoires ruraux étaient pour lui des territoires d’avenir ! Merci à toi, Vanik, pour toules nos rencontres et merci de m’avoir accueilli dans l’Indre !
JPS
Sous le titre « Marathonien de la vie politique », l’hebdomadaire La Gazette des Communes publie, dans son numéro du 1er mars, sous la plume d’Olivier Schneid, un portrait de Jean-Pierre Sueur.
Jean-Pierre Sueur est parmi les premiers signataires d’un appel signé par 210 députés et sénateurs français et allemands demandant à leurs deux pays d’avancer dans l’élaboration d’une déclaration européenne visant à interdire l’utilisation d’armes explosives en zones peuplées. Cette pétition a été publiée par le journal La Croix.
Jean-Pierre Sueur était l’invité de la « Matinale » de Public Sénat le 4 mars. Il était interviewé par Oriane Mancini sur l’actualité, et notamment la proposition de loi sur la sécurité globale, celle sur les conditions indignes de détention, et le projet de loi sur les principes de la République (« séparatisme »).